Accueil des SDF : « Salope », « ils vont égorger nos enfants », les habitants du 16ème dérapent
« Même ma femme dit qu’ils vont égorger nos enfants »
L’argument écologique est le plus fréquent parmi les opposants au projet. « Sur le plan environnemental c’est catastrophique, cette décision est purement idéologique », affirme Marc Rassiat, « ils construiraient avenue Foch juste pour emmerder le bourgeois« .
Plusieurs habitants du XVIe arrondissement ont néanmoins fait le déplacement pour soutenir l’accueil des migrants. « C’est à nous, les riches, d’aider les pauvres », s’offusque une homme d’une cinquantaine d’années, « même ma femme dit qu’ils vont égorger nos enfants, c’est la même réaction chaque fois qu’on essaie de mettre en place des logements sociaux dans le XVIe ».
«fils de pute», «salope»… les habitants du chic 16e énervés contre l’installation d’un centre SDF
Vingt-cinq minutes : c’est le temps qui a suffi aux riverains du très chic arrondissement parisien pour interrompre une réunion consacrée à un projet de centre d’hébergement d’urgence, après des dérapages en tous genres.
«Escroc», «fils de pute», «menteur», «collabo», «stalinien», «vendu», «salopard», «salope», «caca» : c’est la liste, non exhaustive, des insultes et insanités proférées en moins de vingt-cinq minutes par les habitants du XVIe arrondissement de Paris venus assister à une réunion d’information sur un projet de centre d’hébergement d’urgence.
Pas question, pour ces riverains, de voir s’ouvrir d’ici l’été un centre d’hébergement d’urgence pour 200 personnes en bordure du bois de Boulogne. L’argument de la solidarité parisienne ne prend pas. Peu importe que le très chic XVIe arrondissement ne compte aujourd’hui qu’une vingtaine de places d’accueil, quand d’autres en ont plusieurs centaines.
Bronca pour Brocas
Irritée par les vociférations de la salle, la préfète de Paris Sophie Brocas menace d’«arrêter de parler». Cris de joie : «Oui ! Oui !» Quelques instants plus tard, elle tente de rassurer le public avec cet argument étrange : «Je le dis avec la plus grande fermeté : il n’y aura pas de migrants dans ce centre, de personnes qui viennent d’Afrique et d’ailleurs.» Peine perdue, les SDF n’émeuvent guère plus la foule. Qui redouble de protestations. «Mettez-les à Calais», lance un homme. Certains sortent des sifflets, d’autres entonnent des «Hidalgo démission !».
Les «débats» durent à peine depuis quinze minutes quand les travées latérales sont envahies par des militants encore plus excités. Les insultes fusent. Un homme traite la préfète de «salope», un autre s’en prend à Claude Bartolone, qualifié de «salopard».
«Escroc, fils de pute !»
Face à la tension croissante, le président de l’université Dauphine tente de ramener le calme. «Est-ce que vous vous rendez compte du spectacle que vous donnez aux étudiants ?» Pour seule réponse fuse un «connard». «Je suis votre hôte, un minimum de respect s’il vous plaît !» Quelques secondes plus tard, Laurent Batsch décide d’interrompre la réunion. «Je suis garant de la sécurité», se justifie-t-il. Réaction d’un poète : «Escroc, fils de pute !»
Un vieil homme en est sûr, l’interruption de la réunion est une «combine». Il se lance dans une diatribe contre les journalistes, qui «sont comme la police». A quelques pas de là, Florent ne décolère pas contre ce «nouveau Sangatte qu’on veut nous imposer au bois de Boulogne». «Les gens du quartier ont dépensé un argent fou pour acheter leur appartement et on va leur mettre des Algeco sous le nez», s’énerve-t-il.
Sur le fond, Enguerrand redoute l’arrivée de nouveaux arrivants dans le quartier. «Cette population de migrants va trouver dans l’arrondissement un corps étranger», estime-t-il. Catherine, elle, suppute que les SDF et «leurs chiens» vont «installer leurs tentes» dans le coin.
chacun son ghetto ! so so solidarité !
J’aimeJ’aime
Mmmm est-ce que les nobles ne réagissaient pas comme ça avant la révolution française?
J’aimeJ’aime
On en attendait pas moins!
J’aimeJ’aime
Ces gens sont puants de mauvaise foi. Quand ils disent que la mairie les met devant le fait accompli, est-ce qu’ils ne font pas la même chose quand il s’agit de poser un aéroport, une carrière ou usine d’extraction de gaz de schiste ? Ils imposent leurs investissements à une population à qui ils font subir la dévaluation de leur maison et dégrade leur environnement. Ce sont ces même nobles qui nous mènent à la crise.
J’aimeJ’aime
elle et bel la france dans la galére comme dans lopulence chacuns veux garder ces priviléges quel honte a nous ont auraient pas mieux fait a une certaine période les pauvre ensemble,riche ensemble sdf ensemble quel beau pay quan on pense que tous les francais sont fiere et bien jai de plus en plus souvent honte détre francais désoler si je pe choqué mai c la stricte vérité
J’aimeJ’aime
est bien une propriete de plusieurs millions d euro vaudra plus 400.000 euro voila ce que vaudra plus possible de vendre comme a calais un bien achetai une 250.000 vaut 80.000 euro aujourd hui est encore faut courrir apres l acheteur
J’aimeJ’aime
Lamentable…quelle misère intellectuelle pour des gens qui se disent surement bien éduqués!
J’aimeJ’aime
BOURGEOIS bien propres sur eux et qui vont à la messe tous les dimanches et au catéchisme les enfants. Se rendent-ils compte que leur comportement leur coupe les voies de leur paradis, les mettent au ban de leur croyance ? Ce sont des imposteurs de la Foi catholique qu’ils revendiquent pourtant
J’aimeJ’aime
ben une bonne chose mais y a un hic ..c’est bien beau de aider les gens mais dans le 16 eme sa va être dur pour eux car tout est plus cher au moins dans les banlieues on les regarderas pas comme des mendiants, voleurs nous ont connais la misère bande de bourgeois de merde .
J’aimeJ’aime
Je ne pense pas que ce soit une bonne chose que de faire s’affronter des contraires, ne serait-ce que pour la sécurité des SDF. C’est pas sérieux.
J’aimeJ’aime
Ping : NEWSLETTER – Mon Cul s’est fait hacker… | MONCUL.ORG
Étrange tout de même lorsque nous avions besoin de mains d’oeuvres étrangères nous sommes allés les coloniser et comme cela nous a pas suffît nous les emmenane a coup de pied jusqu’ ici et les maintenant dans les guettos…
aujourd’hui nous crions telles des petites truies contre les problèmes que nous avons nous -même provoqués.
J’aimeJ’aime