Israel a détruit 726 structures humanitaires palestiniennes faisant 1020 déplacés

Israël a détruit en 2016 plus de maisons et d’installations que durant tout 2015 en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée, ont indiqué l’ONU et des ONG aujourd’hui.

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Depuis début 2016, 726 structures ont été détruites, faisant 1020 déplacés, contre 531 démolitions et 688 Palestiniens déplacés durant toute l’année 2015, rapporte l’Ocha, le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU. Les structures évoquées par l’ONU incluent des maisons, des abris pour animaux ou des équipements comme des panneaux solaires.

Nombre d’entre elles sont financées par des bailleurs étrangers, dont l’UE ou différents Etats qui affirment agir pour pallier les besoins humanitaires pressants d’une population sous occupation militaire et dont les moyens de vie se réduisent avec la progression de la colonisation ou des opérations militaires israéliennes.

Pour la seule semaine écoulée, « les autorités israéliennes ont détruit ou forcé les propriétaires à détruire eux-mêmes 42 structures pour défaut de permis de construire, faisant 30 déplacés et affectant la vie de plus de 1.200 personnes » à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, détaille l’Ocha.

Depuis janvier, recense l’ONG israélienne B’Tselem, qui dénonce régulièrement les exactions israéliennes dans les Territoires, « Israël a détruit au moins 188 maisons palestiniennes en Cisjordanie ». Il s’agit du « chiffre le plus élevé depuis que B’Tselem a commencé à recenser en 2006 les démolitions de maisons pour défaut de permis », dit-elle. Depuis 1988, plus de 2 800 ordres de démolition ont été appliqués; environ 11.000 menacent toujours des familles palestiniennes, selon l’Ocha.

Les Affaires étrangères françaises ont condamné hier la destruction, la semaine passée, de structures financées par la France dans le village de Nabi Samuel, en Cisjordanie. C’est la troisième démolition ou confiscation de bâtiments financés par la France en 2016, a dit le Quai d’Orsay. Il a exprimé « sa grave préoccupation face à l’accélération du rythme des démolitions et confiscations de structures humanitaires ».

Depuis Washington, la diplomatie américaine a elle une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme au sujet de Soussia, village palestinien du sud de la Cisjordanie menacé de destruction par Israël. « Si le gouvernement israélien met en œuvre ces démolitions à Soussia, cela sera très inquiétant et aura un impact très négatif sur la vie des résidents palestiniens, déjà déplacés à plusieurs reprises », a dit le département d’Etat.

Le Figaro

Palestine : l’occupation génère chez les enfants des traumatismes et troubles psychologiques

Intimidations, abus, contrôles israéliens des maisons en pleine nuit… Maximilien Zimmermann, psychologue clinicien basé à Jérusalem, constate leurs effets dans la construction des enfants palestiniens.

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A Hébron, une jeune Palestinienne de huit ans s’est récemment fait confisquer son vélo par deux soldats armés sous prétexte qu’elle se trouvait sur une portion de route réservée aux Israéliens. Cette illustration de la violence ordinaire a été révélée par B’Tselem, une organisation israélienne composée d’avocats, de journalistes et de membres de la Knesset afin de dénoncer la violation des droits humains dans les territoires occupés.

Elle pose une fois de plus la question des troubles psychologiques générés par ce type d’abus. Pour Médecins du monde, Maximilien Zimmermann coordonne les programmes de santé mentale. Il intervient en Cisjordanie et à Gaza pour apporter assistance aux enfants palestiniens et à leurs familles après des cas de violence. L’humanitaire vient de signer un rapport sur leurs impacts.

Quel regard portez-vous sur la vidéo de cette jeune Palestinienne de 8 ans à qui deux policiers israéliens ont confisqué le vélo ?

Cette vidéo m’a évidemment choqué. Elle reflète tristement le quotidien des Palestiniens. Pas plus tard qu’hier, nos équipes de psychologues se sont rendus dans une famille où des soldats israéliens ont effectué des opérations dites de recherches. Ils sont entrés dans la maison, ont enfoncé les portes et détruit les meubles sous le regard des enfants. Ces derniers ont été extrêmement marqués et ont passé la nuit à vomir.

Il est troublant de constater qu’il n’y a plus d’humanité chez certains soldats, qu’ils voient l’autre comme l’ennemi. Dès lors, tout est possible. Ces opérations de recherche interviennent aussi de manière brutale et arbitraire dans les écoles. Les soldats recherchent un prétendu jeune qui aurait jeté des cailloux. Mais cela ressemble souvent à un prétexte…

Comment ces soldats ont-ils perdu leur humanité, comme vous le dites ?

En tant que travailleur installé ici depuis trois ans, où au moins trois incidents liés aux forces israéliennes sont reportés chaque semaine, je pense qu’il y a perte d’humanité car il y a perte de communication. Il n’y a plus d’échange entre Israéliens et Palestiniens. Le cercle de la haine a fait son œuvre.

Il y a aussi une forme d’impunité car les chefs peuvent inciter à ces violences. Les victimes de ces agissements, quant à elles, n’osent pas porter plainte. Elles craignent des représailles ou de perdre leur autorisation de travailler en Israël. Et quand elles déposent plainte, le dossier est souvent classé sans suite.

Quels sont les effets de ces violences sur les enfants ?

Les enfants que nous assistons psychologiquement ont développé pour 85% d’entre eux des troubles sévères de stress ou d’anxiété. 30% ont des problèmes de concentration à l’école ou intègrent moins rapidement les connaissances scolaires. Ils ont aussi des difficultés à s’endormir. Autre signe de ce stress : des jeunes arrivés à l’âge de l’adolescence font encore pipi au lit.

Quel est le devenir d’une telle société dont les enfants grandissent dans la violence et l’humiliation de leurs parents ?

Les enfants ont besoin de parents protecteurs pour se construire. Sans cela, les futurs adultes sont fragilisés et souffrent. On voit aussi des enfants qui se révoltent. Alors, soit ils s’engagent pour que les choses changent. Dans une ONG par exemple. Soit ils entrent en confrontation. Ils sont prêts à être blessés pour la cause. L’emploi faisant souvent défaut, lutter peut être la dernière manière d’exister. 

On voit aussi dans la société palestinienne le taux de suicide grimper, un autre tabou. Alors, des jeunes trouvent la parade. Ils vont, armés d’un couteau, au devant de soldats. Ils savent ainsi qu’ils ont une « chance » de se faire tirer dessus et de mourir.

L’Obs

Cisjordanie occupée : israël détruit encore cinq maisons palestiniennes

La destruction de ces maisons, dont certaines ont été financées par l’Union européenne, laisse 27 Palestiniens sans-abri, a indiqué une ONG israélienne.

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Israël a détruit mardi matin cinq habitations en Cisjordanie occupée, a rapporté une ONG israélienne et les Palestiniens. Tôt dans la matinée, les bulldozers israéliens ont détruit cinq préfabriqués, dont certains portaient le sigle bleu de l’Union européenne.

27 Palestiniens à la rue, dont 16 mineurs. Des habitants ont été évacués manu militari par des policiers israéliens alors qu’ils tentaient de s’opposer à ces démolitions. En fin de matinée, il ne restait que des plaques de tôle tordues et quelques effets personnels parmi lesquels des enfants jouaient sous un soleil brûlant. Vingt-sept personnes, dont 16 mineurs, sont désormais sans-abri, a indiqué l’ONG israélienne B’Tselem, qui dénonce régulièrement les exactions de l’armée et de la police israéliennes dans les Territoires palestiniens. « Trois de ces habitations avaient été financées par l’Union européenne », a également précisé l’ONG.

Dans un communiqué, le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a accusé Israël de « détruire inlassablement des maisons palestiniennes pour laisser le champ libre à l’expansion illégale de la colonisation« , alors qu’Oum el-Kheir se trouve à proximité de la colonie israélienne de Karmel.

L’Etat hébreu fait lui valoir que les habitants n’ont pas obtenu de permis de construire, qu’il ne délivre qu’au compte-goutte aux Palestiniens. Près de 600.000 colons israéliens vivent actuellement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, territoire palestinien également occupé par Israël. La communauté internationale voit dans leur présence sur ces terres un obstacle majeur à la création d’un Etat palestinien et donc à la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Europe 1

Sécheresse en Palestine occupée: israel détourne l’eau des Palestiniens au profit des colons

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Sol craquelé par la sécheresse, plantations rabougries, troupeaux déshydratés… Depuis quelques jours, des dizaines de milliers de Palestiniens subissent les effets néfastes de coupures d’eau intempestives. Désœuvrés, les cultivateurs assistent impuissants au gâchis d’une partie des récoltes tandis que les fermiers regardent leur bétail mourir de soif sous un soleil de plomb. Responsable de l’approvisionnement de la Cisjordanie en eau, Israël se retrouve sur le banc des accusés.

Les autorités palestiniennes reprochent à l’État hébreu de détourner, avec la canicule, une partie de l’eau revenant aux Palestiniens au bénéfice de ses colons établis en Cisjordanie. « Eux n’ont pas de coupures, ça ne touche que les villes et villages palestiniens », fait valoir à l’AFP Saleh Ataneh, directeur du département de l’eau à la mairie de Salfit, une municipalité de 15 000 habitants occupée par Israël.

Le Point

Israël abaisse à 12 ans l’âge minimum d’emprisonnement des enfants palestiniens

Le parlement israélien vient d’adopter une loi permettant l’emprisonnement des mineurs à partir de 12 ans. Une mesure déjà en vigueur en Cisjordanie occupée.

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Il aura fallu à la Knesset, le parlement israélien, 3 lectures pour adopter définitivement le texte de loi, mais c’est chose faite depuis ce mercredi soir : Israël a abaissé de 14 à 12 ans l’âge minimum pour emprisonner l’auteur d’un acte « terroriste » grave.

La nouvelle loi « permettra aux autorités d’emprisonner un mineur reconnu coupable d’un crime grave comme un meurtre, une tentative de meurtre ou un homicide, même si il ou elle a moins de 14 ans« , dit le Parlement sur son site internet, qui précise qu’elle sera en vigueur par décret pour une période d’essai de trois ans.

Une mesure déjà en vigueur en Cisjordanie occupée

Cette réalité « exige une approche plus agressive », affirme le Parlement. « Peu importe à ceux qui sont assassinés d’un coup de couteau dans le coeur que l’enfant (auteur des faits) ait 12 ou 15 ans », dit Anat Berko, députée du parti de droite Likoud, citée par le Parlement, et qui parrainait la loi adoptée et soutenue par la ministre de la Justice Ayelet Shaked.

Dans les faits, la nouvelle loi s’applique là où est appliquée la loi civile israélienne. En Cisjordanie occupée, la loi militaire permet déjà à Israël d’emprisonner des mineurs âgés de 12 ans.

B’Tselem, une ONG israélienne qui documente les violations des droits de l’Homme dans les Territoires occupés, s’est émue de l’adoption de la loi. « Plutôt que de les envoyer en prison, Israël ferait mieux de les envoyer à l’école, où ils grandiraient dans la dignité et la liberté, et non pas sous le régime de l’occupation« , a-t-elle déclaré.

France Inter

Cisjordanie occupée : record de destruction de maisons par Israël en 2016

Sur chaque tas de graviers se dresse un drapeau palestinien. Les habitants du village de Qalandiya, situé entre Jérusalem et Rammalah, au pied du mur de séparation, ont marqué leurs maisons détruites de cette façon. Fin juillet, les bulldozers ont rasé 11 habitations de ce village de 1 100 habitants.

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La maison que Mohammad Hamdan faisait construire pour son fils est du lot. Il assure avoir perdu plus de 120 000 dollars (105 000 euros). « Cette histoire m’a donné des cheveux blancs, raconte-t-il. On avait tant donné pour cette maison. Du temps et de l’argent. J’ai emprunté à la banque. Maintenant, il va me falloir plusieurs années rien que pour ramener le terrain comme avant. Mais peu importe, je reconstruirai cette maison ».

Rares permis de construire

Les villageois se sont regroupés et ont fait appel à un avocat qui tente de prouver que les destructions n’ont pas été faites en accord avec la procédure. « Cette terre m’appartient légalement, déclare Sharaif Awadallah, dont la maison a aussi été démolie, et qui estime qu’il aurait dû être averti. Cela fait plus de trois ans que j’ai commencé les travaux et personne ne m’avait jamais rien dit. J’espère que mon avocat arrivera à faire entendre notre point de vue, mais avec Israël, on sait que c’est difficile de leur prouver qu’ils ont tort ».

Il est en effet compliqué, voire impossible, d’obtenir un permis de construire délivré par Israël pour la zone C qui est occupée, soit 60 % de la Cisjordanie. Selon l’Agence des Nations unies pour l’aide humanitaire, moins de 2 % des autorisations sont accordées aux Palestiniens.

RFI

Palestine : une fillette roule dans une rue réservée aux colons juifs, Tsahal jette son vélo

Une scène d’humiliation a eu lieu dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie, lorsque deux militaires israéliens armés ont fait fuir une fillette palestinienne de huit ans qui aurait roulé avec son vélo sur une route réservée aux colons.

Dans la vidéo, diffusée sur YouTube par l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’Tselem, on voit l’un des officiers, armé, faire fuir la fillette de huit ans en pleurs. Un autre arrive ensuite, se saisit du vélo et le jette dans un buisson aux alentours.

La scène s’est déroulée le 25 juillet 2016 dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée.

Selon l’ONG, la petite fille, Anwar Burqan, avait «roulé sur la route pavée [de al-Ibrahimi], qui est réservée aux colons» israéliens. Les Palestiniens doivent, eux, emprunter un autre chemin de terre, depuis que les forces de Tsahal ont séparé les deux voies par une clôture, en septembre 2012.

Malgré des protestations internationales, Israël continue régulièrement de construire de nouvelles colonies, illégales au regard de l’ONU, sur des territoires que l’Etat hébreu occupe depuis la guerre de 1967.

Aujourd’hui, plus de 500 000 colons israéliens sont implantés en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Outre B’Tselem, l’organisation Amnesty International a dénoncé, dans son rapport «Israël et territoires palestiniens occupés 2015/2016», les violations des droits de l’homme accompagnant le processus de colonisation, dont l’un des exemples est la construction de routes interdites aux Palestiniens et réservées aux colons.

RT

La Palestine veut poursuivre Londres pour la Déclaration Balfour 1917 qui a mené à la Nakba

Les Palestiniens ont exhorté la Ligue arabe à soutenir le dépôt d’une plainte contre le gouvernement britannique pour la Déclaration Balfour de 1917, lors du sommet annuel de l’organisation lundi.

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Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki a appelé les Etats membres à « nous aider à faire un procès au gouvernement britannique concernant la Déclaration du ‘sinistre’ Balfour qui a mené à la Nakba (catastrophe, ndlr) pour le peuple palestinien« .

Maliki a ensuite affirmé que tous les crimes israéliens commis depuis la fin du mandat britannique en 1948 relèvent de la responsabilité du Royaume-Uni.

La Ligue arabe a également invité la communauté internationale à obliger Israël à signer le Traité de non-prolifération nucléaire et a exprimé son soutien à l’initiative de paix française.

La Déclaration Balfour a été rédigée par le secrétaire aux Affaires étrangères Arthur James Balfour dans une lettre adressée à Lord Walter Rothschild, un membre éminent de la communauté juive britannique.

Dans ce courrier, Balfour a proclamé que la Grande-Bretagne soutenait les aspirations sionistes et la création d’un « foyer national pour le peuple juif. »

Israël a déclaré son « indépendance » le 14 mai 1948, un jour avant l’expiration du mandat britannique.

I24

Centaines de colonies à Jérusalem : Washington dénonce des plans israéliens «provocateurs»

« Nous restons troublés par le fait qu’Israël continue de mener ce schéma d’actions provocatrices », a déclaré le département d’Etat américain.

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Le département d’Etat américain s’est dit mercredi « profondément préoccupé » par les projets du gouvernement israélien annoncés cette semaine de faire construire des centaines de logements destinés à des colons israéliens à Jérusalem-Est.

« Actions provocatrices ». « Nous restons troublés par le fait qu’Israël continue de mener ce schéma d’actions provocatrices et contreproductives, qui soulèvent des questions sérieuses sur l’engagement d’Israël en faveur d’une solution pacifique et négociée avec les Palestiniens« , a indiqué le porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby, dans un communiqué.

Europe 1

Cisjordanie occupée: un palestinien abattu par Tsahal et un immeuble détruit au bulldozer

Un Palestinien, accusé d’être responsable d’une attaque ayant tué un Israélien, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi lors d’échanges de tirs avec des soldats israéliens en Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée israélienne.

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Un convoi de « militaires » est entré dans la localité de Sourif, au nord-ouest de Hébron, vers 23H00 et en est ressorti aux environs de 06H00, en emportant le corps du Palestinien tué, a rapporté un photographe de l?AFP.

Les soldats ont assiégé la maison dans laquelle cet homme se trouvait pendant des heures avant de lancer un assaut, aidés notamment de bulldozers, détruisant en partie le bâtiment de plusieurs étages, d’où des tirs sont partis, d’après le photographe de l’AFP.

Le Parisien

Hervé Morin appelle à «israeliser» la société française, les internautes s’indignent

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Israël détruit 11 maisons palestiniennes en bordure de Jérusalem occupée

Les autorités israéliennes ont détruit tôt mardi une dizaine de maisons palestiniennes à Qalandia, la proche banlieue de Jérusalem séparée de la Ville sainte par le mur israélien, ont indiqué des sources palestiniennes.Peu après minuit, un convoi de dizaines de véhicules militaires et de bulldozers israéliens a fait irruption dans la localité, avant de démolir 11 maisons, ont rapporté des témoins.

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La localité de Qalandia, sous contrôle militaire israélien, se trouve en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis près de 50 ans par Israël. Nombre de ses habitants disposent toutefois du statut de résident en Israël, un permis délivré aux Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël.

La grande majorité des propriétaires des maisons détruites sont détenteurs de ce permis et relèvent à ce titre de la juridiction israélienne, selon les autorités de l’Etat hébreu qui leur reprochent d’avoir bâti leur maison sans permis de construire.

Les autorités israéliennes « nous ont prévenu lundi après-midi qu’elles allaient détruire nos maisons, dont certaines étaient encore en construction », avait indiqué dans la nuit à l’AFP Mohammed al-Jouri, alors que les bulldozers se dirigeaient vers sa maison.

Mardi matin, un immense tas de gravats et de tiges métalliques s’étendait sur des dizaines de mètres en lieu et place de maisons qui s’élevaient sur plusieurs étages, le long du mur de séparation, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des habitants s’activaient à entasser des matelas, du matériel électroménager et des meubles ayant échappé à la destruction.

Interrogés par l’AFP, plusieurs porte-parole israéliens n’ont pas été en mesure de faire de commentaire sur ces destructions.La communauté internationale dénonce régulièrement les démolitions d’habitations palestiniennes par Israël, ainsi que la politique d’aménagement de l’Etat hébreu qui ne délivre qu’au compte-goutte des permis de construire aux Palestiniens. Cette politique vise, selon les Palestiniens, à développer la construction de colonies israéliennes dans les Territoires occupés.

Par ailleurs, également tôt mardi, des bulldozers israéliens ont détruit quatre bâtiments, des maisons et des commerces, dans le quartier de Essaouiya à Jérusalem-Est, a rapporté l’agence palestinienne Wafa.

L’Orient Le Jour

Un village Palestinien de 167 habitants pourrait être rasé par israël

Après neuf ans de bataille judiciaire, un village palestinien pourrait disparaître si la justice israélienne décidait d’en expulser les 167 habitants afin de sauvegarder, selon elle, un site archéologique.

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Les familles de Khirbet Zannouta vivent dans l’attente d’une décision de la Cour suprême israélienne, qui pourrait intervenir prochainement, sur le sort de leur petit village du sud de la Cisjordanie.

Ces paysans tentent de survivre dans des maisons construites de bric et de broc, faites de grosses pierres, tôle, pneus et terre battue, à côté d’abris pour les chèvres.

Ces habitations de fortune ont été construites à proximité des grottes et des caves où les nomades palestiniens troglodytes vivaient encore il y a quelques années.
L’Etat israélien réclame leur évacuation car, a-t-il fait valoir devant la justice, « Khirbet Zannouta est un site archéologique et la présence d’habitants peut avoir un impact sur le site; il faut donc qu’ils quittent les lieux ».

Le village se trouve dans la zone dite « C », les 60% de la Cisjordanie qui, depuis les Accords d’Oslo de 1993, sont placés sous occupation de l' »armée israélienne ».
Le commandement militaire israélien y décide donc de l’aménagement du territoire et délivre, au compte-gouttes, les permis de construire. Mais aussi les ordres de destruction.
Le dossier est ouvert depuis neuf ans. La justice a ordonné aux autorités israéliennes et aux représentants de la défense de négocier. Mais, faute d’accord, c’est à la Cour suprême de trancher.

– Dynamite et archéologie –

Rachad al-Tal, le chef du village âgé de 65 ans, est « né ici avant 1967 » et le début de l’occupation par Israël de la Cisjordanie. « Nous vivions dans une grotte et nous faisions sept kilomètres à pied pour aller à l’école à Dahriya », la ville la plus proche, raconte-t-il à l’AFP, alors que, derrière lui, sa fille bat du lait pour en faire du caillé.

« Dans les années 1970, nous avons commencé à nous construire des maisons et à accumuler les amendes que nous envoyait le commandement militaire » israélien, rapporte-t-il. « Nous avons présenté tous les actes de propriété de nos terres, et demandé des permis de construire. En 2007 nous avons obtenu un avis interdisant à l' »armée » de détruire toute construction en échange de quoi nous avions interdiction de construire quoi que ce soit de plus ».

« Ils ne veulent pas que nous améliorions nos conditions de vie, ils veulent que nous quittions nos terres pour les donner ensuite aux colons », dénonce Rachad al-Tal.
Le chef du village tend le doigt vers Mitarim, une zone industrielle dans une colonie à moins d’un kilomètre. Pour la construire, assure-t-il, « ils ont fait exploser la montagne à la dynamite ». « Qui peut prétendre se soucier d’archéologie et faire une chose pareille?« , fait-il mine de s’interroger.

Contactées par l’AFP, les autorités israéliennes ont refusé de faire des commentaires, indiquant que leur position avait été présentée devant la justice.

 

« Nous avons consulté des experts israéliens en archéologie qui ont affirmé que la présence d’habitants ne contrevenait pas à celle de vestiges historiques« , affirme Sharona Eliahu-Chai, avocate de l’Association pour les droits civiques en Israël (ACRI) qui défend les habitants de Khirbet Zannouta.

 

Le Parisien

Palestine occupée : Un enfant palestinien abattu par Tsahal

Un enfant palestinien de 12 ans a été tué mardi par des tirs de soldats israéliens près de Jérusalem, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

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« Mohiyeh al-Tabakhi, 12 ans, a été tué par des tirs de soldats de l’occupation dans la localité d’al-Ram », au nord de Jérusalem, a indiqué en soirée un communiqué de ce ministère.

« Radical » « Fascisme » Des généraux veulent la tête de Netanyahu

Exaspérés par les calculs politiciens et l’alarmisme à tout-va de Benyamin Netanyahou, d’anciens hauts responsables de l’armée sont désormais en première ligne pour le faire tomber.

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Ehoud Barak n’est pas vraiment le candidat rêvé de la gauche israélienne. Il a déçu à la tête des travaillistes, puis comme Premier ministre de l’État hébreu. L’échec des négociations de Camp David II, en 2000, l’a privé de l’héritage historique de Yitzhak Rabin. Neuf ans plus tard, son ralliement au gouvernement de Benyamin Netanyahou sera perçu comme une trahison.

En 2011, il parachèvera sa réputation de fossoyeur de la gauche en abandonnant la direction du Parti travailliste pour conserver son poste de ministre de la Défense.

Un coup d’éclat médiatique pour Barak

Et pourtant, à 74 ans, Ehoud Barak a soudainement retrouvé grâce auprès de son ancienne famille politique et, plus largement, parmi les opposants à « Bibi ». Le 16 juin, profitant de la très médiatique conférence d’Herzliya – sorte d’assises de la sécurité israélienne -, l’ancien Premier ministre s’est livré à un violent réquisitoire contre Netanyahou.

En substance, son parti, le Likoud, serait gangrené par une idéologie radicale. Sa coalition favoriserait l’émergence d’un fascisme au détriment de la démocratie. Enfin, son « agenda caché » conduirait le pays vers un État binational, autrement dit d’apartheid.

Il assure que le compte à rebours marquant la fin du règne de Netanyahou est enclenché

« Je demande au gouvernement de reprendre ses esprits, pour revenir immédiatement sur les rails, s’est exclamé Barak à la tribune. S’il ne le fait pas, il incombera à nous tous de nous lever et de le faire tomber par la protestation populaire et par le bulletin de vote avant qu’il ne soit trop tard. » Ce coup d’éclat vaudra à son auteur les grands titres de la presse. Le lendemain, invité du journal télévisé, il enfonce le clou en assurant que le compte à rebours marquant la fin du règne de Netanyahou est enclenché.

En attendant, c’est un autre illustre général, Moshe Ya’alon, 66 ans, qui s’est déclaré candidat à la succession de Netanyahou. « Je sens le désir de changement et je me présente pour offrir une autre voie à l’État d’Israël », a affirmé l’ancien ministre de la Défense, qui a appris le mois dernier par des fuites que « Bibi » allait l’évincer pour permettre l’entrée dans sa coalition de l’ultranationaliste Avigdor Lieberman.

Perçu comme une voix modérée et pragmatique au sein du Likoud, Ya’alon paie certaines prises de position qui l’ont mis en porte à faux par rapport au gouvernement. En mars, il condamnait sans détour un jeune soldat coupable d’avoir exécuté un assaillant palestinien déjà neutralisé, à Hébron. Au même moment, Netanyahou téléphonait au père du militaire pour l’assurer que son fils bénéficierait d’un procès équitable.

Début mai, Ya’alon se distinguait encore des autres ministres en prenant la défense du général Yaïr Golan, chef d’état-major adjoint de Tsahal, après que ce dernier, le jour des commémorations de l’Holocauste, eut comparé l’atmosphère actuelle dans son pays à celle qui régnait dans l’entre-deux-guerres en Europe, plus particulièrement en Allemagne.

L’État d’Israël mérite un leadership qui cesse de renforcer la haine entre les différents groupes de la société pour rester au pouvoir à tout prix

Cette poussée des extrêmes a fini par convaincre Ya’alon de se joindre à la fronde des généraux : « L’État d’Israël mérite un leadership qui cesse de zigzaguer et de renforcer la haine entre les différents groupes de la société pour rester au pouvoir à tout prix, a déclaré l’ancien numéro deux du gouvernement. Israël ne fait face à aucune menace existentielle. La direction actuelle doit cesser d’effrayer les citoyens comme si nous nous trouvions à la veille d’une nouvelle Shoah. »

 

Jeune Afrique

Quand Christian Estrosi était en Israël pour renforcer la sécurité de la ville de Nice

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Christian Estrosi : « Comment ce véhicule a-t-il pu pénétrer sur la promenade des Anglais ? ». L’ancien maire de Nice a réagi à l’attaque survenue dans sa ville dans la soirée du 14 juillet. La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé s’être saisie de l’enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Christian Estrosi avait, lors d’un récent voyage en Israël déclaré vouloir faire de Nice « une référence en innovation de la sécurité ». Cette ville est déjà considérée comme la quatrième « smart city » au monde et « la ville la mieux vidéo-protégée de France ». A l’occasion de sa visite, Christian Estrosi avait rencontré, le président de la société « Eagle Securityand Defense », Giora Eiland et a visité la société Verintsystems et le Centre de l’Armée de l’air israélienne. Il s’était également entretenu avec le ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon, et avec le ministre de l’Intérieure, Gilad Erdan.

Quelques mois après les attentats de Paris, c’est Nice, jeudi soir, qui a été la cible d’une attaque terroriste. Vers 23 heures, un camion blanc a foncé sur la foule et roulé sur plus de 2 km sur la Promenade des Anglais, à Nice, juste après le feu d’artifice du 14-Juillet. Au moins 84 personnes sont mortes et 18 demeurent en état d’urgence absolue.

Un reportage de JPost : “En visite en Israël, le maire de Nice a rencontré dès sa descente d’avion le président Shimon Peres, fraîchement rentré de son voyage en Egypte. Avant de mettre le cap, le lendemain, vers les nouvelles technologies : accord de coopération sur les télécoms et plus précisément sur les fibres optiques avec le ministre des Télécommunications Moshé Kahlon.

Pour le gouvernement français, il n’y a qu’une seule porte de sortie : l’innovation.
Devant les micros, Christian Estrosi adopte un langage pour public averti : biotechnologies, fibres optiques, nanotechnologies, micro-électroniques… Il a ainsi associé à son voyage près de 150 dirigeants de sociétés et dePME françaises. Sa visite coïncidait avec les Rencontres franco-israéliennes de l’Innovation, organisées par la mission économique de l’ambassade de France.

LPH Info