Var : Un ex-député UMP sera candidat aux législatives pour FN

Le Front national a investi un ancien député UMP, Jérôme Rivière, comme candidat pour les prochaines élections législatives dans la 6e circonscription du Var.

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Jérôme Rivière a été le directeur de campagne de Philippe De Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF) pour les élections européennes de 2009.

Conseiller régional en Provence-Alpes-Côte-d’Azur de 1998 à 2004, Jérôme Rivière a été député UMP des Alpes-Maritimes de 2002 à 2007 avant d’être exclu du parti présidé par Nicolas Sarkozy pour s’être présenté, pour les législatives de 2007, contre le candidat investi par l’UMP, Eric Ciotti. C’est lui que le Front national a choisi comme candidat pour les prochaines élections législatives dans la 6e circonscription du Var.

Se plaçant à droite de la droite, M. Rivière a indiqué s’être « opposé à Sarkozy sur plein de sujets », prônant notamment un accord avec le Front national et le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d’actes terroristes. M. Rivière a ensuite adhéré au MPF de Philippe de Villiers dont il a été le directeur de campagne pour les élections européennes de 2009.

CAMPAGNE SUR L’IDENTITÉ ET SOUVERAINETÉ

Inscrit comme avocat au barreau de Paris, il est devenu ensuite chef d’entreprise. Mais  « la politique est une passion », a-t-il expliqué. Le futur candidat qui représentera la FN aux législatives de 2017 dans la 6e circonscription du Var, sans toutefois prendre sa carte d’adhérent, mènera campagne sur « (s)es valeurs: identité et souveraineté ».  

France 3

Pédopornographie, agressions sexuelles: Éric Kempe, ex-adjoint (UMP) au maire mis en examen

Éric Kempe, l’ex-deuxième adjoint au maire de Téteghem, mis en examen dans une affaire de pédopornographie, a été placé en détention provisoire. Son contrôle judiciaire a été révoqué suite à des dénonciations d’agressions sexuelles sur des adolescents à Lille.

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Le 6 juin, Éric Kempe, l’adjoint à la Sécurité de la mairie de Téteghem, était placé en garde à vue et son domicile perquisitionné, dans le cadre d’une affaire de pédopornographie.

La justice le suspecte d’avoir échangé avec Stéphane Bak, un Grand-Synthois chef d’entreprise, des photos à caractère sexuel, mettant en scène des enfants. Dans ce dossier particulièrement sordide, Éric Kempe, qui avait reconnu les faits, avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Parmi les obligations que la justice lui avait fixées figurait l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.

L’adjoint, qui avait démissionné de ses fonctions aussitôt après les faits, était parti se « ressourcer », ou plutôt se faire oublier à Lille. La semaine dernière, dans le métro lillois, un adolescent s’est plaint d’avoir subi des attouchements et a dénoncé le comportement déviant d’un homme. Ce dernier a été interpellé. Il s’agissait d’Éric Kempe.

Alors qu’il était transporté au commissariat, une plainte était déposée par un adolescent disant avoir été victime d’une agression sexuelle de la part d’un homme rencontré sur Internet. Et de donner le nom de son agresseur présumé : Éric Kempe.

Les policiers lillois se sont vite aperçus que le Téteghemois faisait l’objet d’un contrôle judiciaire ordonné après l’affaire de pédopornographie dunkerquoise. Ils ont contacté le parquet de Dunkerque.

Les magistrats ont immédiatement ordonné la révocation de son contrôle judiciaire. Éric Kempe a été écroué vendredi dernier.

Il devra par ailleurs répondre des faits qui ont été dénoncés à Lille et qui ont fait l’objet d’ouvertures d’enquêtes pour agressions sexuelles sur mineurs.

La Voix Du Nord

Une militante FN au procès de Marine Le Pen « Les musulmans vous êtes des chiens »

Une altercation est survenue mardi dans les couloirs du palais de Justice de Lyon, peu après le départ de Marine Le Pen qui y était jugée pour ses propos controversés sur les prières de rue.

« Vous êtes des chiens, des barbares« , a lancé une sympathisante du Front national à une femme de couleur, ont constaté des journalistes de l’AFP

20 Minutes

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Communiqué du Collectif contre l’islamophobie en France

Le Collectif contre l’islamophobie en France exprime son étonnement face à la teneur du réquisitoire du Procureur lors de l’audience qui jugeait les propos de Marine Le Pen au sujet des prières de rue auxquelles ont été parfois contraints les fidèles musulmans en raison de l’insuffisance de places dans les lieux de culte.

Bernard Reynaud considère qu’« elle n’a fait qu’exercer sa liberté d’expression », alors même qu’elle met en relation, dans ses propos, les prières de rue avec l’Occupation. La succession des mots est très claire (les soldats, les blindés…). Il s’agit d’ennemis qui viennent occuper le territoire, d’ennemis qu’il faut combattre et ces ennemis, ce sont les musulmans.

« La violence du verbe fait partie du quotidien des politiques » a également affirmé le Procureur. Pour autant, on ne peut pas ignorer la responsabilité et l’impact de la rhétorique utilisée par le responsable d’un parti politique sur son auditoire et à plus forte raison lorsque celui-ci se revendique comme le premier parti de France.

L’avocat de Marine Le Pen a par ailleurs reconnu que les réquisitions du Procureur étaient très semblables aux arguments que la défense souhaitait développer.

Si Marine Le Pen, ses sympathisants et ses avocats défendent aujourd’hui avec ferveur les déclarations mises en cause, il apparaît inconcevable que le représentant de l’intérêt général en fasse autant.

Dans une France multiculturelle encore meurtrie par les événements de janvier, il appartient à tous de ne pas favoriser la normalisation d’un discours stigmatisant, créateur de peur et de division entre les citoyens français.

Dans l’attente du jugement qui sera rendu le 15 décembre prochain, le CCIF en appelle à une justice impartiale, fidèle aux valeurs françaises de respect de toutes les croyances et des libertés fondamentales inhérentes à tous, ainsi qu’au renforcement de la cohésion nationale.

CCIF

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Jean-Luc Mélenchon accuse la justice et le gouvernement de complaisance envers Marine Le Pen

L’ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi une indulgence du parquet à l’égard de Marine Le Pen quand celle-ci est jugée dans des affaires où elle risque l’inéligibilité, au soir d’une relaxe requise à Lyon dans l’affaire des prières de rue.

« J’affirme que Mme Le Pen est instrumentalisée par le système UMP (devenus Les Républicains, ndlr) d’un côté et d’autre part par le PS, parce que c’est son principal et unique argument de vente« . « S’il n’y a plus Mme Le Pen, il n’y a aucune raison de voter PS« , a-t-il conclu.

Agence France Presse