Meurtre cannibale: l’ex militaire Jérémy Rimbaud ne sera pas jugé

Jérémy Rimbaud cannibale

Le meurtre cannibale de Nouilhan (65) le 14 novembre 2013 ne sera pas jugé. La juge d’instruction paloise saisie du dossier a rendu une ordonnance qui doit conduire à déclarer Jérémy Rimbaud irresponsable de ses actes.

Le 14 novembre 2013, le jeune homme de 27 ans avait tué à coups de barre de fer un agriculteur de 90 ans à Nouilhan, dans les Hautes-Pyrénées. Il l’avait ensuite éventré avec un couteau, lui arrachant le cœur et la langue, qu’il avait mangés avec des haricots trouvés dans le réfrigérateur de la victime. Il avait également agressé un autre habitant au cours de sa fuite.

Il avait mangé le cœur et la langue avec des haricots trouvés dans le réfrigérateur de la victime

Jérémy Rimbaud, ancien militaire traumatisé après un séjour en Afghanistan, avait été interpellé quelques minutes plus tard et placé en garde à vue. Le jeune homme avait rapidement été placé en hôpital psychiatrique du fait de l’incongruité de ses explications.

Mis en examen des chefs d’assassinat et tentative d’assassinat, l’ancien militaire est depuis lors hospitalisé d’office dans l’unité pour malades difficiles de Cadillac (33). L’instruction a suivi son cours.

En mars 2015, un premier collège d’experts psychiatres avait conclu à un trouble ayant aboli son discernement. Un second collège a émis des conclusions identiques. C’est cette confirmation qui a conduit la juge à rendre son ordonnance.

Ouest France

Un autrichien ébouillante sa fille de 2 ans avec une eau à 60°C pour la punir

Un père autrichien de 28 ans a été condamné ce vendredi à une peine d’emprisonnement de quatre ans et demi ferme pour avoir ébouillanté sa fille de 2 ans pour la punir.

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L’homme avait infligé à la petite Léonie une douche bouillante, avec une eau à 60°C, de plusieurs secondes. Il avait ensuite laissé sa fille agoniser et l’avait emmené à l’hôpital 28 heures après les faits (qui remontent à novembre 2014). La petite fille avait finalement succombé à ses blessures sur son lit d’hôpital. Son père a expliqué, lors de son procès, l’avoir ébouillanté par mégarde. En effet, il avait l’habitude de la punir avec de l’eau glacée…

La mère de l’enfant a écopé d’un an de prison avec 8 mois de sursis pour complicité et non assistance à personne en danger.

Le Dauphine

Les Pavillons-sous-Bois : Serge affamait et faisait dormir ses deux garçons au sous-sol

Ce vendredi, la cour d’appel de Paris rouvre, après deux renvois, le dossier des enfants maltraités de Pavillons-Sous-Bois. Le 21 avril 2013, la police découvrait dans le sous-sol miteux d’un logement de Pavillons-Sous-Bois deux matelas empestant l’urine et cernés d’immondices.

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C’est là que dormaient deux enfants de 8ans et 12ans. Enfermés à double tour par leur père qui vivait au dessus avec sa compagne et l’enfant de celle-ci. Parfois, les coups pleuvaient. Ils ne mangeaient pas toujours à leur faim.

Pour ces actes de maltraitance dénoncés au commissariat de Bondy par l’aîné des petits garçons, le père, Serge B., 41 ans, a été condamné à quatre ans de prison ferme en mars 2015. Sa compagne a écopé de trois ans ferme. Le père maltraitant a depuis bénéficié d’une mesure de liberté après avoir purgé huit mois de prison.

Les juges resteront-ils sur cette impression ? Serge B. encourt cinq ans de prison.

Le Parisien

Christine violée et brûlée sur un bûcher par un « électron libre d’extrême droite » ?

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Le meurtre de la champignonnière, c’est le titre du livre écrit par Michel Leurquin qui vient d’être publié. L’auteur y évoque les principales pistes qui ont été explorées concernant ce crime non élucidé des années 1980. Il émet aussi une nouvelle hypothèse sur cette affaire qui reste l’un des plus grands mystères criminels belges de ces trente dernières années. Il nous en parle.

On avait appelé ce crime le «meurtre de la champignonnière» du nom de l’endroit où la victime, Christine Van Hees, avait été découverte. En février 1984, le corps de cette adolescente de 16 ans avait été retrouvé, brûlé sur un bûcher, dans les caves d’une champignonnière désaffectée à Auderghem. La jeune victime avait été violée, torturée et enfin brûlée. Un crime atroce… Et impuni! La justice a en effet refermé ce dossier en 2014.

En trente ans d’enquête, rien n’a permis d’élucider l’affaire. Et pourtant plusieurs pistes sérieuses avaient été explorées. «Il y a eu la piste du milieu punk qui a accaparé les enquêteurs pendant trois ans. Cinq personnes de ce milieu avaient été interpellées et une avait avoué le crime. Mais après vérifications, les enquêteurs avaient constaté que cette personne ne pouvait pas être à l’endroit des faits puisqu’elle avait été localisée ailleurs, loin de là», nous raconte Michel Leurquin.

«Ensuite, en 1996-1997, l’enquête avait été relancée sur base d’informations provenant du dossier Dutroux. L’une des personnes que l’on a appelées les «témoins x» a affirmé avoir assisté au meurtre de Christine Van Hees. Mais on a pu vite se rendre compte que cette femme qui avait fait cette déclaration était une sorte d’affabulatrice», poursuit notre interlocuteur.

Un crime politique?

«J’évoque toutes ces pistes dans mon livre, puis je fais part d’une nouvelle hypothèse, mon hypothèse», expose Michel Leurquin. «Je pense à un crime qui aurait été plutôt de nature politique, commis par ce que j’appelle un «électron libre des milieux d’extrême droite».

La Capitale

Poussins broyés vivants : Daniel relaxé et écope d’une amende

Le tribunal correctionnel de Brest a condamné mardi 8 mars le couvoir St François à Saint-Hernin (Finistère) à une amende de 15.500 euros, et son propriétaire à 3500 euros, pour des actes de cruauté envers des poussins, après une plainte déposée par l’association de défense des animaux L214.

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Une peine de six mois de prison avec sursis avait été requise à l’encontre du président du couvoir mais le tribunal a décidé la relaxe de Daniel Glevarec pour le chef de « destruction volontaire et sans nécessité d’animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité ». Ce dernier a cependant été condamné pour d’autres infractions en lien avec le droit de l’environnement.

The Huffington

Fabrice, Christopher, Cindy et Nadège séquestraient et torturaient leur colocataire

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La femme de 40 ans a subi de nombreux sévices pendant plusieurs mois

Le procès de quatre personnes soupçonnées d’avoir torturé, notamment à l’acide, et séquestré leur colocataire entre février et septembre 2012, a commencé lundi devant la cour d’assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer.

En septembre 2012, Carole, 40 ans, se présentait au commissariat de Boulogne sur-mer (Pas-de-Calais) et racontait qu’elle avait réussi à s’échapper d’un appartement où elle était confinée depuis février. 

Brûlures à l’acide, dents arrachées

Elle faisait le récit de mois de sévices administrés par ses colocataires – Fabrice, sa compagne Cindy et une amie, Nadège – ainsi que d’un cousin de Fabrice régulièrement en visite, Christopher.

Se succèdent durant plusieurs mois, relatait Carole, brûlures à l’acide ou à l’aide d’essence, dent arrachée avec une pince, coups de marteau sur la main, coups répétés lui cassant les côtes et lui abîmant l’oreille, obligation de manger des excréments, etc.

Ses colocataires profitaient de la vulnérabilité de Carole, en plein deuil et dont l’enfant venait d‘être placé en foyer. 

Sud Ouest

Un Danois jugé pour avoir coupé et collectionné les clitoris de 21 femmes en Afrique du sud

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C’est un procès sordide qui se déroule à compter d’aujourd’hui au tribunal de Bloemfontein, en Afrique du Sud. Peter Frederiksen, un Danois âgé de 63 ans, est jugé pour des actes de barbarie perpétrés sur au moins 21 femmes, dont sa propre épouse. L’homme réfute toutes les accusations portées à son encontre.

De macabres trouvailles

La femme de Peter Frederiksen, Anna Matseliso, avait alerté les autorités après avoir été droguée et torturée par son mari. En perquisitionnant au domicile du suspect en septembre dernier, la police avait découvert avec horreur 21 sacs contenant des clitoris coupés dans son congélateur. D’autres organes génitaux féminins étaient accrochés à des crochets dans la cuisine et des bouts de chair flottaient dans des bouteilles d’eau. Les autorités ont également mis la main sur des outils chirurgicaux, des photos pédo-pornographiques, des produits anesthésiants et un journal intime où Peter Frederiksen racontait en détail les actes de torture qu’il faisait subir à ses victimes.

Circonstance aggravante : la femme du suspect, âgée de 28 ans et mère de deux enfants, a été abattue par balles dans la rue en octobre par un mystérieux individu. Elle ne pourra donc pas témoigner à la barre des terribles agissements de son mari. Peter Frederiksen l’a-t-il fait exécuter pour cacher ses lourds secrets ? Le Danois va être jugé pour agression, possession, production et distribution d’images pédo-pornographiques, bigamie (il est marié à une autre femme au Danemark) et complot d’assassinat.

La Depeche

Guillaume tabasse sa soeur et menace de l’exciser

Violence femme handicapée

Lorsque le 4 octobre dernier, les policiers du commissariat d’Alès interviennent au domicile de la famille, la mère explique que Guillaume, 32 ans a frappé sa sœur. Il vocifère et insulte les fonctionnaires. Après contrôle, il apparaît que son taux d’alcool dans le sang est de 1,24 g/l.

La victime souffre d’une plaie à la lèvre et des contusions. Elle a reçu quatre gifles et évité partiellement un coup de poing. Son frère la menace « de l’exciser et de lui bouffer les entrailles ».

À la barre, Guillaume décrit une situation familiale dégradée. Il nie. « Ma mère et ma sœur se sont liguées contre mon père et moi. J’ai subi des violences psychologiques. Mon père, expert du tribunal, détient des preuves, il ne ment pas. » Ce dernier justement, assis sur le banc des avocats, est omniprésent dans les explications du fils. Le père reste concentré le temps de l’instruction de l’affaire.

Manquant de spontanéité dans ses réponses, Guillaume semble débiter un discours élaboré à l’avance. Son père ne perd pas une miette de ses arguments à tel point qu’il enregistre l’intégralité de l’audience.

Condamné à deux ans de prison dont un avec sursis en septembre 2014, le prévenu échappe à la récidive. Me Aurélien Vergani, en défense plaide la théorie du complot : « Il faut aller au-delà des apparences, ce dossier est cousu de fil blanc. Le contexte familial est difficile. Il y a des incertitudes sur les coups. » Au final, Guillaume écope de deux mois de prison ferme.

Midi Libre

Estelle, condamnée pour avoir jeté sa fille de 2 ans dans un canal

Estelle Derieux

Poursuivie pour le meurtre avec préméditation sur mineur de moins de quinze ans, Estelle Derieux, actuellement incarcérée à la prison de Sequedin (Nord), était accusée d’avoir tué sa fille de deux ans et onze mois, au prétexte que les services sociaux allaient, selon elle, la lui retirer.

L’air chétif, cette femme de 34 ans qui a grandi dans un milieu plutôt favorisé, avait livré le premier jour du procès, avec froideur et précision le récit du crime horrible qu’elle avait confessé pendant sa garde à vue, juste après son arrestation.

La cour d’assises du Nord a condamné mercredi à quinze ans de réclusion criminelle Estelle Derieux, reconnue coupable d’avoir assassinée sa fille de presque trois ans en l’enfermant dans un sac plastique qu’elle a jeté dans la Deûle en août 2013 à Lille.

Libération

Danny, condamné pour avoir massacré sa voisine a coup d’haltère

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La cour d’assises d’Anvers a condamné jeudi Danny M., âgé de 52 ans, à une peine de 30 ans de prison pour le meurtre de sa voisine Ria Keirsebelik, âgée de 59 ans. L’accusé, dépendant à la drogue, avait tué la victime le 27 mai 2013 après une simple querelle dans l’appartement de cette dernière, à Anvers. Le jury n’a retenu aucune circonstance atténuante.

Ria Keirsebelik avait un lourd passé. A la suite d’une tentative de suicide manquée, elle avait perdu ses membres inférieurs ainsi que six doigts. Mais elle bénéficiait, malgré tout, d’un moral positif et était toujours prête à aider les autres, y compris Danny.Depuis ses 14 ans, ce dernier était dépendant aux drogues, à l’alcool et aux médicaments. Un mode de vie qui lui avait déjà valu 22 condamnations liées à la drogue, la violence et d’autres délits. Auxquelles viennent désormais s’ajouter un meurtre.

L’accusé a « massacré sa voisine d’une manière cruelle. La victime a été battue à mort  avec un haltère et a connu une longue agonie », ressort-il de l’arrêt. Au moment des faits, Danny M. était sous l’influence de la drogue.

Danny M. a dès lors été condamné à la peine maximale requise par le ministère public, soit 30 ans de réclusion.

7 sur 7

Robert coupe le nez de son bébé de 13 jours

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Le père a été condamné à 8 ans de prison.

Un homme originaire de l’Ohio, a été condamné la semaine dernière à huit ans de prison pour avoir coupé le nez de son bébé de 13 jours qui s’était mis à pleurer.

La petite Kynzie n’avait que treize jours lorsqu’elle a été battue par son père. Robert Traylor était jugé la semaine dernière à Lebanon, dans l’Ohio, pour avoir maltraité le nouveau-né alors que celui-ci s’était mis à pleurer. Il a manqué de tuer la fillette en lui fracturant les côtes et le crâne. Pire, il a ensuite pris un couteau et lui a coupé le nez, rapporte WLWT5.

Si l’enfant – aujourd’hui âgée d’un an – a survécu à ses blessures, elle gardera des séquelles toute sa vie. Vendredi dernier, Robert Traylor a été condamné à huit ans de prison. «Lorsque vous causez ce genre de blessures permanentes à un enfant de 13 jours, l’idée de ne faire que huit ans de prison est ridicule selon moi», a réagi le procureur David Fornshell face à la presse.

Paris Match

Shooté au speed, Jean-Benoît dépèce un chat vivant car il avait faim

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Jean-Benoît Richer, 21 ans, était dans un intense trip de speed lorsqu’il a commis son crime en juin 2014. Il en avait consommé pendant trois jours, et n’avait ni dormi ni mangé pendant 48 heures.

«Il a alors eu une sensation de faim que même la nourriture ne pouvait pas combler», a expliqué Me Audrey Amzallag de la défense. Il est allé dans une ruelle, il a trouvé un chat errant et l’a dépecé, pour ensuite retourner chez lui avec les pattes (de l’animal).»

Richer, qui avait plaidé coupable pour cruauté animale, n’ira toutefois pas en prison pour son geste. Et ce, même s’il ne semble pas regretter son crime.

«Mais il regrette d’avoir perdu ses amis, a précisé Me Amzallag à la cour. On voit son état d’esprit, où il n’a même pas ciblé le sérieux du geste qu’il a fait. »

Outre les 100 heures de travaux communautaires qu’il devra effectuer dans l’année, Richer devra suivre des thérapies et respecter une probation de 30 mois, entre autres. Il lui sera aussi interdit de se trouver seul en présence d’animaux domestiques.

Journal de Montréal

David inculpé pour le meurtre de Muriel « Il était fière d’avoir tué la libraire »

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Inculpé du meurtre de Muriel Slachmuylders, David Giner, 26 ans, a comparu mardi, pour la quatrième fois, devant la chambre du conseil de Marche-en-Famenne. Son mandat d’arrêt a été prolongé de trois mois.

Le 11 janvier dernier, le corps sans vie, lardé de coups de couteau et partiellement brûlé, avait été retrouvé par des chasseurs au Bois de la paix, près de Bastogne. Selon une source proche de l’enquête, la libraire de 56 ans ne serait pas décédée des brûlures, mais des fumées inhalées. Elle aurait donc été en vie lorsqu’on a bouté le feu à son visage et à ses mains.

La diffusion de la photo de ses bijoux avait permis de l’identifier cinq jours après la découverte de son corps. Elle n’avait plus donné signe de vie depuis le 5 janvier, date à laquelle elle avait posté son dernier message sur Facebook.

Le 22 janvier, c’est à la suite de dénonciations de deux voisins et de la découverte de la voiture de la victime, à proximité du garage Picard, route de Marche, que David Giner est intercepté, à son domicile, rue de Musy. Selon ses voisins, il aurait affirmé, avec fierté, qu’il avait tué la libraire. Il leur aurait montré les billets de loterie et les paquets de cigarettes volés à la librairie de la place Mc Auliffe. David Giner était connu comme consommateur de stupéfiants.

DH Net

Condamné à perpétuité pour avoir brûlé ses deux filles

http://ekstrabladet.dk/migration_catalog/article3780058.ece/image_alternates/p900/collage%20-%20tysk%20sag

Un Danois a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir bouté le feu à ses deux filles de 9 et 10 ans.

Ses deux petites filles de 9 et 10 ans dormaient encore à l’arrière de la voiture quand Peter-Thue R. a sorti du coffre deux bidons. Il a aspergé d’essence la banquette arrière, le siège du passager puis a gratté une allumette. En quelques secondes, le véhicule s’est transformé en boule de feu…

«J’espère que les cris de vos enfants ne vous sortiront plus jamais des oreilles», a lancé le procureur de la cour d’assise lors de son procès à Potsdam. Imperturbable, Peter-Thue R., âgé de 41 ans, a continué à mâcher son chewing-gum en baissant la tête comme si tout cela ne l’intéressait pas.

Lorsque la police est arrivée sur les lieux du crime, le 10 août 2011, dans une forêt aux alentours de Berlin, il a raconté qu’il avait fumé une cigarette dans la voiture «à cause du vent dehors» et qu’ensuite il y avait eu une «explosion à l’intérieur». «Mais votre histoire ne tient pas debout!» a lancé le président du tribunal, Frank Tiemann.

«J’ai fait ça par amour, pas par haine», a-t-il rétorqué. Le Danois a essayé de jouer la carte du suicide collectif. Mais aucune trace d’essence n’a été retrouvée sur ses vêtements ni sur le siège du conducteur. Peter-Thue R. n’est pas resté plus de trois secondes à l’intérieur du véhicule! «Le temps nécessaire pour y mettre le feu», a estimé Frank Tiemann.

«Vous avez fait cela parce que vous ne supportiez pas que votre ex-femme réussisse sa vie privée et professionnelle après le divorce tandis que vous, vous étiez en situation d’échec total», a lancé le président du tribunal.

Un acte prémédité

Surtout, Peter-Thue R. n’a pas supporté que la justice accorde à son ex le droit de garde des enfants. «Vous vouliez la punir en tuant les enfants», a insisté Frank Tiemann. Pour les juges, la préméditation ne fait aucun doute puisque le Danois avait endormi auparavant Marlene et Line avec des somnifères prescrits par son médecin.

Comment un père de famille peut-il, par jalousie, en arriver à brûler vifs ses propres enfants? «Une profonde tristesse et du désespoir», a tenté d’argumenter son avocat. Peter-Thue R. avait perdu son travail après son divorce. Surendetté, sa vie n’avait plus de sens. «Le seul temps fort de sa semaine, c’était le tirage du Lotto», a expliqué un psychiatre dans son rapport.

«Et la seule fois où il a pleuré au procès, c’était en parlant de ses propres problèmes», a regretté l’avocat de la partie civile. Enfin, lorsqu’il a demandé à prendre la parole pendant l’énoncé des faits, il a dit: «Je veux aller aux toilettes.» Peter-Thue R. a été condamné jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité.

Le matin