Rémy Rayé, assistant parlementaire de Marion Maréchal-Le Pen, condamné par la justice pour injure

Un conseiller départemental Front national du Vaucluse a été condamné, mercredi 22 mars, à 6 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse) pour avoir injurié le sénateur, Les Républicains, Alain Milon, rapporte France Bleu Vaucluse.

Sur le blog départemental du FN, Rémy Rayé avait qualifié le sénateur de « Dr Mengele des socialistes » en référence au médecin nazi qui a mené des expérimentations médicales meurtrières dans le camp d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale. Rémy Rayé reprochait à Alain Milon d’avoir voté avec la gauche contre un amendement défavorable à l’ouverture de salles de shoot.

France Info

FN : Florian Philippot insulte la sœur d’un journaliste

Directeur d’études à l’Ifop, le frère de Florian Philippot collabore avec le FN

 

Damien Philippot, directeur d’études à l’Ifop et frère de Florian, joue-t-il un rôle politique ? Voilà une question qui fait perdre son calme au vice-président du FN. Extrait du « Mazarin de Marine », un « Document de Complément d’enquête » qui fait le portrait de Florian Philippot.

France TV


Interrogé sur le rôle politique de son frère au sein du FN, Florian Philippot a répondu… en insultant la sœur du journaliste.

 

Dans un reportage d’Envoyé spécial diffusé jeudi 13 octobre sur France 2 et consacré au vice-président du FN, le téléspectateur a eu l’occasion d’assister à une scène surréaliste où Florian Philippot s’en prend personnellement au journaliste qui a le malheur de lui poser la question de trop. À savoir : « Lors de votre première rencontre avec Marine Le Pen, vous n’êtes pas seul ? »

Ce n’est pas la première fois que Florian Philippot s’agace lorsque quelqu’un mentionne son frère et l’éventuel rôle, ou lien, de celui-ci avec le Front national. Comme le rappelle Le Lab, le journaliste du Monde Abel Mestre a lui aussi été témoin de la colère de Florian Philippot sur le sujet. La seule mention de Damien Philippot avait valu au journaliste du quotidien du soir d’être accusé de vouloir détruire la carrière du cadre de l’Ifop. « Je ne l’avais jamais vu comme ça : il s’énerve, il se lève, il se rassoit. Il me dit que je vais détruire la carrière de quelqu’un. […] Et puis pendant des semaines, après, il ne me répondait plus au téléphone, il m’ignorait. »

Il faut dire que la fratrie Philippot avait été particulièrement échaudée par les propos de Jean-Marie Le Pen accordés au Point au mois de mars dernier. Le fondateur du FN accusait alors Florian et Damien Philippot d’être directement responsables de son éviction du parti.

« Je vois derrière tout cela la patte de Damien Philippot, car Florian Philippot n’est pas seul, ils sont deux », affirmait alors Jean-Marie Le Pen. « Damien est un dirigeant de l’Ifop, c’est un sondagier. Or, les sondages sont un instrument de manipulation, aussi bien des individus que des collectivités. »

Le Point

 » Vous, les sales bougnoules… »: Un pompier volontaire pris à parti lors d’une intervention

pompier plage

Karim Bazzah, 47 ans, est pompier volontaire depuis 20 ans et maître-nageur sauveteur sur les plages de Bormes. Il est aussi animateur à la mairie de Bormes-les-Mimosas, il intervient dans les centres de loisirs et les activités périscolaires.

Samedi dernier, il était chef de poste et assurait avec trois autres collègues la surveillance des baigneurs sur la plage de La Favière.

«Nous sommes partis en patrouille pédestre avec un collègue le long de la plage. C’est là que nous avons vu un couple d’une soixantaine d’années avec un berger allemand qui était détaché. Nous nous sommes donc approchés d’eux pour leur rappeler que les chiens sont interdits sur la plage. Très vite, la femme a haussé le ton, a commencé à parler de burkini, dire que l’on ferait mieux de s’occuper de la plage qui était sale. Je lui ai indiqué que nous n’étions pas là pour verbaliser, mais l’informer de la réglementation. Et là, je me suis fait gravement insulter puisqu’elle a commencé à dire «  Vous, les sales bougnoules… «  J’ai interrompu l’échange en lui disant que cela suffisait et que j’allais porter plainte. Ce qu’elle m’a encouragé à faire, ajoutant «Allez-y, j’ai le bras long, je connais maître V…»

Prévenue, la police municipale est venue sur la plage, et a relevé l’identité de la personne. «Sur le coup, j’ai encaissé et la journée s’est poursuivie. Nous avions déjà eu un début de noyade le matin, donc j’étais très concentré sur la surveillance. Et puis quand je suis rentré dans ma voiture, tout est remonté et je me suis senti très mal.»

De retour à la caserne, le pompier choqué est très entouré par ses collègues et sa hiérarchie. «On m’a dit qu’il fallait porter plainte. Que l’on ne pouvait pas laisser passer ça. Alors je suis allé porter plainte à la gendarmerie le lendemain matin. Et j’ai été pris très au sérieux.»

Les gendarmes convoqueront la femme à se présenter, elle a été entendue.

Le dossier a été transmis au procureur qui a décidé d’un rappel à la loi. Ce que le pompier accepte difficilement: «Je suis Français, je suis dans l’exercice de mes fonctions, et cela ne représente rien. Je vis très mal ce qui s’est passé, et je ne m’attendais pas réagir ainsi car je suis quelqu’un de fort habituellement. Mais je me sens meurtri et je ne dors plus.»

Malgré tout, le pompier a reçu un soutien immédiat et fort de sa hiérarchie.

Nice Matin

Cible d’un torrent d’injures racistes, l’actrice Leslie Jones ferme son compte Twitter

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L’actrice américaine Leslie Jones, actuellement à l’affiche du nouveau film S.O.S. Fantômes, a fermé son compte Twitter après avoir reçu une bordée de messages « ignobles » à caractère raciste, a-t-elle fait savoir.

Dès la sortie vendredi dernier du long-métrage aux Etats-Unis, l’actrice américaine Leslie Jones a été inondée de tweets contenant des insultes racistes, l’accusant notamment d’être moche et la comparant à Harambe, un gorille mâle du zoo de Cincinnati (Ohio, nord) qui a dû être tué en mai après la chute d’un garçonnet dans son enclos.

« Je quitte Twitter ce soir avec les larmes aux yeux et le coeur très triste. Tout ça parce que j’ai fait un film. Vous pouvez détester le film mais la merde que j’ai reçue aujourd’hui… c’est pas bien », a indiqué lundi soir l’actrice, qui se produit habituellement dans l’émission Saturday Night Live.

Le flot d’insultes a débuté dès la sortie du film, salué par les critiques mais dénigré par des hommes ayant accusé ses vedettes féminines de ne pas être drôles et d’avoir ruiné leurs souvenirs d’enfance. Le premier S.O.S. Fantômes est sorti en 1984. Un troll lui a écrit: « Ne laisse pas l’échec de #Ghostbusters te plomber le moral. Tu es parfaite pour jouer le rôle principal dans un film sur Harambe« .

Challenges

Robert Ménard condamné par la justice pour avoir insulté un professeur

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Le tribunal de Béziers a rendu, ce mercredi 13 juillet, son délibéré dans l’affaire qui opposait Maxime Tamayo, un instituteur de l’école George-Sand à Robert Ménard, le maire de Béziers. Ce dernier a été reconnu coupable d’avoir traité l’instituteur de “Petit con”.

Pour cela il a été condamné à 500 € d’amende avec sursis, 1 € de dommages et intérêts et 500 € de frais de justice. L’ensemble des exceptions de nullité ont été rejetées.

Sud Ouest

Rugby : Yannick Larguet victime d’injures racistes pendant un match de la part d’adversaires

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Lors d’une rencontre le 3 avril dernier, face à l’équipe de Balma, deux d’entre eux ont proféré des insultes racistes, doublées d’autres provocations, envers le capitaine du club de l’agglomération toulousaine ainsi que de son flanker rapporte le site Rugbyrama.

Si l’arbitre de la rencontre n’a fait aucun rapport, n’ayant pas été témoin directement des propos tenus par les joueurs, le président du club de L’Isle-Jourdain leur a demandé des explications après avoir reçu un courrier du capitaine balmanais.

Ces derniers n’ont pas nié et le président a présenté officiellement ses excuses au club adverse ainsi qu’aux victimes des injures.

Racisme aussi au haut niveau

Une affaire qui a suscité la réaction de vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment celles de l’ancien capitaine du XV tricolore et joueur du Stade toulousain, Thierry Dusautoir.

Le racisme dans le monde du ballon ovale existe, comme dans les autres sports. Certains joueurs de haut niveau y ont été confrontés, comme l’ancien joueur du Biarritz Olympique, Serge Betsen.

20 Minutes

Alcoolisée, Marine le Pen insulte des policiers et les « bougnoules », elle perd son procès

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La présidente du FN Marine Le Pen a été définitivement déboutée mardi d’une action en diffamation contre Le Canard Enchaîné, qui affirmait qu’elle aurait injurié des policiers en 2003 lors d’une soirée arrosée, selon une décision de la Cour de cassation consultée par l’AFP.

Dans une édition spéciale des « Dossiers du Canard Enchaîné » de juillet 2011, le journal satirique revenait sur l’incident qui aurait eu lieu dans la soirée du 20 février 2003, chez un ancien leader du GUD (Groupe union droit, une organisation étudiante d’extrême droite) dans le XVIe arrondissement de Paris.

Le Canard écrivait que c’était une Marine Le Pen « passablement éméchée » qui avait ouvert la porte aux policiers appelés pour tapage nocturne. Le journal faisait état d’injures à l’encontre des fonctionnaires, attribuées à Marine Le Pen ainsi que la phrase « il est plus facile de s’en prendre à de bons Français qu’aux bougnoules ».

L’article précisait ensuite que l’intéressée affirmait que « tout cela est totalement faux ». En première instance comme en appel, elle avait été déboutée, la justice ayant retenu la bonne foi du Canard enchaîné.

La présidente du parti d’extrême-droite avait formé un pourvoi, qui a été rejeté mardi par la Cour de cassation.

Le Point

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Accueil des SDF : « Salope », « ils vont égorger nos enfants », les habitants du 16ème dérapent

« Même ma femme dit qu’ils vont égorger nos enfants »

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L’argument écologique est le plus fréquent parmi les opposants au projet. « Sur le plan environnemental c’est catastrophique, cette décision est purement idéologique », affirme Marc Rassiat, « ils construiraient avenue Foch juste pour emmerder le bourgeois« .

Plusieurs habitants du XVIe arrondissement ont néanmoins fait le déplacement pour soutenir l’accueil des migrants. « C’est à nous, les riches, d’aider les pauvres », s’offusque une homme d’une cinquantaine d’années, « même ma femme dit qu’ils vont égorger nos enfants, c’est la même réaction chaque fois qu’on essaie de mettre en place des logements sociaux dans le XVIe ».

Midi Libre


«fils de pute», «salope»… les habitants du chic 16e énervés contre l’installation d’un centre SDF

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Vingt-cinq minutes : c’est le temps qui a suffi aux riverains du très chic arrondissement parisien pour interrompre une réunion consacrée à un projet de centre d’hébergement d’urgence, après des dérapages en tous genres.

«Escroc», «fils de pute», «menteur», «collabo», «stalinien», «vendu», «salopard», «salope», «caca» : c’est la liste, non exhaustive, des insultes et insanités proférées en moins de vingt-cinq minutes par les habitants du XVIe arrondissement de Paris venus assister à une réunion d’information sur un projet de centre d’hébergement d’urgence.

Pas question, pour ces riverains, de voir s’ouvrir d’ici l’été un centre d’hébergement d’urgence pour 200 personnes en bordure du bois de Boulogne. L’argument de la solidarité parisienne ne prend pas. Peu importe que le très chic XVIe arrondissement ne compte aujourd’hui qu’une vingtaine de places d’accueil, quand d’autres en ont plusieurs centaines.

Bronca pour Brocas

Irritée par les vociférations de la salle,  la préfète de Paris Sophie Brocas menace d’«arrêter de parler». Cris de joie : «Oui ! Oui !» Quelques instants plus tard, elle tente de rassurer le public avec cet argument étrange : «Je le dis avec la plus grande fermeté : il n’y aura pas de migrants dans ce centre, de personnes qui viennent d’Afrique et d’ailleurs.» Peine perdue, les SDF n’émeuvent guère plus la foule. Qui redouble de protestations. «Mettez-les à Calais», lance un homme. Certains sortent des sifflets, d’autres entonnent des «Hidalgo démission !».

Les «débats» durent à peine depuis quinze minutes quand les travées latérales sont envahies par des militants encore plus excités. Les insultes fusent. Un homme traite la préfète de «salope», un autre s’en prend à Claude Bartolone, qualifié de «salopard».

«Escroc, fils de pute !»

Face à la tension croissante, le président de l’université Dauphine tente de ramener le calme. «Est-ce que vous vous rendez compte du spectacle que vous donnez aux étudiants ?» Pour seule réponse fuse un «connard». «Je suis votre hôte, un minimum de respect s’il vous plaît !» Quelques secondes plus tard, Laurent Batsch décide d’interrompre la réunion. «Je suis garant de la sécurité», se justifie-t-il. Réaction d’un poète : «Escroc, fils de pute !»

Un vieil homme en est sûr, l’interruption de la réunion est une «combine». Il se lance dans une diatribe contre les journalistes, qui «sont comme la police». A quelques pas de là, Florent ne décolère pas contre ce «nouveau Sangatte qu’on veut nous imposer au bois de Boulogne». «Les gens du quartier ont dépensé un argent fou pour acheter leur appartement et on va leur mettre des Algeco sous le nez», s’énerve-t-il.

Sur le fond, Enguerrand redoute l’arrivée de nouveaux arrivants dans le quartier. «Cette population de migrants va trouver dans l’arrondissement un corps étranger», estime-t-il. Catherine, elle, suppute que les SDF et «leurs chiens» vont «installer leurs tentes» dans le coin.

Libération

Un militant FN oublie son micro et traite les journalistes de «bande de chiens»

L’équipe de France 3 Poitou-Charentes n’en a pas cru ses oreilles. Alors qu’ils interviewaient des militants FN dans la Vienne lundi dernier, les journalistes ont demandé aux deux hommes de marcher côte à côte dans le but de tourner des plans d’illustration.

L’un des militants, Patrick Martinet, s’est alors laissé aller à quelques commentaires désobligeants. « Marchez pas trop vite pour qu’ils aient le temps de filmer correctement, cette bande de chiens », persifle-t-il. « Est-ce qu’on a le droit de leur donner une prime ou c’est eux qui nous en donnent une ?

Pour passer à la télé, c’est quand même gratuit, c’est dommage ! » Le militant FN pensait qu’il était trop loin pour que les journalistes l’entendent… mais il avait oublié que son acolyte portait un micro-cravate !

Une des journalistes a posté la vidéo compromettante sur Twitter avec le hashtag ironique #bandedechiens.

La Dépêche

Yoann Gillet, élu FN condamné pour injures publiques

Yoann Gillet FN condamne injure publique gard

Le secrétaire départemental du FN dans le Gard, Yoann Gillet, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Nîmes à 1.500 euros d’amende pour injures publiques à l’encontre du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier (LR).

Yoann Gillet, également élu à la ville de Nîmes et Nîmes métropole, avait notamment qualifié le sénateur-maire Jean-Paul Fournier de « sous-merde » et de « sous-maire », lors d’un conseil, en décembre 2014.

France 3