Sur les nerfs, Nathalie dégrade 12 voitures

Le 3 janvier dernier, Nathalie perd le contrôle de sa voiture qui se retrouve dans un fossé, sur la route de Bonnefont. Elle n’est pas blessée mais sa voiture est bonne pour la casse.

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Quand elle rentre chez elle, elle est «sur les nerfs», comme elle dira à la barre. Tellement sur les nerfs qu’elle descend dans la rue, en début de nuit, armée d’un tournevis pour s’attaquer à tous les rétroviseurs et feux de position des voitures garées dans sa rue qui, de plus, recevront une pluie d’œufs. Au total, pas moins de 12 véhicules vont faire les frais de ses états d’âme.

Nathalie est seule à la barre et explique assez maladroitement qu’elle a voulu «se défouler parce que ma voiture était toute cassée».

Le tribunal sera sensible aux arguments de la défense : un mois de prison avec sursis simple, 100 € d’amende et 400 € de dommages et intérêts pour les parties civiles qui se sont fait connaître.

La Depeche

Thomas et Geoffrey, 2 identitaires interpellés pour l’attaque au marteau d’un local communiste

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Il a reconnu avoir vandalisé la Maison des communistes de Gentilly le 31 mai dernier. Thomas D., un jeune de 21 ans domicilié à 200 m de la permanence, a été interpellé le 1er décembre. Une intervention menée sur commission rogatoire d’un juge d’instruction. Un second individu, Geoffrey L., 25 ans, qui réside, lui, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), a également été arrêté le même jour.

Tous deux, soupçonnés d’avoir participé à l’attaque du local de la rue Lefebvre, militent pour le GUD, organisation étudiante d’extrême-droite bien connue pour ses actions violentes. Le Gentilléen est même considéré comme le bras droit de Logan Djian, dit le « Duce », actuel patron du Groupe union défense.

Déférés au parquet de Créteil le 3 décembre, Thomas D. et Geoffrey L. ont été laissés libres, mais placés sous contrôle judiciaire assorti d’obligations particulièrement strictes.

Vers 7 heures, le 31 mai à Gentilly, des voisins de la Maison des communistes avaient mis en fuite trois personnes au visage dissimulé, armés d’un marteau et d’une masse. Les coups répétés venaient de briser les deux vitrines du local, sur lesquelles demeurait le sceau du GUD de Paris, un autocollant blanc orné d’une croix celtique noire. L’adresse avait de nouveau été prise pour cible trois semaine plus tard, avec la même signature.

Et le 18 octobre, c’était au tour du « 21 », le siège des communistes de Villejuif, de faire l’objet de dégradations similaires revendiquées par le GUD. L’enquête qui a permis le coup de filet du 1er décembre n’a, pour l’heure, permis de faire la lumière que sur l’attaque du 31 mai. Le PCF s’en félicite : « Espérons maintenant que ces deux personnes soient sévèrement condamnées », souffle le secrétaire départemental, Fabien Guillaud-Bataille.

Selon nos informations, des documents à la gloire d’Hitler et de l’idéologie nazie ont été trouvés chez Thomas D. et Geoffrey L.

Le Parisien

Le Secours populaire de Saint-Sébastien ciblé par l’extrême-droite

Le mur du vestiaire du secours Populaire de Saint-Sébastien-sur-Loire tagué.

Un collectif anti-migrants s’attaque de nuit aux locaux des associations humanitaires en mettant de la colle dans les serrures et signe son acte par un tag.

 #On ferme est leur signature. Ce groupe d’activistes d’extrême-droite s’attaque aux associations caritatives parce qu’elles apportent de l’aide aux réfugiés.

Ils sévissent dans toute la France et revendiquent leurs actes de vandalisme sur les réseaux sociaux, photos à l’appui. Le 11 novembre, le Secours populaire de Saint-Sébastien-sur-Loire était leur cible. De nuit, ils ont encollé une serrure et signé leur méfait par un tag.

Ce n’était pas une porte habituellement empruntée, aussi les bénévoles ont mis quelques jours à comprendre qu’ils avaient eu des visiteurs. La secrétaire générale du comité sébastiennais vient de porter plainte.

« Nous luttons contre la pauvreté et l’exclusion sans distinction d’origine, de confession, ni d’opinions et nous continuerons à œuvrer pour nos valeurs sans nous laisser intimider », déclare-t-elle.

« Le Secours populaire français est une association laïque, reconnue d’utilité publique et grande cause nationale, dont l’unique but est la solidarité. »

Ouest France

Dégradation et agression : cinquième incarcération pour Jonathan

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À 25 ans, le Havrais a déjà inscrit vingt-trois mentions à son casier judiciaire. Durant sa minorité, il a connu trois fois la détention. Un dernier séjour en tant que majeur s’est étalé de 2010 à février 2015. Et, présenté en comparution immédiate pour trois faits, Jonathan ne s’adonne qu’à peu d’illusions.

« Si je retourne en prison, je voudrais aller à Rouen, offre­ t­il aux juges qui s’apprêtent à délibérer. À Saint­Aubin­Routot, je crains des bagarres avec des gars d’autres quartiers. Enfin, je n’en ai pas peur, mais je vais me défendre. »

Le 22 avril dernier, le propriétaire d’un scooter dit à la police avoir eu son deux ­roues dégradé. « On m’a donné 50 € pour le faire », concède le prévenu. Mais il aurait pensé que celui qui lui avait demandé d’arracher le carénage était le véritable propriétaire. Parce qu’il a laissé une empreinte papillaire sur place, Jonathan est sujet à une fiche de recherche. La police retrouve sa trace le 29 septembre, à Harfleur.

Une adolescente de 17 ans se plaint d’avoir eu le cou saisi à la descente du bus, d’avoir eu les cheveux tirés, d’avoir reçu des coups au visage par un garçon qui souhaitait lui voler son téléphone. « Je n’ai pas voulu lui prendre son portable. Elle parlait fort dans le bus. Avec mes mots, je lui ai dit de fermer sa bouche. Mais elle continuait. Je lui ai juste saisi le bras. » Décrit précisément par la jeune fille, Jonathan est retrouvé par la police dans les minutes suivantes.

Cependant, il parvient à filer entre leurs doigts. Il n’est rattrapé que ce dimanche 11 octobre, en deux temps. Il est identifié au Havre par un policier en patrouille avec des collègues. Jonathan décline un faux nom, avant de prendre encore la poudre d’escampette. Il n’est menotté qu’une heure plus tard, au cours d’une interpellation houleuse.

Le Havrais se plaint d’avoir reçu « des coups de pompes ». Il est accusé d’avoir fait tomber l’un des agents au sol et d’avoir promis de les « tuer un par un, en sortant de prison ». « Oui, je sais que je vais y aller. » Le récidiviste ne se trompe pas. Il est condamné à 12 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt pour Saint­Aubin­Routot.

Paris Normandie

Angélina commet des dégradations et menace d’égorger sa voisine

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«Je vous remercie beaucoup », salue une Havraise de 33 ans qui vient d’être condamnée par le juge du tribunal correctionnel du Havre. La prévenue a été relaxée pour deux dégradations qui lui étaient reprochées.

Entre ses voisines et Angélina, le climat est délétère. « Au début, je me suis dit que c’était peut-être contre moi, qu’elle m’en voulait personnellement, énonce au tribunal une voisine partie civile. Mais je me suis rendu compte que c’était général.»

Menaces d’égorgement

Elle est plus tempérée concernant les menaces qui lui sont reprochées à l’encontre d’une troisième voisine. Sa fille aurait été suivie dans la rue par Angélina, une laisse à la main. « Jamais je n’aurais fait ça à un enfant », balaye la mise en cause. Et les insultes contre sa mère ? « Oui, mais c’est elle qui en a dit la première ! » Elle aurait également fait un geste d’égorgement sur la gorge avec le pouce.

La prévenue a été relaxée pour les dégradations. Déjà condamnée pour d’autres infractions, elle a écopé de six mois de prison avec sursis pour les menaces.

Paris Normandie

Des tags islamophobes découverts sur une mosquée et une église

Deux lieux de culte de confessions différentes ont été visés. Mais les messages avaient le même caractère islamophobe et raciste. Des tags ont été découverts samedi matin sur la mosquée Al-Mohsinine, située quartier Bottière à Nantes, ainsi que sur le mur d’une salle paroissiale de l’église Saint-Médard, quartier Doulon.

D’autres tags ont été retrouvés quartier Doulon, non loin d’un squat où des migrants sont installés.

Rassemblement ce dimanche matin

Des insultes qui ne sont pas restées lisibles trop longtemps, les services de nettoyage de la ville étant rapidement passés à l’action.

Après la condamnation des représentants religieux nantais et de la présidente de Nantes métropole, samedi, un rassemblement dénonçant la xénophobie était organisé ce dimanche midi place du Vieux Doulon à l’initiative d’un collectif de soutien aux migrants.

20 Minutes