Pologne : le parti ultra-conservateur proche de l’Eglise sur le point d’interdire l’avortement

La loi, déjà très restrictive, devrait être modifiée et durcie. Jamais dans le pays le climat n’a été aussi porteur pour les mouvements pro-life.

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La journée s’annonce lourde, jeudi, au Parlement polonais, qui doit se prononcer sur une proposition de loi très controversée interdisant de facto l’avortement, dont les conditions sont pourtant déjà particulièrement restrictives depuis 1993. A l’initiative du texte, le comité «Stop Avortement» qui regroupe des organisations pro-vie. Désormais, enceinte à l’âge de 11 ans, une jeune fille violée par son propre père n’aura d’autre choix que de mener sa grossesse à terme. De même, une femme qui risque de mourir en couches ou d’accoucher d’un bébé mort-né, ne pourra pas demander d’IVG.

Un autre projet, «Sauvons les femmes» et allant dans le sens opposé pour libéraliser l’IVG, sera bien débattu lors de la même session. Mais ses chances d’être adopté sont nulles : le parti ultra-conservateur Droit et Justice (PiS), proche de l’Eglise et au pouvoir depuis octobre dernier, détient à lui seul la majorité absolue au Parlement. Un troisième projet, devrait en revanche être adopté. Il vise à limiter de manière radicale la fécondation in vitro que le gouvernement a déjà, dès son arrivée au pouvoir, cessé de rembourser. Concrètement, il s’agit d’interdire la congélation d’embryons, perçue par les promoteurs du projet comme un pas avant leur «sélection», autrement dit des «avortements raffinés».

Libe

Tags néo-nazis et croix d’Odin : un mémorial de la Shoah vandalisé en Pologne

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L’adolescent de 16 ans s’était enfui d’un centre de détention pour mineur, a annoncé mardi l’agence de presse PAP, citant une porte-parole de la police. Il n’a pas dit pourquoi il avait détruit l’étoile de David sur le monument de Rajgrod, au nord-est de la Pologne, a déclaré la porte-parole.

La police a annoncé que le garçon avait taggué la semaine dernière des slogans offensants et une croix d’Odin, un symbole utilisé par les suprémacistes blancs et les néo-nazis, sur le monument. Les slogans étaient « Envoyez-vous le gaz » et « Baisez les putes », selon la police.

Le monument de Rajgord, situé à environ 200 kilomètres de Varsovie, avait déjà été vandalisé en 2015, six mois après son inauguration.

Time Of Israel

Pour un ministre polonais, la Russie est plus dangereuse que la menace de Daesh

Les hommes politiques polonais continuent à prononcer des accusations bizarres contre la Russie. Cette fois, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la plus grande menace pour l’Europe était Moscou et non pas les djihadistes.

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«De toute évidence, l’activité de la Russie est une sorte de menace existentielle parce que cette activité peut détruire des pays», a mis en évidence Witold Waszczykowski, ministre polonais des Affaires étrangères, lors de la conférence annuelle sur la sécurité Globsec, qui s’est ouverte le 15 avril à Bratislava.

En répondant à une question sur la menace posée par les groupes terroristes, le ministre a déclaré avec assurance que Daesh était une «menace très sérieuse», mais «pas existentielle pour l’Europe, de même que les grandes vagues de migrants».

Il a également parlé du futur rôle de l’OTAN à l’échelle globale et proposé de raviver une fonction de l’Alliance qu’elle remplissait lors de la guerre froide : «Servir de rempart contre Moscou». En outre, il a réaffirmé son espoir que la présence des forces de l’OTAN soit renforcée dans les pays de l’Europe de l’Est vers le début du sommet de l’alliance à Varsovie prévu en juillet prochain.

«Ce serait un symbole de la détermination à défendre le flanc oriental», a-t-il conclu.

RT

 

La Pologne retire l’Ordre du Mérite d’un historien de la Shoah

Le gouvernement nationaliste polonais a retiré l’Ordre du Mérite d’un spécialiste de l’Holocauste, pour avoir affirmé que la Pologne était en partie responsable des crimes de guerre nazis contre la population juive pendant la Seconde Guerre mondiale, a rapporté The Guardian dimanche.
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Jan Tomasz Gross, professeur d’histoire d’origine polonaise à l’Université de Princeton, a reçu l’Ordre du Mérite en 1996 pour son travail sur les Juifs polonais pendant l’Holocauste. Dans son livre « Les voisins », sorti en 2001 il raconte le massacre de plus de 1500 Juifs originaires du village de Jedwabne et il affirme que ce sont les Polonais, et non les nazis, qui ont commis les crimes.

Le film « Aftermath » sorti en 2012 (inspiré de l’ouvrage) a été le premier film polonais à aborder la responsabilité des résidents locaux pour les massacres de Juifs pendant l’Holocauste.

Le travail de Gross au cours des dernières années a déclenché la colère des nationalistes polonais, qui prétendent qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour étayer de telles affirmations et qu’elles salissent la réputation du pays.

I24

Un important député polonais : « L’argent juif finance les manifestations de l’opposition »

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L’ex rockeur et député polonais Pawel Kukiz a accusé dimanche l’argent juif de financer les manifestations de l’opposition à Varsovie.

« Apparemment le pseudo comité de défense de la démocratie est financé de l’étranger. L’argent juif a versé à l’opposition plus de 150 millions de zlotys (35 millions d’euros) », a dénoncé M. Kukiz dans un entretien accordé à Zet Radio.

Selon la radio polonaise, le député polonais faisait référence au milliardaire juif américain George Soros, accusé par les complotistes de financer certains mouvements de contestation dans les pays de l’Est.

Mi-novembre, un mannequin représentant un juif orthodoxe a été brûlé sur l’esplanade de l’hôtel de ville de Wrocław, la quatrième ville de Pologne par sa population, lors d’une manifestation contre les migrants organisée par l’extrême droite locale.

Haaretz

« Le clergé est largement homosexuel » selon un prêtre catholique qui fait son coming out

Father Krysztof Olaf Charamsa (L), who works for a Vatican office, gives a press conference with his partner Edouard to reveal his homosexuality on October 3, 2015 in Rome. The priest said he wanted to challenge what he termed the Church's "paranoia" with regard to sexual minorities, claiming the Catholic clergy was largely made up of intensely homophobic homosexuals. The Vatican condemned the coming out of a Polish priest on the eve of a major synod as a "very serious and irresponsible," act which meant he would be stripped of his responsibilities in the Church's hierarchy. In a statement, a spokesman said Krzystof Charamsa would not be able to continue in his senior position in the Vatican and that his future as a priest would be decided by his local bishop.  (Tiziana Fabi / Getty Images)

Le père Krysztof Olaf Charamsa, né à Gdynia en Pologne, 43 ans, révèle son homosexualité au grand damne de l’église.

Je sais que l’Eglise me verra comme quelqu’un qui n’a pas su remplir son devoir (de chasteté, ndlr), qui s’est perdu et qui plus est non pas avec une femme mais avec un homme !.

Je ne fais pas ça pour vivre avec mon compagnon, je le fais pour moi, pour ma communauté, pour l’Eglise. C’est une décision beaucoup plus profonde qui naît de ma réflexion sur ce que prône l’Eglise« .

Il est temps que l’Eglise ouvre les yeux face aux gays croyants et comprenne que la solution qu’elle propose, à savoir l’abstinence totale et une vie sans amour, n’est pas humaine.

Le clergé est largement homosexuel et aussi, malheureusement, homophobe jusqu’à la paranoïa car paralysé par le manque d’acceptation pour sa propre orientation sexuelle« , déclare-t-il à l’édition polonaise de Newsweek.

Europe 1