Yoan menace de mort son propriétaire et de violer sa fille car il lui réclame le loyer

Il a 28 ans et des problèmes financiers par-dessus la tête. Yoan est acculé. Le propriétaire de l’appartement qu’il occupe à Sainte-Barbe a obtenu, pour le 31 août, l’expulsion de son locataire qui accuse un an d’arriéré de loyers. La famille du jeune homme a, à son tour, cessé de jouer la banque dans laquelle il venait puiser de quoi boucher les trous ou encore payer une facture d’électricité.

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Dans les derniers jours d’août, il passe une nouvelle fois tendre la main chez sa mère qu’il avait déjà tenté d’impressionner avec une barre de fer. La démonstration de force ne rouvre pourtant pas le robinet du crédit. L’insistance du prévenu amène son beau-père, lassé lui aussi par cette mendicité permanente, à donner de la voix. Au moment de quitter la maison parentale, Yoan donne un coup de poing à sa victime, lui casse une dent et, au passage, dégrade les deux voitures du couple.

La procédure n’est pas la seule entre les mains des gendarmes qui connaissent la quinzaine de SMS accompagnés d’une photo de cartouche ou encore d’une autre d’un pistolet (d’alarme) et envoyés à son propriétaire pour le menacer de mort comme du viol de sa fille. C’est la forme retenue par Yoan entré en conflit avec le bailleur qui, selon lui, « réclamait le loyer le 1er alors que je touchais l’argent le 5 du mois ». Soutien de la partie civile du père et de la fille, Me Mikaël Saunier rapporte au tribunal ses craintes pour la sécurité de ses clients.

 

La juridiction prononce douze mois d’emprisonnement dont huit mois SME pendant deux ans, ajoute 700 € d’amende pénale en plus d’un certain nombre de contraintes pour protéger les victimes. Mais la décision est ficelée d’un mandat de dépôt qui emmène Yoan directement à Queuleu.

République Lorrain

«On va te faire crever» le maïeur de Verviers menacé pour avoir embauché un adjoint musulman

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Muriel Targnion est confinée dans son bureau après avoir reçu un courrier suspect

« Pendant le temps de midi, ma secrétaire a ouvert une lettre anonyme contenant de la poudre blanche« , a confié la bourgmestre. « Elle m’a appelée et j’ai lu ce courrier ». Mme Targnion le qualifie de « plutôt d’extrême-droite ». « Dans cette lettre, on critique notamment le fait que mon collège compte un échevin musulman et que je serais, je cite, ‘responsable des Arabes présents à Verviers‘. » « On va te faire crever », conclut le courrier. « J’ai ensuite reposé la lettre. Mais de la poudre, sans doute mal scellée, s’en est échappée ». « A mon avis, elle ne contient rien de dangereux ». Ni la bourgmestre ni les membres de son cabinet ne présentent de symptômes particuliers.

L’hôtel de ville totalement bouclé
« Nous avons immédiatement prévenu le chef de corps de la police qui a enclenché la procédure prévue dans ces cas-là », a poursuivi Mme Targnion. L’hôtel de ville est totalement bouclé pour une durée indéterminée et la protection civile est sur place.

Personne ne peut enter ou sortir. A l’intérieur du bâtiment, la bourgmestre se trouve en compagnie des membres de son cabinet, du colonel des pompiers, de trois policiers ainsi que de sa fille « qui venait d’arriver et avec qui j’avais prévu de passer l’après-midi », a-t-elle indiqué.

L’hôtel de ville abritant uniquement le cabinet de la bourgmestre, les autres services de la Ville fonctionnent normalement.

7Sur7

Patrick menace de tuer une policière pendant sa garde à vue

Menacer de mort une policière en garde à vue, dans le contexte de l’assassinat des deux policiers de Magnanville (Yvelines), a conduit un homme à s’expliquer devant le tribunal ce mardi.

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Patrick M., 22 ans, a été condamné à 4 mois de prison ferme et a été écroué pour ces menaces et pour port d’arme. Il avait été placé en garde à vue à Gonesse après avoir été contrôlé en possession d’un couteau. Au cours de son audition, alors que la policière relevait sa condamnation pour viol par la cour d’assises des mineurs à trois ans ferme, il s’est emporté. Il a fait le geste avec ses doigts de tirer sur la fonctionnaire. « C’était un geste comme ça, pour s’amuser, faire une blague », a expliqué à l’audience le prévenu qui a reconnu s’être énervé.

« Ce n’est pas la première fois qu’il est placé en garde à vue », a souligné la procureure, évoquant ses multiples condamnations. « Il sait la manière dont il faut se comporter et comment ses gestes peuvent être interprétés. C’est déjà inadmissible en temps normal.

Le Parisien

Un automobiliste menace de mort trois femmes voilées marchant sur un trottoir

Parmi les missions des journalistes, il y a celle de relater des faits. En particulier ceux qui nous en disent un peu plus sur la société dans laquelle on vit.

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Ce vendredi matin, sur la route provinciale menant vers Wavre, trois femmes voilées marchent côte à côte sur le large trottoir. Elles se dirigent vers le centre-ville. Leurs voiles sont de couleurs vives et leurs démarches joyeuses. Bref, trois copines se baladent gaiement.

Arrivé à leur hauteur, sur la bande d’en face, le chauffeur d’une petite voiture blanche ralentit. A la place du conducteur, un homme de la cinquantaine dévisage les trois femmes et place ses mains l’une contre l’autre au-dessus de son volant. Soudain, il fait semblant de vouloir abattre ces trois femmes à coup de revolver. La disposition de ses doigts ne laisse place à aucune autre interprétation. Il relève brusquement son poignet à trois reprises, comme pour bien signifier qu’aucune d’elles ne doit lui échapper.

A l’aide de ses mains nues, à une distance d’à peine cinq mètres, cet homme fait l’un des gestes les plus violents possibles. Cette simulation d’agression physique est une terrifiante agression psychologique. 

Il me faut une petite dizaine de secondes pour réaliser ce dont mes yeux viennent d’être les témoins : un acte odieux, inhumain, fasciste. Face à un tel regard et de tels gestes, l’incompréhension l’emporte… puis la colère. Ensuite, une immense tristesse. Une boule au ventre.

La Libre

Déjà condamné pour avoir égorger un homme, David voulait égorger le gardien de prison

Un collège d’experts désigné pour évaluer le déséquilibre mental du prévenu, déjà coupable d’un assassinat à Rocourt.

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Le nom de David Graham était à nouveau évoqué devant le tribunal correctionnel de Charleroi, ce vendredi. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il présente un profil plus qu’inquiétant. En 2013, ce Carolo a tout bonnement égorgé une connaissance qui lui devait un peu d’argent sur le parking du Cora de Rocourt. Inculpé d’assassinat, il a finalement été diagnostiqué comme irresponsable de ses actes par un collège d’experts.

L’Avenir

«vivement que Le Pen passe qu’on mette les Arabes dehors » et menace d’égorger sa femme

Un homme de 45 ans a été relaxé par le tribunal, alors que sa femme l’accusait de l’avoir menacée de mort.

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Le soir du 27 décembre 2015, vers 21 h 30, une femme se présente à la gendarmerie. Elle veut fuir le domicile conjugal, situé à Longroy, après une violente dispute avec son mari, âgé de 45 ans. « Il m’a dit plusieurs fois : je vais t’égorger. Si je te vois avec un mec je vais t’égorger et lui aussi », indique la partie civile au tribunal de Dieppe mardi. Entre autres amabilités qu’il lui aurait dites : « salope »« pute »«vivement que Le Pen passe qu’on mette les Arabes dehors (la victime est d’origine maghrébine, ndlr».

Son fils mordu par un chien, Luis extorque et menace de mort le propriétaire

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Tout commence par un accident assez banal : un enfant mordu par un chien en liberté, début janvier à Fos-sur-Mer. Blessé, le jeune garçon est soigné aux urgences, son état n’est pas inquiétant. Son père porte plainte contre le propriétaire du chien. L’animal est conduit à la SPA, le propriétaire se manifeste rapidement. Il explique qu’il est normalement enfermé dans sa propriété (un garage automobile, le chien sert de gardien), clôturée par un mur, qu’il a sauté.

L’homme souhaite faire appel à son assurance pour l’indemnisation du dommage de l’enfant, comme le veut la responsabilité civile et exprime l’intention de faire piquer le chien. Mais le père du petit garçon, Luis Pinto, 44 ans, ne l’entend pas de cette oreille.

Selon le propriétaire du chien, le 4 janvier dernier, le père de l’enfant serait venu le voir, avec deux autres hommes, enjambant la clôture et tambourinant à la porte du garage.

L’homme ouvre, Pinto l’aurait alors menacé de mort, en demandant de l’argent. La victime, qui évoque aussi la présence d’une arme, dépose plainte. La police enquête et retrouve le supposé auteur des faits.

Pinto comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Aix pour extorsion par violence, menace ou contrainte.

La Provence

Patrick menace ses voisins avec un sabre japonais et outrage les gendarmes

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«  Je ne les ai pas menacés, j’ai juste levé  » un sabre avec une lame en métal de 60 centimètres. C’est ce qu’assurait Patrick Fouré, jeudi, au tribunal correctionnel de Charleville-Mézières.

Il était jugé pour violence avec menace d’une arme, menace réitérée de destruction dangereuse et menace de crime et outrage à l’encontre des gendarmes qui sont venus le chercher cette nuit du 19 septembre dernier.

L’Union

«Espèce de salope, va juger les bougnoules dans ton pays, car tu en es une»

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La procureure de la République de Dieppe, Valérie Cadignan

«Espèce de salope, va juger les bougnoules dans ton pays, car tu en es une. » Cet extrait résume à lui seul la teneur de la lettre anonyme que la procureure de la République de Dieppe, Valérie Cadignan, a eu le déplaisir de recevoir le 19 septembre 2014. Cette dernière contenait également des menaces de mort. L’affaire a été prise très au sérieux. L’identité de l’auteur n’est pas longtemps restée secrète.

Le laboratoire de la police ayant rapidement isolé une empreinte qui a pu être comparée à celle de deux prévenus que la magistrate a fait condamner il y a peu. 

Luis Pedrosa Marquès, 61 ans, s’avère être l’expéditeur. Il a été jugé par le tribunal correctionnel de Rouen pour éviter tout conflit d’intérêts. La procureure, originaire d’outre-Mer, ayant effectué la majeure partie de sa carrière en Normandie, s’est montrée étonnée de l’identité du responsable : l’audience de comparution immédiate durant laquelle elle avait requis une peine ferme à l’encontre du sexagénaire s’était pourtant bien passée.

 

C’est une nouvelle peine ferme de quatre mois qui est prononcée à l’encontre de Luis Pedrosa Marquès.

Paris Normandie