«Nique ta mère» Cyrille insulte un gendarme en venant récupérer son permis

Cyrille, un homme de 33 ans, est contrôlé sur la route, le 29 juillet 2016, vers 21h. Il circule dans un véhicule qui ne possède ni assurance, ni certificat de contrôle technique. En outre, la carte grise n’est pas au nom du conducteur. Cyrille conduit également sous l’emprise du cannabis, et avec 0,52 gramme d’alcool dans le sang. Son permis lui est retiré sur-le-champ.

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Quelques semaines plus tard, Cyrille se rend à la gendarmerie de Douvres-la-Délivrande pour récupérer son permis. Le gendarme qui l’accueille lui demande d’attendre le retour de son collègue. Une nouvelle qui a le don d’énerver le trentenaire : celui-ci se met à insulter copieusement le militaire. « Nique ta mère, enc… ».

Deux mois de prison avec sursis

Le président du tribunal Christophe Subts, rappelant au prévenu son casier judiciaire chargé de huit mentions pour, entre autres, vol, dégradation, violence et usage de stupéfiants.

Finalement, Cyril sera condamné à l’intégralité de la peine requise. En outre, il devra verser la somme de 100 € à la victime.

Liberte

Calais : Un gendarme en repos frappe et pointe son arme sur le nez d’un passant

Dans la nuit du 10 au 11 septembre, devant l’hôtel Ibis du boulevard Daunou, un homme de 24 ans, gendarme mobile, a pointé un revolver sur un passant. Il a été jugé jeudi au tribunal correctionnel de Boulogne.

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Le militaire séjournait à l’hôtel avec son groupement dans le cadre d’une surveillance de la « jungle » de Calais. Alors qu’il avait une soirée de repos, il est allé dans un bar avec quatre collègues. Au niveau de la place Dalton, ils ont assisté à un différend entre un couple au cours duquel l’homme a giflé la femme. Ils allaient intervenir mais le calme semblant revenir ils ont continué leur soirée.

Une dizaine d’individus ont toutefois remarqué que les cinq personnes qui étaient prêtes à intervenir étaient des gendarmes. Une bagarre a éclaté, un gendarme a été blessé à l’arcade. Le groupe a pris la fuite à l’arrivée des policiers. Le blessé a été conduit à l’hôpital par les pompiers. Aucune interpellation n’a eu lieu, les gendarmes n’ont pas porté plainte.

Tandis que le blessé était à l’hôpital avec un collègue, les trois autres gendarmes sont rentrés à l’hôtel et ont raconté leur mésaventure au chef d’escadron. L’homme de 24 ans était énervé par la tournure de la bagarre. Ses collègues l’ont ramené à la raison et ont été jusqu’à retirer les chargeurs de son arme de service.

Puis il s’est retrouvé devant l’hôtel. Là, il a interpellé un passant, bien qu’il ne soit reconnu par aucun gendarme, pour lui demander des renseignements sur les auteurs de l’agression.

Un gendarme bien noté par ses supérieurs

Ses collègues ont essayé de le calmer, mais il a entraîné le passant dans un coin sombre, lui a mis quelques claques derrière la tête et lui a pointé son arme sur le nez. Une ultime intervention d’un collègue a libéré la victime, qui a fait un malaise. L’homme a été transporté à l’hôpital et a fait l’objet d’une interruption de travail de trois jours.

Pendant l’enquête, qu’un magistrat a confiée aux services de recherches de la gendarmerie, il a déclaré avoir eu très peur : «  Le coup aurait pu partir tout seul ou il aurait pu tirer. J’ai ressenti comme un état de stress important.  » L’arme n’était toutefois pas chargée.

Le gendarme incriminé a toujours été bien noté par ses supérieurs et avait une carrière toute tracée. Pendant l’audience du tribunal, le substitut du procureur a requis dix mois de prison avec sursis, une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et d’exercer pendant la même durée une activité professionnelle en rapport avec la gendarmerie.

La défense a protesté : «  L’arme n’était pas chargée, il n’avait pas l’intention de persécuter la victime. C’est sûr qu’il s’y est mal pris, mais vous ne pouvez pas détruire la vie professionnelle et familiale de cet homme qui est par ailleurs bien noté par ses supérieurs.  »

« J’ai pété les plombs »

Au cours de l’enquête, après quelques divergences, le gendarme incriminé a reconnu les faits. Il a, dans un premier temps, abordé le comportement des fonctionnaires du commissariat de Boulogne lorsqu’ils sont arrivés place Dalton après la bagarre : «  Ils nous ont demandé des explications et si nous voulions déposer plainte. Ne voulant pas avoir d’obligation de rendre compte à nos supérieurs, nous avons refusé et dès cet instant le comportement des policiers a changé. Ils ont quitté les lieux sans interpeller personne alors que plusieurs de nos agresseurs étaient encore sur place. Je m’attendais à un autre comportement de personnes qui font le même métier que nous. J’ai ressenti comme un sentiment d’injustice et je n’ai pas réussi à faire descendre la pression.  »

Puis il a reconnu avoir eu un comportement déplacé envers sa victime devant l’hôtel Ibis ce soir-là : «  J’ai perdu les pédales, j’ai pété les plombs, je n’arrive pas à expliquer comment j’ai pu en arriver à de telles extrémités. Je présente mes excuses à la victime qui, je le comprends, a pu ressentir un sentiment de peur.  »

Le jugement

Le gendarme a été condamné à huit mois de prison avec sursis , l’interdiction de détenir des armes pendant deux ans et la privation pendant deux ans des droits civils, civiques et familiaux, entraînant la radiation des services de l’état. Il devra également verser 1 500 euros à la victime.

Reste au prévenu à attendre la sanction disciplinaire qui sera rendue par sa hiérarchie dans un avenir proche.

La Voix Du Nord

« Je te niquerais bien, parce que vous, les Noirs… » 2 gendarmes condamnés pour harcèlement sexuel

© Sebastien JARRY/MAXPPP; 30/11/2015. GENDARMERIE NATIONALE. Force armée chargée des missions de police sous la responsabilitée du ministre de l'intérieur et de la défense, mission de la police judiciaire, police administrative, sécurité routière, de renseignements, de défense nationale, sécurité publique, protection, exécution des lois, dans les zones rurales et périurbaines. (MaxPPP TagID: maxstockworld336928.jpg) [Photo via MaxPPP]

Deux gendarmes comparaissent pour avoir multiplié insultes et propositions obscènes à une collègue. Un phénomène encore tabou.

Le maréchal des logis-chef avait, lui, un vocabulaire plus fleuri : « Quand est-ce qu’on baise ? », « Je vois bien tes dents autour de ma bite », « Je te niquerais bien, parce que vous, les Noirs, il paraît que c’est rose à l’intérieur » et autres joyeusetés. Il est aussi poursuivi pour avoir braqué son arme de service sur la victime.

L’Humanité

Des propos d’une crudité hallucinante sanctionnés par la justice. L’affaire de harcèlement sexuel dans la gendarmerie que metronews avait rapporté début février vient d’aboutir par la condamnation des deux gendarmes.

Le tribunal correctionnel de Paris a sanctionné mardi 12 avril le maréchal des logis chef Ludovic F. de six mois de prison avec sursis et d’une interdiction définitive d’exercer la profession de gendarme. Il devra en outre verser 1500 euros à la victime au titre du préjudice moral. Son supérieur, l’adjudant Julien G. a lui aussi été condamné à 8 mois de prison avec sursis et devra payer à la victime 2500 euros de dommages et intérêts.

Des remarques graveleuses

Les deux militaires étaient jugés pour des faits survenus en 2012 et 2013 sur une jeune gendarme de 26 ans à la gendarmerie de Joigny (Yonne). Ludovic F., 37 ans, et son supérieur, l’adjudant Julien G., 38 ans, étaient poursuivis pour avoir tenu de façon répétée dans le temps des propos humiliants d’une crudité, d’une obscénité ahurissantes et proposé des fellations à cette jeune gendarme venue tout droit de La Réunion pour faire ses preuves en métropole.

MétroNews

Sorti de prison depuis 5 mois, Johnny y retourne pour avoir frappé des gendarmes

Un homme de 33 ans va donc retourner en prison, quelque cinq mois après avoir quitté la maison d’arrêt. Johnny a, quand il a trop bu, une fâcheuse ten- dance à se mettre dans un état pas possible, à frapper et à ou- trager les gendarmes. La preuve encore samedi, à Loches. 

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Il vit du minimum social entre son chalet et sa belle-famille qui le déteste cordialement. Ce jour-là, il profite du pot d’inau- guration de la foire pascale. Six rosés et une bière plus tard, l’homme est bien énervé.

Prévenus par la police municipale, les gendarmes interviennent et lui demandent de regagner son terrain. Mais la situation s’envenime. Il s’agite, frappe deux militaires et en invective d’autres. Recom- mencera à la gendarmerie. Avec vingt-cinq condamnations à son casier, Johnny connaît la chan- son.

Le tribunal l’a condamné à huit mois de détention avec révoca- tion d’un précédent sursis avec mise à l’épreuve. Soit deux ans au total. Les portes du pénitencier se sont refermées sur Johnny… Une fois de plus.

La Nouvelle Republique

Gendarme, il vendait de la drogue sur le parking d’une discothèque

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8 juillet 2012, sur le parking de la discothèque Cap’tain, à Rumes, à la frontière. Une patrouille de la police belge repère le manège suspect de plusieurs personnes autour d’une voiture en stationnement : une fille est occupée à aspirer de la poudre blanche avec un billet de 5 € roulé en tube et un homme s’affaire à côté d’elle.

L’homme, c’est R. V., 27 ans aujourd’hui : la voiture, c’est à lui, et il ne peut pas nier longtemps qu’il a un lien avec la drogue que consomme la jeune femme. Le speed, c’est lui qui le vend. Et tant pis si sa profession de gendarme-adjoint dans le Pas-de-Calais devrait d’autant plus l’en dissuader…

D’autant plus vite que R. V. ne consomme pas et a très bien compris qu’il pouvait engranger de juteux bénéfices en plus des avantages financiers que lui procure la vie en caserne, nourri et logé, et ses 800 € mensuels. « Je me suis fait influencer par de mauvaises personnes… on prend ce qui vient », poursuit-il.

Il est condamné à six mois de prison avec sursis.

La Voix du Nord

La condamnation de François, ex patron des gendarmes qui a détourné 95 kg de haschich annulée

La condamnation de l’ancien patron des gendarmes de Fréjus, accusé d’avoir détourné 95 kg de haschich, a été annulée par la Cour de cassation. 

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C’est ce qu’a annoncé Me Christian Scolari, qui assure la défense de l’ex-capitaine François Levan, avec Me Morice.

L’ancien officier avait été condamné en 2014 à six ans de prison ferme et placé sous mandat de dépôt par la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

François Levan a toujours clamé son innocence, assurant, lors de son procès, qu’il avait procédé lui-même et sans témoin à la destruction de cannabis, à cause de « l’inertie » de la brigade de recherches de Fréjus.

La cour d’appel de Bastia l’a condamné à la même peine pour une affaire similaire alors qu’il était en poste en Corse. François Levan est actuellement incarcéré aux Baumettes.

Var Matin

Maxime et Eddy condamnés pour outrages et violences en réunion sur des gendarmes

En juillet, alcoolisés, deux Andelysiens s’en étaient pris aux gendarmes qui effectuaient une ronde de nuit.

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C’est dans ce contexte que les gendarmes, effectuant une ronde de nuit, se sont fait agresser et insulter. Au milieu de la route, lors du passage de la patrouille, deux individus, alcoolisés, ne daignent pas se déplacer. Les gendarmes les invitent à rejoindre le trottoir mais cette demande est prise comme une provocation. Les insultes pleuvent, en des termes peu choisis : « fils de p… », etc. Les deux compères, qui semblent particulièrement énervés, vont jusqu’à secouer le véhicule des forces de l’ordre, tandis qu’une vingtaine de jeunes du quartier s’approchent de la scène.

Voulant faire tomber la pression, les gendarmes décident de retourner à la caserne et de faire appel à leurs collègues. Vers 2 h, à l’arrivée des renforts, 10 gendarmes interviennent dans le quartier du Bourgoult, pour ramener le calme.

Pour assainir la situation, il va leur falloir procéder à l’arrestation des deux meneurs. L’opération va se faire de façon musclée, les deux larrons opposant une farouche résistance.

C’est ce qui a valu à ces deux agitateurs, Eddy Raban et Maxime Rouen, de comparaître vendredi 15 janvier devant le tribunal correctionnel d’Évreux pour les chefs d’accusation d’outrages et violences en réunion sur personne dépositaire de l’autorité.

Au final, Eddy Raban est condamné à six mois de prison ferme. Pour son comparse, six mois de prison dont trois avec sursis.

Paris Normandie

Mathieu, ex gendarme, condamné pour avoir tué de 41 coups de couteau une octogénaire

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Le gendarme de Barbezieux, Mathieu Buelens, qui fête ses trente ans ce samedi 21 novembre, comparaissait devant les Assises d’Angoulême. Il était accusé du meurtre de Claude Tarvernier, 82 ans, en juin 2012 à Barbezieux. Un assassinat violent, puisqu’il l’avait poignardée à 41 reprises.

Hier vendredi 20 novembre, il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle dont 20 ans de sûreté, assortis d’une obligation de suivi sociojudiciaire pendant 10 ans sous peine de 7 années de prison supplémentaires.

L’enjeu du procès : déterminer s’il avait prémédité son geste. Les jurés ont estimé que oui, et qu’aucun trouble psychologique n’avait altéré son discernement. Ils n’ont pas cru au coup de folie, comme l’invoquait son avocat.

Après cinq jours de procès et quatre heures de délibération vendredi 20 novembre, il est demeuré toujours amnésique, expliquant « ne pas se souvenir de son geste ». L’avocat général avait requis la perpétuité assortis de 22 ans de sûreté.

France 3

Tout juste sorti de prison Jérôme menace des gendarmes et retourne derrière les barreaux

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Cette fois, Jérôme Dejoye devra attendre un peu plus d’un an avant de faire la fête. Le 8 février 2015, l’homme de 29 ans, père de deux enfants, souhaitait arroser l’aménagement de peine dont il venait de bénéficier.

Après tout, son nouveau bracelet électronique ne lui empêchait pas d’inviter ses amis chez lui, à Prémont, pour boire un verre… ou plusieurs. Tous étaient si heureux que la soirée a pris de l’ampleur, et que les gendarmes ont été obligés d’intervenir pour tapage nocturne.« Deux agents se sont rendus chez vous à trois reprises, relate la présidente Brunot. À chaque fois, ils ont été accueillis de plus en plus violemment. »

La première fois, Jérôme Dejoye les ignore simplement. La deuxième, il exhibe son chien, un croisé de Berger Allemand et de Boxer. La troisième fois, il menace : « Fais gaffe, j’ai déjà cassé le doigt d’un de tes collègues », les aurait-il mis en garde.

Au rendu du jugement, le casier judiciaire du prévenu, déjà fourni de 10 mentions de vols, vols avec violence ou encore dégradation de biens, est complété d’une peine de trois mois d’emprisonnement pour menace de délit à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique. Jérôme Dejoye devait sortir de prison en octobre 2016. Il ne sera finalement libre qu’en janvier 2017.

Aisne Nouvelle

Gérard, ex gendarme écroué pour détention d’images pédopornographiques

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Gérard Lubin, 61 ans, habitant de Sapois, ne comparaissait pas, ce mardi devant le tribunal correctionnel d’Epinal, pour un simple petit délit routier.

Les faits qui lui étaient reprochés étaient lourds : la consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition l’image ou la représentation pornographique de mineur et la détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. Le tout en récidive.

A la lecture du rapport psychiatrique dont il ressortait une forme de « perversion » chez Gérard Lubin, ainsi qu’une certaine « altération de la moralité qui n’empêche pas l’accessibilité de l’individu à des sanctions pénales ».

Amélie Louis, substitut du procureur, s’appuyait en partie sur les conclusions de ce rapport pour requérir la révocation des dix mois de prison avec sursis auxquels Gérard Lubin avait été condamné en janvier ainsi que 18 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt.

Outre la révocation du sursis, le tribunal condamnait finalement Gérard Lubin à une peine d’un an ferme avec mandat de dépôt.

Est Républicain

Màj: Alexandre condamné à 30 ans de prison pour le meurtre du gendarme Daniel Briere

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« Un lâche« , un homme « au cœur sec«  qui a procédé à une« exécution réfléchie » du major Daniel Briere. L’avocat général n’a pas mâché ses mots ce vendredi lors de son réquisitoire à l’encontre d’Alexandre Baudry, l’homme accusé d’avoir mortellement renversé le gendarme en octobre 2012. Le ministère public avait demandé la réclusion criminelle à perpétuité, l’une des peines les plus lourdes du droit pénal français. Le prévenu a été condamné par la cour d’assises des Alpes-Maritimes à 30 ans de réclusion criminelle dont une peine de sûreté des deux tiers.

Le 17 octobre 2012, Alexandre Baudry, 21 ans à l’époque, sorti de prison depuis seulement cinq jours, est au volant d’une voiture volée. Daniel Briere, en civile mais porteur d’un brassard de gendarmerie a pour mission de l’interpeller. Il se met en travers de la route et sort son arme. Percuté par la voiture, il succombe à ses blessures quelques heures plus tard.

Les jurés ont considéré qu’Alexandre Baudry avait volontairement renversé le gendarme, ce qui fait de son crime un homicide volontaire. Selon l’avocat général, devant l’arme du gendarme, Alexandre Baudry« a donc riposté avec la sienne qui était la voiture ».

France Soir

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Le décès du gendarme Daniel Briere, fauché en 2012 par un jeune voleur de voiture, avait suscité un émoi national. Le procès d’Alexandre Baudry s’ouvre lundi à Nice.

Le meurtrier présumé du gendarme est un jeune homme de 23 ans, au profil de petit délinquant local, déscolarisé depuis la 3e, désœuvré dans son village de Peille (Alpes-Maritimes) dans l’arrière-pays niçois.

En janvier, le tribunal correctionnel de Nice l’a condamné à quatre ans de prison pour une série de onze cambriolages, mais aussi pour le vol de la voiture qui a servi d’arme de mort contre le capitaine Daniel Briere.

« Ce refus d’obtempérer, cette violence, ce meurtre, doivent être punis avec toute la sévérité que prévoit la loi. Les forces de l’ordre sont l’expression de cette loi. Ceux qui refusent de s’y soumettre lancent un défi à notre société », avait lancé Manuel Valls, dans l’ambiance très chargée en émotion de l’ancienne caserne du gendarme.

Daniel Briere était marié et père de deux enfants, dont un fils gendarme. Sa mort s’était en outre inscrite à l’époque dans une série noire pour les forces de l’ordre du département : un policier national était mort à Cannes, trois policiers municipaux avaient été blessés à Nice, par la faute de chauffards ivres.

Alexandre Baudry est sous le coup de nombreuses circonstances aggravantes. Il avait bénéficié cinq jours avant le drame d’une mise en liberté sous contrôle judiciaire. Il venait de purger 8 mois de prison préventive pour sa série de cambriolages. Il circulait aussi sans permis.

Ouest France