
Le parti populiste allemand, Alternative for Deutschland (AfD), est au plus bas dans les sondages depuis le début de la campagne pour les élections fédérales allemandes : les enquêtes réalisées par les instituts Forsa et Allensbach les créditent de 7% des intentions de vote, après avoir atteint les 15% à l’automne 2016. Mais la chef de l’AfD, Frauke Petry ne s’inquiète pas de ce résultat et explique à la Bild : « les résultats pour l’AfD oscillent entre 11 et 7% à chaque sondage.
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Des experts politiques, comme Jürgen Falter, avaient plusieurs raisons à cette baisse : « les questions fondamentales de l’AFD – les réfugiés, l’islam et la sécurité – n’ont actuellement pas beaucoup d’importance dans le débat public. La question de la sécurité est également occupée par une CDU énergique. Ainsi, la CDU lui a coupé le vent ».
Après le vote dans la Saare où l’AfD a fait 6,2%, Karl-Rudolf Korte explique aussi qu’il n’y a « pas vraiment d’humeur de protestation » et que « dans ces conditions, l’AfD a peu de chance ». Il ajoute que le « potentiel de l’AfD varie selon le thème abordé et le degré de protestation ». Ainsi le vote pour l’AfD est moins un vote d’adhésion qu’un vote de contestation.

