
Les propos de la procureure font refléter la bêtise des trois garçons fécampois qui se sont attaqués à une boulangerie du quartier Ramponneau. Ils ont mis la salariée KO pour 67,90 €. Et le seul majeur jugé par le tribunal correctionnel du Havre était lui-même un client des lieux.
Brandon « est connu comme le loup blanc à Fécamp », peint son avocate. « Les policiers, le boulanger, le charcutier le connaissent. » Le 4 avril dernier, ce père de famille de 19 ans et ses deux copains mineurs se rendent chez le charcutier, à 6 h, totalement ivres. Ils achètent un saucisson.
« J’ai aussitôt reçu un coup de poing au visage. » Le geste est si intense que le nez saigne. Les lunettes de la femme de 48 ans éclatent. Elle souffre de deux énormes yeux au beurre noir et d’une fracture. Mais ça, les deux voleurs n’en ont que faire. Ils partent avec les 67,90 € et attrapent au passage le sac à la main de la blessée. Ils rejoignent Brandon qui faisait le guet. Ils se partagent « le butin », formule le prévenu. « Chacun a fait ça pour un malheureux billet de 20 € ! ».












La femme de ménage qui dérobe des objets appartenant à son client ? C’est le motif qui amène Brigitte Diaz-Gimenez devant le tribunal correctionnel d’Aix, pour des faits datant de mai 2014. En nettoyant le bureau d’un client, elle « trouve » un chéquier, une carte bleue et son code secret dans un tiroir, qu’elle s’empressera d’utiliser pour « gâter ses enfants ».