Une boulangère défigurée par Brandon et ses copains pour 67,90 €

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Les propos de la procureure font refléter la bêtise des trois garçons fécampois qui se sont attaqués à une boulangerie du quartier Ramponneau. Ils ont mis la salariée KO pour 67,90 €. Et le seul majeur jugé par le tribunal correctionnel du Havre était lui-même un client des lieux.

Brandon « est connu comme le loup blanc à Fécamp », peint son avocate. « Les policiers, le boulanger, le charcutier le connaissent. » Le 4 avril dernier, ce père de famille de 19 ans et ses deux copains mineurs se rendent chez le charcutier, à 6 h, totalement ivres. Ils achètent un saucisson.

« J’ai aussitôt reçu un coup de poing au visage. » Le geste est si intense que le nez saigne. Les lunettes de la femme de 48 ans éclatent. Elle souffre de deux énormes yeux au beurre noir et d’une fracture. Mais ça, les deux voleurs n’en ont que faire. Ils partent avec les 67,90 € et attrapent au passage le sac à la main de la blessée. Ils rejoignent Brandon qui faisait le guet. Ils se partagent « le butin », formule le prévenu. « Chacun a fait ça pour un malheureux billet de 20 € ! ».

Paris Normandie

Déjà condamné à 39 reprises, Emile arrêté pour tentative de vol

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Déjà condamné à 39 reprises, Emile était à nouveau hier, présenté en comparution immédiate pour tentative de vol à la roulotte devant le tribunal correctionnel d’Avignon.

Samedi, Emile, dont le casier est si rempli que la présidente Nesme a demandé à la représentante du parquet de lui faire grâce de sa lecture, a une nouvelle fois était interpellé par les policiers de la Bac, rue du Rempart saint-Lazare. Il était en train de fouiller à l’intérieur d’une voiture.

En attendant, Emile qui s’exprime avec beaucoup de difficulté et qui parfois est carrément inaudible a été incarcéré. Il sera jugé le 29 décembre prochain.

La Provence

 

Thierry, sortie de prison depuis 2 jours, il écope de sa 18ème condamnation pour vol

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Le 18 octobre, Thierry Carpentier, 38 ans, est libéré de prison, où il vient de purger sa dix-septième condamnation. Deux jours plus tard, il est de nouveau interpellé par la police, pour un énième vol.

Thierry Carpentier est sorti de prison, le 20 octobre, il entre dans une brasserie de la rue Louis-Martel. Repère une veste posée sur une chaise. Il l’enfile et ressort avec comme si de rien n’était.

Sauf que le propriétaire se rend vite compte que sa veste a disparu et file la rechercher dans la rue. « Au début, j’ai juste cru que le monsieur s’était trompé de blouson… », explique-t-il au tribunal. Il demande à récupérer son vêtement mais constate alors que le portefeuille n’est plus là. Le ton monte.

« Je l’ai attrapé par le colback », décrit la victime au tribunal. En réplique, Thierry Carpentier sort un cutter. Il n’a pas le temps de s’en servir qu’il est plaqué au sol par un ami de la victime. « Je ne me souviens pas de ça, mais c’est sans doute vrai… », déclare le prévenu.

« On ne peut pas minimiser la sortie de ce cutter, remarque le procureur de la République, Sébastien Piève. Nous sommes arrivés avec lui dans une impasse. » Il réclame un an ferme. « La détention est-elle la solution ? », tente l’avocate. En vain. Son client retourne derrière les barreaux pour un an et est condamné à payer 800 € d’indemnisations à la victime. Le portefeuille, lui, n’a toujours pas été retrouvé.

La Voix du Nord

Prison ferme pour Jimmy et Yannick qui rackettaient des ados

NIORT

Cet homme de 19 ans était jugé, aux côtés de Jimmy P., d’un an son cadet, pour avoir tenté d’extorquer la sacoche d’un adolescent de 16 ans, le 21 mars, en plein centre commercial du Val d’Europe. Le professionnalisme de deux vigiles avait évité à la victime d’être dépouillée.

Les douze condamnations inscrites au casier judiciaire de Yannick H. ont pesé lourd dans la balance. La procureure Dominique Laurens a en effet requis 18 mois de prison, dont dix ferme, avec mandat de dépôt. Il a écopé d’un an de prison ferme et a été écroué dans la foulée.

Quant à son complice, contre lequel la parquetière a demandé six mois de prison ferme sans mandat de dépôt, il est -lui aussi- parti derrière les barreaux pour douze mois.

Dans la salle d’audience, les copains des deux prévenus s’amusaient du spectacle. Ils sont restés tout aussi joyeux lorsque le tribunal a instruit une seconde affaire, pour laquelle Jimmy P. comparaissait seul.

Lundi dernier, aux côtés d’autres jeunes, alors qu’il était convoqué devant le tribunal correctionnel -ce jeudi- pour la première affaire, il avait arraché le casque audio d’un adolescent de 16 ans, dans une rue de Meaux. «J’ai volé, j’ai avoué», a expliqué laconiquement le prévenu.

Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquet. «Je vous demande de protéger la population», avait lancé la procureure. Jimmy P. a été condamné, pour la seconde fois de l’audience, à un an de prison ferme, avec mandat de dépôt. Direction la prison. Forcément, ça ne rigolait plus du tout dans la salle.

Le Parisien

Thomas veut racketter un homme au distributeur, il est neutralisé par sa victime

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Dimanche 1er novembre, un jeune homme retire de l’argent à un distributeur de billets sur la place. Il est menacé avec un cutter. « Il me manquait 20 euros pour dormir au chaud », dira Thomas V. 32 ans, jugé ce lundi en comparution immédiate pour cette tentative d’extorsion. Il s’est fait plaquer au sol par sa victime tandis que son comparse prenait la fuite.

Dans le box des prévenus, il adopte une posture fataliste. Il est toxicomane. Sa consommation de cocaïne lui coûte 1 000  € par mois. Il était à la rue depuis quelque jours et entre deux contrats d’intérim.

La procureure Emmanuelle Laudic-Baron va requérir six mois de prison pouvant être aménagés car Thomas V. travaille régulièrement. Thomas V. a une mention sur son casier judiciaire, condamné en 2011 pour une vente de stupéfiants.

Thomas V. a été condamné à dix mois de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec une obligation de soins. Il sera incarcéré pendant quatre mois.

Nord Éclair

Une bande de voleuses ( Julie, Sylvie Eliane, Claudia, et deux Suzanne) condamnées

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Six prévenues, six femmes, six voleuses qui formaient un gang au féminin hors du commun : le 8 septembre dernier, Eliane, Claudia, Julie, Sylvie et les deux Suzanne ont comparu à la barre du tribunal correctionnel de Foix pour répondre d’une longue série de cambriolages et de tentatives de vol, notamment en Ariège. Le gang des voleuses avait choisi pour cibles les petits supermarchés et les bureaux de tabac.

Le tribunal avait mis sa décision en délibéré. Elle a été rendue hier. Les six prévenues écopent de peine de prison, essentiellement avec sursis. Seule l’une d’elle, au casier judiciaire plus sérieusement garni, n’a pas bénéficié du sursis et a été condamné à quatre mois de prison ferme.

La Dépêche

Évadé, Joël est retrouvé en train de voler des personnes âgées

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Joël était très proche de sa grand-mère, mais n’avait aucune affection particulière pour les personnes âgées en général. La preuve : s’il dit s’être évadé parce qu’il était bouleversé par le décès de sa mamie, il n’a pas hésité, lors de sa cavale, à s’en prendre à des hommes et des femmes qui auraient pu être ses grands-parents.

les policiers l’avaient interpellé deux mois après sa fuite, dans le Val-de-Marne. Il était alors en train de voler des personnes âgées aux abords de distributeurs de billets. Après son arrestation, le fugitif tentera de donner une fausse identité pour une nouvelle fois échapper à la justice. En vain.

Retour à la case prison, donc, et à la case tribunal, hier. « Il avait déjà été condamné pour évasion » note le procureur Pasta, qui fixe à huit mois d’emprisonnement « le prix de la trahison ».

la provence

Emmanuel le voleur des personnes âgées «je suis incarcéré, ça me permet de me reconstruire»

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Emmanuel Thellier est en prison, et ne s’en plaint pas. Alors qu’il purge une peine de six mois ferme, il a comparu pour plusieurs faits de vol commis à Saint-Quentin entre avril et juillet 2015.

Son mode opératoire était simple. Il repérait des personnes âgées, leur demandait de l’eau, et aussitôt entré chez elles, prenait ce qui lui passait sous la main avant de fuir. Les préjudices sont minimes. 20 € par ci, 50 € par là. Sa motivation ? L’héroïne. Toxicomane depuis environ 10 ans, l’homme n’avait pas les idées claires. Lors de ses précédentes comparutions, il peinait à s’exprimer. Cette fois, c’était différent. « En détention, j’ai enfin un traitement, je décroche de l’héroïne. Les faits qui me sont reprochés sont graves et je les regrette. Je retrouve ma tête. »

Pour ces faits récurrents, elle requiert quatre mois de prison supplémentaires. Pour le tribunal, la détention reste actuellement la meilleure chance pour Emmanuel Thellier de rester sur la bonne pente.

Aisne nouvelle

Stéphane, jugé pour le braquage d’un bureau de poste

poste

La condamnation de Stéphane L. n’est pas passée comme une lettre à la poste, mercredi 4 novembre au tribunal correctionnel d’Amiens. L’homme répondait du braquage du bureau des PTT d’Esmery-Hallon, le 22 mai.

La guichetière s’était retrouvée vers 17 heures face à un individu, ni encagoulé, ni ganté, mais armé d’une arme de poing (certainement un fusil à pompe). Il s’était fait remettre le contenu de la caisse avant de se faire ouvrir le coffre, dérobant 840 euros. Au passage, il avait pris le portable de l’employée afin de retarder son appel au secours.

Les gendarmes recueillaient rapidement le témoignage de la patronne du bar-tabac, qui se souvenait avoir servi un verre d’eau à un homme qui ne possédait pas assez d’argent pour se payer un paquet de cigarette. Comme le verre n’était pas encore lavé, il partait aussitôt au laboratoire, qui reconnaissait l’ADN de Stéphane, un habitant de Venette (Oise), déjà condamné dans des affaires de stupéfiants.

L’affaire sera jugée le 18 novembre. Dans l’attente, Stéphane reste en prison.

Courrier Picard

Soupçonné de vol, il se déshabille et insulte le vigile de « nègre » et de « singe »

https://www.youtube.com/watch?v=DVtAKQK4F7E

Un homme suspecté de vol par un agent de sécurité de la galerie marchande d’Auchan, à Balma-Gramont, le mardi 3 novembre, vers 13 h 30. Cet homme s’est immédiatement dévêtu et a insulté l’agent de sécurité dans le plus simple appareil, tout juste vêtu de ses chaussettes.

« Enculé de nègre, sale singe », a éructé l’individu suspecté. L’agent auquel il s’adressait venait de découvrir un antivol brisé dans une cabine et soupçonnait l’individu d’être l’auteur d’un vol.

C’est après lui avoir demandé de revenir dans le magasin que ce dernier a « dégoupillé ». La femme qui l’accompagnait a alors fait écran et l’individu a été poussé vers la sortie. Ils ont aussitôt appelé la police, qui a arrêté l’individu, et ont déposé plainte dans la foulée.

L’enquête a été confiée au commissariat de Toulouse, qui a vite remarqué que le client colérique et raciste était ivre. L’homme, âgé de 48 ans, a passé la nuit au commissariat. À l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à un juge mercredi, en début d’après-midi. Il a été écroué en attendant de comparaître, jeudi après-midi, devant le tribunal correctionnel.

La Dépêche

Colette abusait d’une personne âgée pendant plus d’un an

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Une aide ménagère de 70 ans, Colette B. a dû répondre devant de tribunal correctionnel de Rouen de faits d’abus de confiance. Elle est accusée d’avoir effectué des courses sur le compte de la personne âgée dont elle s’occupait, de septembre 2014 à février 2015.

La somme détournée s’élève à une centaine d’euros même si la fille de la victime insinue qu’il y aurait eu d’autres détournements.

La personne âgée aurait également expliqué que les clés de son coffre-fort disparaissaient régulièrement de son sac à main.

Paris Normandie

Condamnée pour vol, Michelle est morte avant de payer les dommages et intérêts à Mohammed

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Point de droit intéressant : une victime peut-elle se faire régler de son préjudice si sa voleuse, qui a été condamnée, est décédée avant la fixation des dommages et intérêts.

Reconnue coupable de vols par le biais de chèques falsifiés, commis du 1er avril au 29 avril 2011 à Soteville-lès-Rouen. Michelle B., 50 ans, est décédée environ trois semaines après le jugement établissant sa culpabilité le 28 décembre 2014. Un renvoi avait à l’époque été prononcé. Il devait permettre de fixer la peine que cette dernière effectuerait.

À l’audience du 12 octobre 2015, date du renvoi, Mohammed L. est présent, en sa qualité de partie civile. Le tribunal avait prononcé, en sa faveur, la somme de 1 240 euros au titre de dommages et intérêts. La coupable est décédée avant d’avoir pu lui verser.

Paris normande

2 individus de « type européens » tentent de dépouiller un homme de 87 ans a son domicile

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Un homme de 87 ans a été victime d’une tentative de vol par fausse qualité, aujourd’hui jeudi en fin de matinée à Maisons-Laffitte. Un individu s’est présenté au domicile de l’octogénaire, avenue Carnot, et a prétexté venir pour réaliser des travaux en sous sol dans le jardin.

Lorsque le vieil homme est revenu dans sa maison, il s’est trouvé en présence d’ un inconnu, habillé de sombre, de type européen en train de fouiller le domicile. L’individu lui a présenté une carte de police et a expliqué au propriétaire qu’il venait d’être cambriolé. Voulant vérifier si rien ne lui avait été volé, le pseudo policier lui a demandé où se trouvait son argent.

Au moment où le faux agent des eaux est revenu au domicile, la victime a réalisé qu’elle était victime d’une escroquerie et est sortie immédiatement afin de demander de l’aide. Démasqués, les deux individus ont alors pris la fuite, sans rien voler.

Info Yvelines

Édouard ecope de sa 50ème condamnation

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« Un triste jubilé » a commenté amèrement son avocat Me Dury. Edouard Guerrero, SDF avignonnais, a écopé hier devant le tribunal correctionnel de sa cinquantième condamnation.

Six mois ferme qui viennent après 47 ans d’une triste vie de toxicomanie et de larcins divers. Cette fois, c’était un téléphone portable chapardé à une réceptionniste d’hôtel qui s’était absentée quelques instants de son comptoir.

Quand on l’a arrêté, le lendemain au square Agricol-Perdiguier du centre-ville de la cité des papes, il ne l’avait plus et ne savait même pas ce qu’il en avait fait. « Des vols par habitude, presque par kleptomanie, plutôt que pour réellement en tirer profit… »

Paris Normandie

Brigitte dérobe la carte bleu de son client et dépense 7000 €

imageLa femme de ménage qui dérobe des objets appartenant à son client ? C’est le motif qui amène Brigitte Diaz-Gimenez devant le tribunal correctionnel d’Aix, pour des faits datant de mai 2014. En nettoyant le bureau d’un client, elle « trouve » un chéquier, une carte bleue et son code secret dans un tiroir, qu’elle s’empressera d’utiliser pour « gâter ses enfants ».

Comme le rappelle la présidente Stellina Boresi, elle a dépensé plus de 7000€ en 6 jours, ce qui constitue une somme colossale, quelque soit la raison.

La Provence

Kevin, multirécidiviste condamné pour le cambriolage d’un bureau de tabac

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Le troisième homme impliqué dans un vol de cartouches de cigarettes, le 16 septembre au Relay de la gare de Versailles-Chantiers, a été condamné, jeudi 22 octobre, à six mois de prison ferme. Le tribunal correctionnel de Versailles a également révoqué une peine d’un mois de sursis.

Ses deux complices ont été condamnés à trois mois de prison le 17 septembre. L’audience de Kevin, Pisciacais de 20 ans, avait été renvoyée pour qu’il subisse une expertise psychologique. Cet habitué de la justice comptait déjà quinze condamnations à son palmarès, principalement pour des vols.

Le soir des faits, ce multirécidiviste, qui se dit SDF, s’était introduit dans le Relay, en forçant une porte de service à l’aide d’un pied-de-biche et volé quinze cartouches de cigarettes. Ses deux complices faisaient le guet.

Les policiers sont rapidement remontés jusqu’au trio car l’un d’eux avait abandonné un sac qui contenait une convocation en justice à son nom. Face aux juges, Kevin, formellement reconnu par le vigile du Relay, a tenté de minimiser l’ampleur du butin, assurant n’avoir volé que cinq cartouches. Il est reparti en prison à l’issue de l’audience.

Le Courrier des Yvelines