Shooté au speed, Jean-Benoît dépèce un chat vivant car il avait faim
Jean-Benoît Richer, 21 ans, était dans un intense trip de speed lorsqu’il a commis son crime en juin 2014. Il en avait consommé pendant trois jours, et n’avait ni dormi ni mangé pendant 48 heures.
«Il a alors eu une sensation de faim que même la nourriture ne pouvait pas combler», a expliqué Me Audrey Amzallag de la défense. Il est allé dans une ruelle, il a trouvé un chat errant et l’a dépecé, pour ensuite retourner chez lui avec les pattes (de l’animal).»
Richer, qui avait plaidé coupable pour cruauté animale, n’ira toutefois pas en prison pour son geste. Et ce, même s’il ne semble pas regretter son crime.
«Mais il regrette d’avoir perdu ses amis, a précisé Me Amzallag à la cour. On voit son état d’esprit, où il n’a même pas ciblé le sérieux du geste qu’il a fait. »
Outre les 100 heures de travaux communautaires qu’il devra effectuer dans l’année, Richer devra suivre des thérapies et respecter une probation de 30 mois, entre autres. Il lui sera aussi interdit de se trouver seul en présence d’animaux domestiques.