Ludovic prétendait avoir un cancer pour voler des personnes âgées

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Deux ans d’emprisonnement, avec sursis pour ce qui excède six mois ferme. Ludovic, 32 ans, est reconnu coupable de tous les vols à la ruse dont il devait répondre devant le tribunal de Mons. Y compris des vols qu’il contestait opportunément – quand, par exemple, une victime ne le reconnaissait pas formellement sur panel photo. Ses dénégations ne sont pas vraisemblables, ponctue le jugement.

Son mode opératoire était toujours similaire. Opérant entre avril et novembre 2015, toujours dans l’entité de Frameries, il sonnait chez des aînés de 70 à 83 ans, vivant seuls, handicapés moteur ou atteints de surdité. Pour abuser de leur crédulité, il disait être atteint d’un cancer, nécessiter une opération chirurgicale, pour lui ou pour son enfant ; il demandait à boire ; il cherchait un petit boulot….

Apitoyées devant son élocution qui trahit sa débilité légère, ces personnes se laissaient attendrir et offraient quelque argent avant de se rendre compte qu’il avait fait main basse sur d’autres montants parfois importants ou sur des bijoux ! Incarcéré depuis novembre 2015, Ludovic sera bientôt libéré mais, affublé d’un casier judiciaire, il aura intérêt à se tenir tranquille désormais !

La Province

Valéry passe à tabac une octogénaire, vole sa carte bleue et incendie sa voiture

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Le 11 janvier, une Fourmisienne âgée de 86 ans est agressée par un homme qui s’est introduit chez elle en cassant un carreau. Il la frappe avec une barre de fer et part avec plusieurs objets dont une carte bancaire – et le code, extirpé sous la menace. La voiture de la victime, une Mercedes, sera retrouvée dégradée par un incendie.

Ils sont deux à se retrouver devant les juges avesnois ce mercredi après-midi. L’un pour le vol et l’agression ; l’autre pour recel. Le premier, Valéry Decroix, 31 ans, reconnaît l’ensemble des faits qu’on lui reproche. Les menaces, les coups… Et avoir mis le feu à la voiture.

Le deuxième, âgé de 35 ans, avoue s’être rendu sur les lieux avec le premier. Il connaissait la victime – « j’y volais des œufs de poule quand j’étais petit » – mais nie toute implication dans le vol et les violences du 11 janvier. « J’ai entendu au secours, au secours ! alors j’ai eu peur et j’suis parti. Il est violent » dit-il à la barre en pointant Valéry Decroix du doigt.

Un homme de 34 ans, également poursuivi pour recel dans cette affaire, brille par son absence. Un peu comme l’élément qu’il avait récupéré du butin : une cafetière. « Il y a quelque chose d’abject dans ce dossier. On parle de l’agression d’une femme de 86 ans qui se sent protégée chez elle dit l’avocat de la victime Me Vincent Demory. Depuis cette agression, (ma cliente) a perdu son autonomie. Elle est aujourd’hui en structure, dépendante. »

Le procureur Bruno Sauvage rappelle que Valéry Decroix s’était déjà introduit chez la victime le 28 décembre 2015 pour y voler des objets : « Il y a 14 jours entre les deux faits, avec le même mode opératoire. La deuxième fois, on monte en puissance : il frappe sa victime avec une barre de fer d’1,20 m ! Il dépense 2 060 € avec sa carte bancaire, il brûle son véhicule. Il n’y a aucune circonstance atténuante. » Il requiert quatre ans de prison.

Valéry Decroix a écopé de deux ans de prison, à effectuer sur le champ. Les deux prévenus pour recel ont été condamnés à trois mois de prison.

La Voix du Nord

Mathieu et Stéphane dépouillent un homme de 95 ans sur son lit d’hôpital

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Mathieu Bintz, 26 ans, et Stéphane Jovanovic, 31 ans, se tenaient côte à côte ce jeudi dans le box de la salle d’audience du tribunal d’Epinal. Les compères, au casier judiciaire fleuri, étaient jugés en comparution immédiate parce que le 14 mars, à l’hôpital de Saint-Dié, ils ont commis un vol dans une chambre.

C’était en début d’après-midi. « Je venais comme tous les mois chercher mon traitement pour mon problème de toxicomanie », explique le plus jeune des deux. Ils se sont emparés d’un portefeuille contenant deux billets de 50 euros ainsi qu’une sacoche renfermant 10 euros.

Et ce, sous les yeux du propriétaire, un vieil homme de 95 ans qui a crié pour alerter le personnel soignant pendant que les auteurs prenaient la fuite. « Vous avez fait quoi de ces 100 euros ? », demande la présidente Girod. « On a acheté un gramme de cocaïne », avoue Bintz.

Dans la nuit qui a suivi et le lendemain, Jovanovic, seul, a commis trois autres méfaits. A chaque fois il a dérobé un sac à main « dans l’objectif d’y trouver du numéraire », a expliqué son conseil, Me Larrière.

Le tribunal a condamné Bintz à quatre mois d’emprisonnement. Peine qui pourra être exécutée sous surveillance électronique. Jovanovic a écopé de huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

Vosges Matin

David tabasse un vieil homme de 75 ans « Sale bougnoule, tu n’as rien à faire dans mon pays »

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Derrière son volant, David faisait de grands gestes et lançait de gros jurons, au point que la victime, en regardant son rétroviseur, a cru qu’elle avait accroché l’auto de David.

Bouchaib (75 ans) est sorti de son auto, il a regardé son pare-chocs et a lancé un signe à David pour lui dire que tout était en ordre. Mais au lieu de quitter les lieux, ce dernier est sorti de sa voiture comme une furie. «  Pour lui, c’était une belle journée pour casser de l’Arabe  », avait commenté Me Tounkara, avocat de la partie civile lors de l’audience.

En plus de cogner violemment la victime avec ses poings, David lançait des injures à caractère raciste. «  Sale bougnoule, tu n’as rien à faire dans mon pays  », gueulait David, qui avait bu de la bière. Et il claquait la tête du septuagénaire sur le sol. Celui-ci doit la vie à des gens qui se sont courageusement interposés.

David s’est ensuite rendu dans un café de la galerie commerciale, histoire de calmer ses nerfs en tapant ses poings dans les murs des toilettes avant de vider une ou deux chopes. Il est revenu sur les lieux de l’altercation en emportant une chaise, qu’il allait claquer sur la tête de Bouchaib, pour l’achever probablement. Fort heureusement, un agent de sécurité est intervenu à temps.

Emmené aux urgences, Bouchaib a passé sept jours à l’hôpital. Son visage a perdu la couleur bleue mais l’homme a souffert de maux de tête et de perte d’équilibre. La conduite est finie pour lui. Un dommage provisionnel de 2.000 euros lui a été attribué par le tribunal.

Avec une peine de douze mois de prison avec sursis, David D. (38 ans) s’en sort plutôt bien.

Nord Eclair

André tabasse un septuagénaire pour une histoire de taille de rosiers

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Le 22 avril dernier, David, un homme de 76 ans, taille les rosiers de la résidence HLM où il habite, à Sainte-Geneviève-sur-Argence. André, qui habite au même endroit, vient le voir, s’opposant à cette taille.

Une dispute s’amorce, suivie de coups. « J’étais énervé car les rosiers avaient plein de bourgeons», explique André, sous curatelle, dont l’expertise psychiatrique a démontré un caractère psychorigide et une dépendance à l’alcool.

Ces violences ont valu à la victime une incapacité temporaire de travail de quarante-cinq jours, comme le rappellera Me Berger qui plaide pour elle : «S’occuper des rosiers était une passion pour mon client. Aujourd’hui, après un important traumatisme à une hanche, il a beaucoup de difficultés à marcher».

Le tribunal le condamne à un mois de prison avec sursis et ordonne un renvoi sur intérêts civils pour les dommages et intérêts, qui seront fixés après une nouvelle expertise médicale de la victime.

La Dépêche

Renaud s’introduit chez une octogénaire, soulève sa jupe et l’agresse sexuellement

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Renaud Lamiaux, Isberguois de 28 ans se défend seul face aux juges. Le vol de deux bouteilles de whisky et d’un peu d’argent dans deux maisons de la rue Roger-Salengro, il ne les nie pas, lui qui a déjà été condamné douze fois, souvent pour des vols.

Quand il est entré dans une maison d’une impasse voisine et qu’il s’est enfermé dans la salle de bain. Jusqu’à ce que l’occupante des lieux, une femme de 86 ans, entre. Là, il lui a soulevé la jupe et lui a mis les mains aux fesses. C’est une infirmière, arrivée entre-temps, qui l’a mis en fuite.

La seule explication qu’il trouve, c’est son état ce jour-là, lui qui avait pris une dizaine de Lexomil, bu deux litres de whisky avec un copain et fumé quelques joints. « L’ennemi, c’est l’alcool », ajoute-t-il en expliquant qu’il se tenait à carreau jusqu’à la fin de son contrat, en août, après quoi il a retrouvé ses mauvaises fréquentations et la bouteille.

Face à « cette incompréhension générale avec un périple aviné sans aucun respect pour qui que ce soit », faisait écho aux outrages et à la rébellion face aux gendarmes qui l’ont vite interpellé, le procureur veut bien croire que l’Isberguois a un trou noir.

S’il estime qu’il a « besoin d’une porte de sortie », il pense qu’un emprisonnement est malgré tout nécessaire. Il a requis un an de prison plus la révocation d’un sursis de 6 mois. Avec un maintien en détention et une inscription au fichier des délinquants sexuels.

Les juges ont suivi les réquisitions du procureur et accordé 500 € à un gendarme, seule victime à s’être constituée partie civile.

La Voix du Nord

2 individus de « type européens » tentent de dépouiller un homme de 87 ans a son domicile

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Un homme de 87 ans a été victime d’une tentative de vol par fausse qualité, aujourd’hui jeudi en fin de matinée à Maisons-Laffitte. Un individu s’est présenté au domicile de l’octogénaire, avenue Carnot, et a prétexté venir pour réaliser des travaux en sous sol dans le jardin.

Lorsque le vieil homme est revenu dans sa maison, il s’est trouvé en présence d’ un inconnu, habillé de sombre, de type européen en train de fouiller le domicile. L’individu lui a présenté une carte de police et a expliqué au propriétaire qu’il venait d’être cambriolé. Voulant vérifier si rien ne lui avait été volé, le pseudo policier lui a demandé où se trouvait son argent.

Au moment où le faux agent des eaux est revenu au domicile, la victime a réalisé qu’elle était victime d’une escroquerie et est sortie immédiatement afin de demander de l’aide. Démasqués, les deux individus ont alors pris la fuite, sans rien voler.

Info Yvelines

Emmanuel volait les personnes âgées pour payer sa drogue

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Parfois, il disait être un agent des eaux, venu constater le niveau de calcaire dans les robinets. Parfois, il disait être un vendeur de livres. Parfois, il réussissait à dérober un chéquier, soixante euros, quarante euros. Et une fois, Emmanuel Thellier a reçu «  des objets de sûreté pour les poignets  », comme l’indique le président du tribunal correctionnel. Face à lui, personne à la barre.

Emmanuel Thellier n’est pas venu s’expliquer pour ces quatre vols, deux tentatives de vol commis à chaque fois sur des personnes vulnérables, à savoir des personnes âgées. Ses victimes ont 85 ans, 88 ans, 92 ans, 83 ans et 98 ans.

«  Il a profité de leur vulnérabilité liée à leur grand âge pour soutirer ce qu’il pouvait, obnubilé par son besoin d’acheter de l’héroïne. », relève la substitut du procureur.

Ce Saint-Quentinois âgé de 50 ans, est un consommateur d’héroïne et n’avait pas d’argent. Par ruse, il a monté ses vols. «  Un panoramique avec les yeux  », et il dérobait ce qu’il pouvait.

Deux des victimes se sont portées partie civile. L’une par courrier confie avoir été profondément choquée. L’autre au travers de son avocat ne cache pas non plus son préjudice. «  Elle l’a immédiatement reconnu. Je la cite Je le reconnais cet enfoiré, il était dans mon salon, il y a six mois alors que j’étais aux toilettes  », relève maître Marc Antonini, l’avocat d’une des parties civiles.

Le prévenu était déjà connu des policiers pour des faits similaires. C’est en plein flagrant délit qu’il a été interpellé. Le tribunal a condamné Emmanuel Thellier à six mois de prison ferme et l’obligation des victimes à hauteur de 800 euros.

Courrier Picard