D. V., un Achicourien de 42 ans, comparaissait hier mardi devant le tribunal d’Arras pour avoir commis, courant 2015, des violences habituelles sur sa compagne, ainsi que sur les deux enfants de cette dernière, à Achicourt et Agny.

Coups de poing, gifles, étranglements, insultes (racistes genre « bougnoule », « sale race »…), violences psychologiques, tout y est passé. Petit à petit, le quadragénaire a enfermé madame dans un isolement social, en cassant notamment son téléphone et sa tablette. Il avait d’ailleurs fait de même avec son ex-compagne. « Je suis fatiguée psychologiquement, je n’en peux plus » avait confié sa compagne, auditionnée par la police.
« Je reconnais les faits, et je m’en excuse, a indiqué le prévenu à la barre du tribunal, mardi. J’étais dans mon engrenage ». Lui voudrait reprendre la vie commune, elle est beaucoup moins emballée…
« Il y a des insultes dans tout ce qu’il y a de plus méchant, a requis le substitut du procureur Giraud. Vous avez les propos abjects allant jusqu’au racisme. C’est une tyrannie familiale, un harcèlement quotidien ».
Me Koskas, l’avocate du prévenu, a invité le tribunal à observer les efforts de son client et les « progrès réalisés » dans la démarche de soins psychologiques.
Jugement : douze mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans. Il devra verser 1 000€ à madame, 400€ à chaque enfant.



Des témoins évoquent une violente altercation et des cris de femme entendus dimanche à 5 h du matin et provenant de ce logement. Perturbés dans leur sommeil ,ils racontent aussi avoir vu de leur fenêtre leur ancienne locataire









