#EURO2016 Bagarres, fumigènes… Les supporters de la Croatie perturbent un match

Des fumigènes lancés sur la pelouse en plein match, des bagarres dans les tribunes… Les supporters croates, venus soutenir leur équipe qui affrontait la République tchèque vendredi 17 juin au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, n’ont certainement pas aidé leurs joueurs, qui ont fini sur une égalisation (2-2) alors qu’ils menaient 2-0 à la 75e minute.

o-CROATIE-REPUBLIQUE-TCHEQUE-570.jpg

Plusieurs fumigènes ont d’abord été jetés sur la pelouse par des supporteurs croates. Des stadiers sont entrés sur le terrain pour tenter de les éteindre. Un pétard a alors été lancé de leur tribune et a explosé aux pieds d’un stadier, qui s’est éloigné en courant alors que les joueurs croates faisaient des signes pour inciter leurs supporters au calme.

La rencontre a été interrompue 4 minutes par l’arbitre et le bout de tribune d’où venaient les fumigènes a été évacué par les stadiers.

Huff

 

#Euro2016 des supporters anglais ont fait boire une bière à un enfant de 7 ans contre de l’argent

Nouvelle polémique pour les supporters anglais à l’Euro. A Lille (Nord), plusieurs d’entre eux ont fait boire de la bière à un jeune mendiant de sept ans, en échange de quelques pièces. Un journaliste du Financial Times a raconté la scène sur Twitter.

« Je les ai vu, oui. Il a descendu la bouteille en cinq gorgées sous les applaudissements. Ils lui ont ensuite donné de l’argent et une cigarette », précise-t-il aux internautes qui l’interrogent. L’enfant a finalement piétiné la cigarette, à la grande déception des Anglais.

Ce n’est pas la première fois que les supporters anglais sont pris en flagrant délit d’humiliation. Mardi 14 juin, certains d’entre eux avaient été filmés à Lille en train de jeter des pièces et des bouteilles à de jeunes enfants roms.

Yahoo

#EURO2016 : «Voici les européens dits civilisés» les réseaux sociaux arabes s’enflamment

Les réseaux sociaux arabes, notamment Twitter se sont enflammés après les violences qui ont eu lieu le 11 juin 2016 à Marseille en marge du match Russie-Angleterre. De nombreux messages ont raillé sans aucune retenue le comportement des «Occidentaux civilisés» en appelant à l’arrêt de la compétition. 

Capture d’écran 2016-06-17 à 01.57.10.png

«Terrorisme», «guerre», «effusion de sang»…Les twittos arabes ne reculent devant rien pour commenter les bagarres violentes qui ont émaillé la compétition européenne de football organisé en France. Les violences des hooligans, dans les rues de Marseille, ont été largement relayées avec des remarques caustiques dénonçant à la fois l’agressivité des Européens et la mauvaise organisation française. Le hashtag #annulation de l’euro (en arabe) était d’ailleurs l’un des plus répandus durant le week-end.

Une campagne de dénigrement  
Comme lors de tous les évènements commentés en direct sur Twitter, la retenue n’était pas au rendez-vous et la critique ressemblait plus à une campagne de dénigrement au ton revanchard contre les Européens et les Occidentaux en général.

«Ils parlent de civilisation et d’humanité mais voilà leurs vrais visages» «voici les peuples européens dits civilisés», «des barbares, des voyous, voici ce que l’on appelle la civilisation européenne», peut-on lire sur le réseau social.

Traduction : « Voici la vérité sur les peuples européens «civilisés» que les médias nous cachent »

Pourquoi cet acharnement ?
La critique exagérée et certains messages de haine révèlent sans doute une part de frustration dans un monde arabe souvent pointé du doigt pour des actes de violence et des violations des droits de l’Homme.

«Imaginez que ces évènements aient eu lieu dans un pays musulman (…), cela prouve que les violences ne sont pas reliées à la religion» «L’Occident, l’Occident, l’Occident que l’on glorifie et au bout du compte, des émeutes pour une compétition sportive», soulignent ces messages caustiques postés sur Twitter.

Si les pays arabes ne participent pas à la compétition européenne, certains jouent les observateurs et distribuent les cartons rouges au «terrorisme sportif».

France TV

Cologne: 7 hooligans russes ont agressé des touristes espagnols, 2 blessés graves

Hooligans russes : deux blessés graves à Cologne. Sept hooligans russes, qui rentraient à Moscou après avoir voyagé en France pour l’Euro, ont agressé un groupe de touristes espagnols à Cologne. Il y aurait deux blessés graves selon les médias allemands.

XVM07705094-30ae-11e6-9d44-d2f6178ea025

S’il n’y a pas eu d’incident notable en France ce jeudi, les hooligans russes se sont tristement illustrés en Allemagne, sur le chemin du retour vers Moscou.

Sept d’entre eux ont en effet agressé un groupe de vacanciers espagnols, devant la cathédrale de Cologne, en Allemagne. Le quotidien Bild annonce que deux touristes sont grièvement blessés, et qu’un troisième souffre d’une fracture du nez.

L’Equipe

#EURO2016 : Affrontements entre hooligans et policiers à Lille

 


Lille : violente bagarre entre hooligans russes et anglais


Affrontements entre hooligans anglais et policiers

 

Euro 2016 : un blessé à Lille après le match Russie – Slovaquie

Une personne a été blessée à la suite d’échauffourées entre des supporters britanniques et les forces de l’ordre, une heure après la fin de la rencontre entre la Russie et la Slovaquie.

2d3e2

Des échauffourées, qui ont fait au moins un blessé, ont éclaté entre supporters britanniques et forces de l’ordre dans le centre de Lille, mercredi une heure après la fin du match de l’Euro 2016 Russie – Slovaquie, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Un journaliste de l’AFP a vu un homme en sang en train de courir. Un autre était étendu au sol devant la gare, sans qu’on sache si cet incident était lié aux violences. Des secouristes lui prodiguaient un massage cardiaque.

Les incidents ont commencé à une centaine de mètres de la gare de Lille-Flandres, où une voiture en stationnement a été sérieusement endommagée, selon les mêmes sources. Puis une forte détonation provoquée par un engin incendiaire a retenti, provoquant un mouvement de panique, notamment parmi des groupes de supporters qui se sont mis à courir en tous sens.

Ouest France

Les hooligans russes arborent des T-shirt « Fuck Euro » et « Tempête sur l’Europe »

Certains supporters russes étaient masqués et cagoulés. L’un d’entre eux portait un T-shirt emblématique des Orel Butchers, groupe affilié au Lokomotiv Moscou, des hooligans russes, avec l’inscription « Fuck Euro 2016 ». Quelques minutes avant d’aller chercher la confrontation avec les fans anglais, ce supporter russe a déclaré : « on va se battre. Si les Anglais ont le courage de venir, on les écrasera : les Anglais, on les hait. » 

Europe 1

Un responsable d’extrême droite figure parmi les hooligans russes menacés d’expulsion

Alexandre Chpryguine neo nazi salut extreme droite russie hooligan euro 2016

Le président de l’Association des supporters russes, qui est aussi le collaborateur d’un député ultranationaliste, affirme être parmi les personnes contrôlées mardi dans le sud-est de la France, dont certaines vont être expulsées du pays par crainte de violences en marge de l’Euro.
« Nous sommes l’association officielle des supporters russes! C’est le cirque! (…) Tout le monde va être expulsé », affirme Alexandre Chpryguine sur son compte Twitter, où il enchaîne les messages sur les contrôles de mardi.

Chpryguine affirme être à Mandelieu-la-Napoule, où des vérifications d’identité auprès de 29 supporters russes sont en cours mardi. Ils séjournaient dans cette ville après avoir assisté au match Angleterre-Russie marqué par de graves incidents, samedi non loin de là à Marseille.

Les autorités françaises ont d’ores et déjà décidé de placer certains d’entre eux en centre de rétention en vue de leur expulsion, ont précisé les autorités locales.

Selon le journal indépendant Novaïa Gazeta, Chpryguine est l’attaché parlementaire d’Igor Lebedev, un député du parti d’extrême droite LDPR. Ce parti est dirigé par l’ultranationaliste Vladimir Jirinovksi, le père de Lebedev.

Par le passé, Chpryguine a été photographié en train de faire un salut nazi en compagnie d’un musicien d’un groupe de rock d’extrême droite russe. Il a nié être un sympathisant nazi et avoir des opinions racistes et préfère se qualifier de « patriote ».

Le député Igor Lebedev, avec lequel travaille Chpryguine, est un haut responsable de l’Union russe du Football (URF). Lundi, deux jours après les violents incidents en marge d’Angleterre-Russie, il a déclaré sur Twitter: « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec le fait que des supporteurs se battent (…) C’est même plutôt le contraire, bravo les gars. Continuez! »,

« Je pense personnellement que si Moutko (le ministre des Sports russes, ndlr) était avec les supporteurs dans les tribunes et n’était pas un responsable politique, il serait aussi allé se battre contre les Anglais », a ajouté Lebedev dans un entretien au site d’informations Life Sport.

Le Parisien

Lille : les supporters russes, gallois et anglais s’affrontent

violences entre des supporters  russes, anglais et gallois à Lille.

 

#Euro2016 : «Bravo les gars» Un député russe incite les hooligans à «continuer» de se battre

Le député russe Igor Lebedev a apporté son soutien aux supporters de son pays et fustigé l’incapacité des autorités françaises à organiser l’Euro.

4251669lpw-4251672-article-violences-marseille-euro-2016-jpg_3602197_660x281
«Je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec le fait que des supporters se battent.» Tels sont les mots écrits par Igor Lebedev, membre du comité exécutif de l’Union russe du football, sur son compte Twitter, en écho aux violences qui ont éclaté le week-end dernier à Marseille, en marge de la rencontre Angleterre-Russie. «C’est même plutôt le contraire, bravo les gars. Continuez , a poursuivi celui qui est également député à la chambre basse du Parlement russe.

 

Après avoir apporté son soutien aux supporters russes, impliqués dans des échauffourées avec des supporters anglais mais dont aucun n’est cité à comparaître ce lundi au tribunal correctionnel de Marseille, Igor Lebedev a pointé du doigt l’incompétence de la France à gérer l’événement«Ce qui s’est passé à Marseille et dans d’autres villes de France, ce n’est pas la faute des supporters mais de l’incapacité des autorités françaises à organiser» l’Euro 2016.

 

Plus de 150 hooligans russes répertoriés par les autorités, mais aucun n’a été interpellé

Les hooligans russes étaient équipés pour se battre, affirme la police britannique

1210944-uefa-gere-euro-2016-menace

Les partisans russes qui se sont battus avec les Anglais samedi à Marseille portaient des protège-dents, des gants de combat et des couteaux, a affirmé dimanche le responsable de l’unité spécialisée dans le football de la police britannique.

«Une petite minorité de partisans anglais étaient à Marseille pour causer des problèmes», explique Mark Roberts au quotidien britannique The Guardian. Mais les fauteurs de trouble russes étaient «beaucoup plus nombreux», ajoute-t-il. «Nous pensons qu’ils étaient 300 environ».

«Nos «spotters» (physionomistes dans le jargon du soccer) à Marseille les ont vus mettre des protège-dents, des gants de combat et des bandanas avant d’attaquer les partisans anglais sur le port», affirme M. Roberts.

«Nous savons que certains avaient des couteaux parce qu’un partisan anglais a été poignardé. Ils portaient une sorte d’uniforme — ils avaient tous des t-shirts et habits noirs et beaucoup portaient des sacs banane, peut-être pour dissimuler des armes», ajoute-t-il.

La Presse

 


https://youtu.be/gZIFw6wd9-E?t=10s

Pour l’instant, ils courent toujours. Le procureur de Marseille (Bouches-du-Rhône) a tenu ce lundi matin une conférence de presse après les affrontements entre hooligans qui ont eu lieu à Marseille ce week-end.

Brice Robin a ainsi expliqué que la police n’a pu interpeller aucun des 150 hooligans russes, «extrêmement entraînés». Ces derniers, qui se félicitent de leurs «exploits» sur les réseaux sociaux, ont déjà annoncé d’autres actions.

Selon la police britannique spécialisée dans le football, ils seraient même très équipés : des protège-dents, des gants de combat et des couteaux, comme l’explique Mark Roberts au quotidien britannique «the Guardian», qui reconnaît toutefois qu’«une petite minorité de supporteurs anglais étaient à Marseille pour causer des problèmes»,

Mais les fauteurs de trouble russes étaient «beaucoup plus nombreux». «Nous pensons qu’ils étaient 300 environ», estime-t-il. «Nos spotters (NDLR : physionomistes dans le jargon du football) à Marseille les ont vus mettre des protège-dents, des gants de combat et des bandanas avant d’attaquer les supporters anglais sur le port», poursuit-il.

«Nous savons que certains avaient des couteaux, parce qu’un supporter anglais a été poignardé. Ils portaient une sorte d’uniforme. Ils avaient tous des t-shirts et habits noirs et beaucoup portaient des sacs banane, peut-être pour dissimuler des armes», détaille encore le policier anglais.

Le Parisien

#Euro2016 : Les supporters turcs, prochaines cibles des hooligans d’extrême droite ?

Turkey fan waits before their Euro 2008 soccer match against Switzerland in Basel

C’est une liste non officielle, mais qui circule un peu partout dans les médias. Pour ce premier tour de l’Euro, cinq matchs sont classés « niveau 3 » sur une échelle de risques de 4 à cause du hooliganisme. On a malheureusement vu ce qu’il est advenu vendredi surtout samedi du premier, Angleterre-Russie, à Marseille. Le second, c’est Turquie-Croatie, dimanche, à Paris (15h). Et le climat s’annonce encore très tendu, notamment parce que les menaces se multiplient ces derniers jours envers les supporters turcs.

A quel point sont-elles sérieuses ? Un groupe Facebook renseignant les supporters turcs sur les horaires d’entraînement, de match et globalement tout de qui se passe autour de la sélection, a publié jeudi un message peu rassurant, accompagné d’un extrait de l’émission « Pièces à conviction » diffusé le même jour sur France 3.


Mais pourquoi la Turquie ? Principalement car elle est composée à 98 % de Musulmans, et que cela en fait une cible privilégiée des hooligans d’extrême droite de toute l’Europe. « Nous avons toutes les autres nations sur le dos depuis des années, mais nous le savons, c’est ce qui fait notre force. Beaucoup de vos supporteurs ont peur de nous et de nos supporteurs », dit au site Breizh-Info un membre des Carsi, groupe de supporteur de gauche du Besiktas Istanbul. C’est ainsi que des t-shirts «Turkey not welcome» se vendent parmi leurs adversaires les plus extrémistes.

Début juin, une note de la préfecture préconisant une fermeture de la fan-zone parisienne pour ce match a fuité dans la presse. Ce ne sera finalement pas le cas. « Nous n’avons pas eu de demande en ce sens, dit-on à la préfecture de police de Paris. Cette note était destinée au Ministre de l’intérieur, mais c’était un simple document de travail. Ce match ne donnera pas lieu à un dispositif exceptionnel. »

Le préfet de police sur les dents

La volonté de ne pas alarmer est évidente, mais les faits contredisent toutefois la version officielle. Selon L’Equipe, Michel Cadot s’est rendu au Parc des Princes à trois reprises, cette semaine, pour s’assurer que le dispositif de sécurité était à la hauteur. Un dispositif renforcé par rapport à ce qui était prévu. Quelque 1.000 policiers et 1.100 stadiers sont réquisitionnés pour cette rencontre.

20 Minutes