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Sarkozy éliminé dès le 1er tour de #LaPrimaire
#Laprimaire : 82% des bureaux de vote sont validés et François Fillon franchit les 44%. Nicolas Sarkozy continue de chuter (21,1%). pic.twitter.com/yFFNJs6wwZ
— Les Décodeurs (@decodeurs) 20 novembre 2016
Exclusif Coup de tonnerre lors des Primaires de la droite et du centre. L’ex-président est éliminé dès le 1er tour. François Fillon et Alain Juppé sont au coude à coude.
Depuis 2012, il ne rêvait que de ça: sa revanche. Etre réélu président en 2017. Mais ce soir, ce sont les électeurs de droite et du centre qui éliminent Nicolas Sarkozy. L’ex-président n’a pas réussi à convaincre sa famille politique qu’il était l’homme que la France attendait pour l’alternance. Son score varie entre 22 et 25%, selon les premières estimations à la sortie des urnes.
Nicolas Sarkozy est loin, très loin d’Alain Juppé et de François Fillon. Les deux ex-premier ministre font la course en tête avec plus de 31% des votes pour les deux. Il faudra attendre l’annonce officielle pour le détail. Mais le deuxième tour, la semaine prochaine, s’annonce passionnant. Car la dynamique enclenché par François Fillon met à mal la confiance d’Alain Juppé. Pourtant favori depuis plus d’une année.
Double surprise donc. L’excellent résultat de François Fillon et l’élimination de Nicolas Sarkozy. Est-ce la retraite politique pour l’ex-président de la République aujourd’hui âgé de 61 ans.
Interrogé sur les financements de Kadhafi, Sarkozy insulte le service public
Interrogé sur les financements de Kadhafi, Sarkozy insulte le service public https://t.co/SchGiZwE7l pic.twitter.com/A7RakFn0EU
— Fdebranche (@F_Debranche) 18 novembre 2016
« Quelle indignité », « vous n’avez pas honte ? », a lancé Nicolas Sarkozy lors du troisième débat de la primaire à droite, jeudi, alors que David Pujadas l’interrogeait sur Ziad Takieddine, qui a affirmé lui avoir remis 5 millions d’euros Libyens
Ziad Takieddine affirme avoir remis 5 millions d’euros Libyens à Sarkozy et Guéant
Dans un entretien vidéo diffusé par Mediapart, l’homme d’affaires franco-libanais explique avoir remis trois valises remplies d’argent liquide au ministère de l’Intérieur entre 2006 et 2007. Claude Guéant dément, l’entourage de l’ex-président ne commente pas.
À quelques jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, ce n’est pas une bonne nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Dans un entretien réalisé et enregistré par le site d’investigation Mediapart et l’agence Premières Lignes, Ziad Takieddine passe aux aveux. L’homme d’affaires, proche du régime de Mouammar Kadhafi, reconnaît avoir servi d’intermédiaire en transportant à trois reprises de l’argent liquide libyen jusqu’au ministère de l’Intérieur français, place Beauvau, entre novembre 2006 et janvier 2007.
Le Franco-Libanais affirme avoir remis au total la somme de 5 millions d’euros destinée au ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, dans le cadre du financement de sa campagne présidentielle.
Pujadas accuse Sarkozy d’avoir fait tuer Kadhafi

« Regrettez-vous (…) d’être allé jusqu’à tuer, ou faire tuer, faire livrer, le colonel Kadhafi ? » Face à cette question, le sang de Nicolas Sarkozy n’a fait qu’un tour. Interrogé par David Pujadas dans L’Emission politique sur l’opération menée contre Mouammar Kadhafi en 2011, l’ancien président s’est indigné que l’on puisse le tenir responsable de la mort du dictateur libyen. « Vous perdez votre raison Monsieur, vous m’accusez… Monsieur Pujadas, vous m’accusez d’avoir fait tuer Monsieur Kadhafi, ai-je compris cela ? »
Déstabilisé comme rarement il l’a été, Nicolas Sarkozy a mis quelques secondes à trouver ses mots, évoquant tout d’abord le massacre des 8000 Bosniaques musulmans à Srebrenika au mois de juillet 1995 durant la guerre de Bosnie-Herzégovine.
« Et quand ce dictateur sanguinaire, ce fou de Kadhafi a dit ‘je vais faire couler des rivières de sang à Benghazi’, un million d’habitants, les Nations unies ont donc donné un mandat à une vingtaine de pays, plus la Ligue arabe qui nous avait demandé d’intervenir pour que nous protégions Benghazi », a fait valoir l’ancien président. Habité par le sujet, Nicolas Sarkozy a évoqué le moment où il est arrivé avec David Cameron dans les rues de la ville libyenne : « pour une fois j’ai vu la rue arabe, les jeunes Arabes. Ils ne criaient pas ‘mort aux Juifs’, ils ne criaient pas ‘mort aux Américains’, ils disaient ‘merci la France' ».
Manuel Valls se dit inquiet par Nicolas Sarkozy qui « suit l’extrême droite »
Le Premier ministre Manuel Valls a dénoncé, ce jeudi matin au micro de BFMTV et RMC, la dérive populiste de Nicolas Sarkozy et la « brutalité des propositions » de l’ancien chef de l’Etat, qui vient d’annoncer sa candidature à la primaire de la droite et du centre.
Invité ce jeudi matin de BFMTV et RMC, le Premier ministre Manuel Valls a revenu sur la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017, annoncée en début de semaine.
« J’ai du respect pour l’ancien président de la République, je regarde ce qu’il dit, ce qu’il écrit. Mais ce qui m’inquiète, pour mon pays, c’est la brutalité de ses propositions », a dénoncé Manuel Valls.
« Un programme profondément inégalitaire »
Pour le Premier ministre, l’ex-président des Républicains « suit l’extrême droite ». « Il suit l’extrême droite, il embarque progressivement la droite républicaine, y compris les candidats à la primaire, dans cette voie là, et ça m’inquiète. Et cela donne une responsabilité supplémentaire pour la gauche et, son candidat, pour rassembler bien au-delà », a commenté Manuel Valls. Avant de détailler: « Ce qui m’inquiète, c’est la brutalité de son programme. C’est ‘tout pour les riches’ ce plan fiscal, c’est un programme profondément inégalitaire ».
Et Manuel Valls d’estimer que l’ancien chef de l’Etat est animé par une « forme de revanche à l’égard de François Hollande, à l’égard de ses propres amis, peut-être à l’égard de lui-même, et à l’égard des Français qui l’ont sanctionné en 2012 ».
Quand Nicolas Sarkozy déclarait « la sécurité d’Israël c’est le combat de ma vie »
Nicolas Sarkozy : « Je suis Français, je suis chrétien »
« Je suis chrétien », lance l’ancien président, avant de poursuivre sur la France, « un pays chrétien dans sa culture et dans ses mœurs, un pays ouvert, accueillant, tolérant ; et c’est ce pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre« . Sarkozy a aussi un mot pour « nos compatriotes de confession juive, présents sur notre sol depuis 2.000 ans », « pleinement Français ». Sur l’islam, le discours diffère : certes, il rend hommage au « sang versé des musulmans français lors des deux guerres mondiales ». Mais il prévient :
« Chacun a le droit de vivre sa religion, les musulmans comme les autres, mais dans la conformité stricte aux principes de laïcité et dans l’harmonie avec le mode de vie français ».
« Fixer les règles d’un islam de France »
Comment entend-il procéder pour faire renaître cette France qui serait menacée ? Nicolas Sarkozy, qui entendait donner une vision mais pas des propositions, reste dans le flou.
CFCM : Sarkozy «attise le feu» contre les musulmans
Le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, a vivement critiqué ce jeudi les propos du président du parti Les Républicains Nicolas Sarkozy sur « l’identité » française, qui selon lui « attisent le feu » contre les musulmans.
Mercredi soir lors d’un meeting à Saint-André-lez-Lille (Nord), l’ancien chef de l’Etat s’en est pris à un « islam militant qui se présente à nous comme un bloc et qui impose à ses fidèles des règles de vie contraignantes« .
Jeudi matin sur Europe 1, Nicolas Sarkozy a aussi estimé qu' »il y a un risque d’affrontement si la République ne reprend pas les choses en mains et ne fait pas respecter les règles communes à tout le monde ».
« M. Sarkozy va plus loin que le Front national au prétexte de le combattre, il semble là pour attiser le feu », a réagi auprès de l’AFP Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie au CFCM. « Parce qu’il y aurait 1% de gens qui ne respecteraient pas les lois de la République sur 5 millions de musulmans, il y aurait un risque d’affrontement ? C’est lui qui, manifestement, cherche l’affrontement« , a déploré le n°2 du CFCM.
Réagissant à la volonté de Nicolas Sarkozy de fixer « urgemment les règles d’un nouvel islam de France », Abdallah Zekri a ironisé: « Les règles de l’islam en France – il n’y a pas d’islam de France – sont déjà fixées, il oublie que c’est même lui qui les a fixées » en favorisant la création du CFCM en 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
« Nous savons que la France est un pays chrétien et nous le respectons, mais il y a aussi dans ce pays des Français qui prient dans des mosquées et qui en ont le droit« , a encore fait valoir le dirigeant musulman, en priant le probable candidat à la primaire à droite de « calmer ses nerfs plutôt que d’exciter les uns et les autres ».
Sarkozy sur l’islam : « La religion des barbus n’est pas drôle »
En librairies vendredi, Le Mystère Sarkozy de Samuel Pruvot revient sur les rapports complexes entre l’ancien chef de l’Etat et les principales communautés religieuses.
Samuel Pruvot brosse un portrait ambigu de Nicolas Sarkozy. D’une part, l’homme est attaché à ses racines chrétiennes et, après avoir découvert des origines juives par son grand-père maternel, il a souvent fait part d’un profond attachement à la communauté juive. D’autre part, le responsable politique a toujours traité la question religieuse de façon « pratique ».
Le cardinal Barbarin, qui se trouve aujourd’hui au cœur d’un scandale pour non-dénonciation d’actes pédophiles présumés, décrit Nicolas Sarkozy en ces termes : « C’est un pragmatique et le défaut de cette qualité, c’est parfois de manquer de lisibilité dans les convictions profondes et personnelles. »
« Vous connaissez quelque chose aux musulmans? »
Un pragmatisme politique qui a souvent dérangé, voire choqué les responsables religieux. Entre autres exemples, Samuel Pruvot évoque par exemple la création du Conseil français du culte musulman (CFCM) en 2002, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur.
Ce dernier n’a jamais caché son désintérêt pour l’islam. Ainsi demande-t-il, lors de son arrivée place Beauvau, à sa conseillère Emmanuelle Mignon : « Vous connaissez quelque chose aux musulmans? Non? Moi non plus. » « La religion des barbus n’est pas drôle! Je n’ai pas envie de me retrouver avec des gens aussi sinistres », lance-t-il même à son autre conseiller Vianney Sevaistre.
L’Etat paye 26 lignes de téléphone portable pour Nicolas Sarkozy et son cabinet
Est-il normal que l’Etat finance des lignes téléphoniques au président du principal parti d’opposition ? Selon Mediapart, l’Etat fournit « vingt-six lignes de téléphone portable à Nicolas Sarkozy et son cabinet ». Soit une dépense de 14 791 euros par an.
A quel titre ? Les anciens Présidents de la République et les anciens Premier ministres bénéficient d’un certain nombre de privilèges : collaborateurs, locaux, gardes du corps et frais de communication sont pris en charge par l’Etat. Mais jusqu’à présent, on ignorait le détail de ces dépenses.
Sarkozy sur France 2 : entre intox et approximations
Durant deux heures avant-hier soir, Nicolas Sarkozy a tenté de convaincre les Français, sur le plateau de Des paroles et des actes (DPDA) sur France 2.
Hier matin, en découvrant les chiffres des audiences, le patron de Les Républicains aura probablement eu un sentiment mitigé. S’il a attiré plus de téléspectateurs que le Premier ministre Manuel Valls, il a en revanche fait moins bien que son principal concurrent au sein de son parti, Alain Juppé.
Il a surtout été épinglé, hier, pour des approximations ou des contre-vérités.
La crise des migrants
Sur ce sujet sensible, l’ex-chef de l’Etat a avancé le chiffre de 10 millions de Syriens qui seraient actuellement «en marche» vers l’Europe. Problème, les Nations Unies, qui tiennent les comptes officiellement des déplacés et réfugiés, en comptabilisent 4,6 millions sur l’ensemble du globe.
Le paquet neutre de cigarettes
Alors que David Pujadas lui faisait remarquer que plusieurs pays européens avaient adopté la démarche, Nicolas Sarkozy a contesté : «Non, personne, du moins pas à ma connaissance». C’est pourtant le cas du Royaume-Uni et de l’Irlande. La Norvège est en train de le faire.
Les émeutes de 2005
L’ancien président de la République a affirmé que 5 000 voitures avaient été brûlées chaque jour durant les émeutes de novembre 2005. En fait, 10 000 véhicules ont été incendiés sur l’ensemble de la période. Le paroxysme a été atteint le 7 novembre, avec 1 408 voitures brûlées ce jour-là.
La discrimination sur le marché du travail
Nicolas Sarkozy a déclaré avoir «imposé des quotas» dans les grandes écoles pour les élèves de ZEP. Et a cité l’exemple de Sciences Po Paris. Là encore, l’argumentaire du chef de la droite est pris en défaut, puisque la convention de Sciences Po a été mise en place en 2001, bien avant son accession à la présidence.