La Fédération internationale des journalistes accuse Israël de « museler la presse palestinienne »

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La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a dénoncé samedi les « attaques continues » d’Israël contre les médias palestiniens, appelant à une enquête de l’ONU, après la descente de l’armée israélienne dans les locaux d’une télévision palestinienne à Ramallah.

« Nous ne pouvons pas tolérer ces attaques continues des autorités israéliennes pour museler la presse palestinienne », a déclaré le président de la FIJ, Jim Boumelha, dans un communiqué publié à Bruxelles.

L’armée israélienne a mené vendredi une descente dans les locaux de la télévision palestinienne Falestine al-Youm (la Palestine aujourd’hui) à Ramallah, fermé ses bureaux et arrêté son directeur.

La fédération a appelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU et le rapporteur spécial chargé de la protection de la liberté de la presse au sein de l’ONU « d’enquêter sur les violations de la liberté de la presse en Palestine sans délai ».

Le raid mené à Ramallah, en Cisjordanie occupée, est la première manifestation d’un nouveau tour de vis annoncé cette semaine par le gouvernement de Benjamin Netanyahu contre les médias palestiniens qui contribueraient, selon lui, à exciter les passions.

Depuis le 1er octobre, une vague de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens a coûté la vie à 188 Palestiniens, 28 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais, selon un comptage de l’AFP.

La Libre

Censure : l’association catholique Promouvoir s’attaque aux Huit Salopards de Tarantino

L’association estime que l’interdiction aux moins de 12 ans du film Les Huit salopards de Quentin Tarantino n’est pas appropriée en raison de « scènes de très grande violence ». Elle a déposé un recours contre le visa d’exploitation du film.

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L’association Promouvoir, proche des catholiques traditionalistes, continue sa croisade contre certaines oeuvres cinématographiques. Samedi, l’association a annoncé avoir déposé un recours contre le visa d’exploitation du film Les Huit salopards de Quentin Tarantino, estimant que l’interdiction aux moins de 12 ans n’était pas appropriée en raison de « scènes de très grande violence ».

« Un film gravement choquant » pour l’association

Promouvoir estime que ce long-métrage comporte « plusieurs scènes inadmissibles », notamment une « très longue séquence » racontant, « images à l’appui », une fellation imposée au fils d’un général sudiste fait prisonnier pour obtenir une couverture, après avoir été « contraint de marcher nu dans la neige et le froid des heures durant ».

L’Express

Après « La Vie d’Adèle » un collectif catholique obtient la censure du film « Antichrist »

Le film « Antichrist » de Lars von Trier, sorti en 2009, vient de voir son visa d’exploitation annulé par la justice. Derrière cette décision il y a le collectif catholique Promouvoir, qui n’en est pas à son coup d’essai.

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Après Love de Gaspar Noé, c’est Antichrist de Lars von Trier qui voit son visa d’exploitation annulé par la cour administrative d’appel de Paris. La raison : « des scènes de très grande violence » et « de sexe non simulées« . Dans les faits cela se traduit par un changement de classification.

À l’origine de cette décision, il y a le collectif Promouvoir, association proche des milieux catholiques traditionalistes. À sa tête un ancien mégrétiste et fervent catholique, André Bonnet, également avocat de l’association.

Depuis sa création en 1996, elle se bat pour changer la classification des films qu’elle estime non conforme aux « valeurs judéo-chrétiennes« , confiait André Bonnet lors d’un entretien aux .

La première victime de leur croisade contre les images choquantes au cinéma est le long-métrage de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi Baise-moi sorti en 2000. Initialement interdit aux moins de 16 ans, le collectif a obtenu auprès du Conseil d’État l’annulation du visa d’exploitation du film. Classé X, il a été retiré des salles. L’association déplorait les scènes de sexe non simulées et extrêmement violentes.

Depuis, Promouvoir s’est attaqué à de nombreux films avec souvent un succès à la clé. Une situation qui interpelle et remet en cause le jugement du CNC, l’organisme en charge de la classification des œuvres cinématographiques. Qui décide vraiment, quand on observe que plusieurs films voient leur classification changée – même plusieurs années après leur sortie – suite aux poursuites en justice de l’association ? La question se pose légitimement.

Marianne

Une organisation catholique fait censurer un film jugé « obscène »

Integrisme catholique ecole extreme droite cours le Sénevé de Castres

Dans une décision rendue publique mercredi 9 décembre, la cour administrative d’appel de Paris a demandé à la ministre de la culture, Fleur Pellerin, de « procéder au réexamen de la demande de visa » du film dans un « délai de deux mois ». L’autorisation administrative est délivrée par la commission de classification, et est nécessaire pour permettre sa diffusion dans les salles de cinéma.

La justice avait été saisie par l’ l’association Promouvoir, proche des milieux catholiques traditionalistes, qui estimait que le film aurait dû être interdit aux moins de 18 ans. Promouvoir avait été déboutée en première instance, en septembre 2014, par le tribunal administratif de Paris de sa demande d’annulation du visa d’exploitation du film.

Le Monde

Attentats: Thomas Guénolé viré de RMC pour avoir critiqué les failles sécuritaires

Adieu RMC. Le politiste Thomas Guénolé a été viré vendredi de la chaîne où il tenait une chronique quotidienne dans Bourdin direct depuis mars dernier. En cause : sa chronique sur les défaillances de la brigade d’intervention de la police judiciaire lors des attentats du 13 novembre.

Comme nous le racontions ici, Guénolé assurait que « les brigades d’intervention manquaient gravement d’hommes et de moyens » et que « plusieurs policiers n’avaient ni gilets pare-balles lourds, ni casques lourds ».

La chronique de Guénolé avait suscité de vives réactions et notamment de la part de Marie-Emmanuelle Assidon, conseillère spéciale du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve

Contacté par @si, Guénolé confirme son licenciement : « le directeur de la rédaction de RMC Philippe Antoine m’a téléphoné vendredi, et dimanche soir j’ai reçu un mail me confirmant que j’étais viré.

Mais comme je n’ai pas reçu de courrier formel, je me suis tout de même rendu dans les locaux de la radio ce matin histoire de ne pas être en faute. On m’a refusé l’accès au plateau. Je peux donc dire officiellement ce matin que j’ai été viré de RMC. »

Arrêt sur Images