Terrorisme, mass shooting, la question du privilège blanc aux États Unis

Charleston Shooting

Vendredi après-midi, un homme blanc du nom de Robert Lewis Dear attaque un planning familiale à Colorado Springs. Il tue trois personnes et en blesse 11 autres. L’une des victimes est un officier de police.

Dans la fusillade qui dure plusieurs heures Robert utilise plusieurs armes a feu, il est cependant capturé vivant. L’attaque sur le planning familial fait partie d’un ensemble plus large de violences terroristes d’extrême droite contre les centres IVG.

Robert Lewis Dear n’est pas le seul individu à avoir commis ce type de crime en s’en sortant indemne. James Eagan Holmes a tué 12 personnes et blessé 70 autres dans une salle de cinéma du Colorado. Il n’a pas été tué par la police. Jared Lee Loughner a tiré sur 18 personnes, tuant six d’entre elles lors d’un rassemblement du parti démocrate . Il a été pris vivant par la police.

Les Blancs ont également le privilège unique de parader en public armés jusqu’aux dents sans la moindre conséquence. Des milices islamophobes vont jusqu’à harceler les musulmans devant les mosquées. Cliven Bundy, Un éleveur du Nevada qui refusait de payer ses taxes de pâturage, a même utilisé une milice armée pour s’opposer aux agents fédéraux venus l’arrêter.

Et dans le cas de Dylann Roof, suprémaciste blanc qui a tué neuf noirs Américains dans l’église épiscopale méthodiste africaine Emanuel à Charleston, la police l’a arrêté sans incident et l’a même emmené au Burger King pour manger.

En revanche, les personnes noires et basanés ne sont pas traités avec tant de délicatesse par la police américaine. Les musulmans et arabes-américains n’ont pas plus de chances d’être traités comme Robert Lewis Dear, Jared Lee Loughner, ou James Eagan Holmes.

Quand un blanc commet une fusillade il est qualifié de « tireur isolé», «malade mental» ou «déséquilibré». Les hommes blancs commettent la grande majorité des fusillades de masse et actes terroristes aux États-Unis. Pourtant, ces actes ne sont jamais considérés comme collectifs.

Cependant, quand un «arabe» ou un «musulman» commet un crime, le dit événement est traité par le prisme blanc comme l’acte d’une population entière et le qualifie de «terrorisme musulman. »

Salon

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