Koweitien braqué : lourdes charges contre Morgane, Gaël et Laura

201602151379-full

Depuis samedi, cette femme, sans antécédent judiciaire, est mise en examen par un juge parisien pour «association de malfaiteurs en vue de commettre un crime», «vol avec arme» et «complicité de vol avec arme.» Une double qualification criminelle susceptible de renvoyer cette habitante de Muret vers une cour d’assises. Elle est désormais écrouée à la prison de Fleury-Mérogis. Son compagnon, Gaël, 41 ans est lui aussi accusé des mêmes faits. Tout comme une amie de Morgane, Laura, 28 ans, placée sous contrôle judiciaire.

Ce trio de Toulousains est soupçonné d’avoir joué un rôle plus ou moins déterminant dans un braquage commis le 22 juillet 2015, à Paris, au préjudice d’un représentant de l’ambassade du Koweit (nos éditions précédentes). Ce jour-là, ce Koweitien est en possession d’une sacoche contenant 100 000€. Une somme qu’il vient de retirer dans une banque, non loin des Champs-Elysées. En montant dans sa voiture avec chauffeur, il est attaqué par un homme qui sort une bombe lacrymogène et s’empare du butin. Le voleur est très vite rattrapé et l’argent aussitôt retrouvé. Le braqueur fait des premiers aveux lapidaires, déclarant avoir agi sous les ordres «des gens de Toulouse

La semaine dernière, les enquêteurs de la PJ parisienne ont donc interpellé Morgane, son compagnon Gaël et Laura, une amie. Tous ont fait l’objet d’un mandat d’amener et ont été transférés à Paris, vendredi, pour être entendus par le juge d’instruction. Selon l’enquête, de lourdes charges pèseraient sur Morgane et son copain, accusés d’avoir minutieusement préparé le vol à main armée.

La Depeche

Rémi Prud’homme s’en prend à deux restaurants avec un couteau dans la même nuit

1055904710_B977839174Z.1_20160212174048_000_G2866DCN6.1-0.jpg

Un peu avant 22 heures, ce mercredi 10 février, Rémi Prud’homme a franchi la porte du restaurant turc EGE, rue de Paris, à Ribécourt-Dreslincourt. «  Nous étions en train de manger en famille  », relatent les gérants du commerce. Trois générations sont présentes. Grand-mère, parents et deux très jeunes enfants. «  Il s’est approché de moi et m’a demandé 40 euros, indique Akif, qui se tenait derrière le comptoir. J’ai vu le couteau qui dépassait de sa manche.  » Son épouse enchaîne.

Le patron donne l’argent au voleur, qui s’en va. «  Avec mon beau-frère, on l’a suivi, pour ne pas le perdre le temps que les gendarmes interviennent.  » Rémi Prud’homme entre dans un second restaurant, mais ressort bredouille avant d’être interpellé par les gendarmes.

Rémi Prud’homme a été condamné à un an de prison. Il sera incarcéré trois mois et devra, ensuite, fournir régulièrement la preuve qu’il se soigne et qu’il cherche un travail. I

Courrier Picard

Alain et Ludovic condamnés pour braquage avec arme

braquage_14

Deux hommes, originaires de l’Aisne, ont été interpellés mercredi matin 3 février, l’un à Bohain-en-Vermandois, l’autre à Busigny, dans le Nord, à la frontière entre les deux départements. C’est là qu’au mois de novembre 2014, un individu pénétrait dans un salon de coiffure de la rue Pasteur.

Sous la menace d’un couteau, il se faisait remettre le contenu de la caisse – une centaine d’euros – avant de prendre la fuite à pied. L’alerte est donnée peu après, mais trop tard, les gendarmes intervenus ne peuvent retrouver la trace du fuyard.

Depuis jeudi, la prudence n’est plus de mise. Le tribunal correctionnel de Cambrai a condamné Ludovic Hocquet, 33 ans, à 10 mois de prison, et Alain Renard, 25 ans, à 18 mois dont 10 avec sursis.

Aisne Nouvelles

six ans de prison ferme pour Donald le braqueur du McDonald’s

C’est le dépit amoureux qui, dit-il, l’a poussé à s’attaquer au McDo de Lomme, le 14 décembre dernier. L’argument n’a pas ému le tribunal qui l’a condamné à une lourde peine. Il faut dire que Donald Agueh n’est pas inconnu de la justice…

1136169264_B977694815Z.1_20160128111835_000_GLK632QC7.1-0

Donald Agueh est déstabilisant. Dans le box, cette armoire à glace de 40 ans parle posément. Arrivent les faits : le braquage du restaurant McDonald’s de Lomme, le 14 décembre dernier. Tôt le matin. Avec une caisse bien maigre. Maigre, mais lourde.

Et refusant en même temps d’expliquer pourquoi il a été condamné pour assassinat en Belgique en 2004. Il y est resté incarcéré près de douze ans. En France aussi, l’homme a été condamné, notamment pour vol avec violence. Sanction cette fois : six ans de prison et maintien en détention.

La Voix Du Nord

Dix ans de prison pour Kévin le braqueur d’un dabiste

1274415_589_obj8450098-1_667x333.jpg

En juin 2013, le Marseillais Kevin Pagès avait tenté de braquer un employé de la Brink’s chargé de réapprovisionner le distributeur d’une Caisse d’Epargne. Douze ans de réclusion étaient requis.

Les lunettes visées sur le nez, le regard obstinément fixé sur le sol et les épaules basses, Kevin Pagès comparaissait ce jeudi devant la cour d’assises du Gard pour tentative de vol avec arme sur un salarié de la Brink’s chargé de réapprovisionner le distributeur de billets de la Caisse d’Épargne, boulevard Salvador-Allende, à Nîmes.

Une victime qui vit la peur au ventre

Quant à la victime, en pleurs à la barre, elle a livré un témoignage humble et émouvant sous les yeux d’un accusé hagard. Le salarié de Brink’s souffre des conséquences de ces multiples coups et blessures. Le second malfaiteur a pointé son arme de poing sur le torse à bout portant et crié : « Si tu bouges, je te fume. » Depuis cette agression, la victime vit la peur au ventre. Il a développé des crises d’angoisses qui ponctuent encore aujourd’hui son quotidien et celui de sa famille.

Après avoir délibéré pendant plus de deux heures, Geneviève Perrin a rendu sa décision. Kevin Pagès est condamné a dix ans de réclusion criminelle.

Midi Libre

Un migrant égyptien déjoue le braquage d’un italien armé

1802444587_B977657896Z.1_20160123191007_000_GU7623D87.1-0

Un migrant est devenu un héros en Italie après avoir empêché un braquage à Turin.

Un homme brandit un couteau devant le visage d’une employée de supermarché. Sans ménagement, Il réclame l’intégralité du tiroir-caisse sous le regard incrédule d’un client qui va se muer en justicier. Ce dernier n’est autre qu’un migrant égyptien tout juste arrivé dans le pays.

Dans un premier temps spectateur du braquage, l’homme va attendre patiemment le bon moment pour faire déjouer les plans du malfaiteur. Sur cette vidéo, mise en ligne par la police transalpine, on le voit alors saisir l’homme au péril de sa vie.

Depuis, ce réfugié est devenu un héros en Italie et selon les dires de la police ce geste de bravoure devrait lui garantir un permis de séjour.

La Voix Du Nord

Adrien Louis, le braqueur condamné pour une série d’attaques à l’explosif de distributeurs automatiques

Le jeune Heudrevillais de 24 ans, auteur de la série d’attaques à l’explosif de distributeurs automatiques de billets (DAB) commis en 2013 dans l’Eure, la Seine-Martime et l’Eure-et-Loir, écope de quatre ans de prison, dont deux ferme.

image_content_Personnalise_20025031_20160120200512

Six explosions de DAB en quatre mois

Les faits énoncés par la présidente remontent au premier semestre 2013. Le 24 janvier, vers 2 h 20, le Distributeur automatique de billets (DAB) de l’agence de la société générale à Saint-Sébastien-de-Morsent près d’Evreux est victime d’une explosion.

Six jours plus tard, c’est au tour de l’agence du Crédit Agricole de Gravigny d’être éventrée.

Le 12 février, vers 2 h 30, une explosion touche le DAB situé à l’extérieur du local de la Banque Postale à Anet (Eure-et-Loir), à la frontière de l’Eure.

Un mois après, l’automate de la Poste de Beaumont-le-Roger (Eure) vole en éclat.

Le 20 avril, le DAB de la société générale de Brionne (Eure) et celui de la Poste de Buchy (Seine-Maritime) le 23 mai sont endommagés. S’il est reparti à chaque fois bredouille, Adrien Louis, âgé de 21 ans au moment des faits, a laissé derrière lui des dégradations importantes dont le préjudice total en cours d’estimation s’élèverait à plus de 300 000 € selon Me Gourdet, l’avocate des parties civiles.

 

Le tribunal condamne Adrien Louis à une peine d’emprisonnement de quatre ans dont deux avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans avec une obligation de soins psychologiques et psychiatriques, ainsi qu’une obligation de travail et de formation.

Paris Normandie

Allemagne : trois ex-terroristes de la Fraction Armée rouge reconvertis en braqueurs

Ils sont  recherchés depuis une vingtaine d’années. Trois membres présumés de la défunte organisation allemande d’extrême gauche Fraction Armée rouge (RAF) sont soupçonnés d’avoir attaqué deux fourgons blindés l’an dernier dans la banlieue de Brême, a révélé ce mardi la justice.

5465819_fdt001-277215-01-02_545x460_autocrop

Les suspects semblent être en quête de fonds après un premier braquagequi leur avait rapporté plus d’un million de Deutsche Mark (500 000 euros) en 1999.

Le parquet a indiqué qu’ils n’étaient repartis avec aucun butin à l’issue de ces deux tentatives de braquages et qu’aucun mobile «terroriste» n’était apparent. Les trois fugitifs sont notamment soupçonnés d’un attentat à la bombe commis le 27 mars 1993 contre le centre de détention en construction de Weiterstadt, qui n’avait pas fait de victimes mais occasionné 123 millions de marks de dégâts (62 millions d’euros), selon le parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme.

Daniela Klette, 57 ans, Ernst-Volker Wilhem Staub, 61 ans, et Burkhard Garweg, 47 ans, n’avaient plus fait parler d’eux après cette attaque commise à Duisbourg (ouest) dans la foulée de l’autodissolution de la RAF, en 1998, raconte le parquet fédéral de Karlsruhe dans un communiqué. Mais leur trace a resurgi l’an dernier, lorsque les enquêteurs ont relevé leurs empreintes ADN sur les lieux d’une attaque commise le 6 juin 2015 dans la banlieue de Brême (nord), explique le parquet voisin situé à Verden.

Trois personnes armées de fusils automatiques et d’un lance-grenades s’en étaient prises à un fourgon blindé, avant de s’enfuir bredouilles pendant que les convoyeurs s’enfermaient à l’intérieur du véhicule, poursuit le parquet, pour qui «il n’existe pas d’indices d’une motivation terroriste». «Il s’agissait sans doute plus probablement de trouver des moyens financiers pour vivre dans la clandestinité», ajoutent les magistrats, qui ont ouvert une enquête pour «tentative de meurtre aggravé« et «tentative de vol aggravé».

Auteurs d’une attaque contre l’ambassade américaine

Les enquêteurs de Verden soupçonnent aussi un lien avec un braquage ultérieur survenu le 28 décembre dernier à Wolfsburg (ouest), également infructueux et commis selon le même mode opératoire, précise le parquet fédéral. Le parquet de Brunswick, chargé des investigations sur le braquage de Wolfsburg, a confirmé les «parallèles» avec l’attaque de Brême mais ne s’est pas montré plus affirmatif, les analyses ADN étant encore en cours.

Ernst-Volker Staub, Burkhard Garweg et Daniela Klette sont recherchés depuis les années 1990 pour leur participation supposée à la RAF, groupe d’extrême gauche prônant la lutte armée qui a tué une trentaine de personnes entre 1971 et 1991Daniela Klette est également recherchée pour un attentat à la bombe manqué contre un bâtiment de la Deutsche Bank à Eschborn (ouest), le 25 février 1990, ainsi qu’une attaque à l’arme automatique contre l’ambassade américaine le 13 février 1991 à Bonn (ouest).

Le Parisien

Braquage au couteau dans une boulangerie, un individu de « type européen » recherché

braquage_14

Une boulangerie de Mouscron a été le théâtre d’une attaque à main armée. L’auteur, en possession d’un couteau, s’est fait remettre le contenu de la caisse, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Tournai qui a diffusé une description de l’auteur.

L’agression s’est déroulée mercredi, vers 10h15, dans une boulangerie implantée le long de la rue du Nouveau-Monde à Mouscron, à proximité de la frontière franco-belge. L’auteur est entré dans le commerce et a réclamé la caisse à la vendeuse. Celle-ci ne réagissant pas, l’individu a sorti un couteau, a menacé la vendeuse tout en précisant qu’il ne plaisantait pas. Cette dernière s’est exécutée et lui a remis de l’argent. Le montant du préjudice n’a pas été précisé par les autorités judiciaires.

Selon le parquet, l’homme est de type européen et s’exprimait en français. Âgé de 25 à 30 ans, aux yeux bleus, il est de taille moyenne et de corpulence mince. Il était vêtu d’un jeans clairs et d’une doudoune avec des bandes de couleur grise et une inscription « Schott » dans le bas de la veste.

RTL

Eddy, le braqueur de bijouterie écroué

braquage-bijouterie-scooter-jeune-LeDauphine

Le duo de braqueurs a d’abord fait un minutieux repérage dans la boutique « L’échoppe d’or » à Marseille, en début de matinée mardi, en demandant à voir des parures. Puis vers 9h45, les deux hommes sont revenus au 51, rue d’Endoume (7e), n’éveillant pas la méfiance du commerçant. Là, ils exhibaient une arme de poing et se faisaient remettre plusieurs milliers d’euros de bijoux. L’un filait à pied et le second sur un scooter direction la Corniche Kennedy. Leurs signalements fusaient sur les radios de toutes les patrouilles de police de la ville et c’est finalement la Bac qui finissait par interpeller le scootériste dans le 8e arrondissement.

Le butin et son revolver à grenailles étaient récupérés. Il s’avérait que l’homme était déjà très connu des services de police notamment pour trafic de stups, menaces sous condition, vol par ruse, recels et violences. Eddy, 26 ans, reconnaissait rapidement devant les enquêteurs de la police judiciaire l’intégralité des faits mais refusait de livrer le nom de son complice, toujours activement recherché. Le jeune homme a été mis en examen et écroué.

La Provence

Johann, Steve et Tom jugés pour braquage et agression avec arme

DDM T BORDAS TOULOUSE LE 17NOV2014 UN HOMME GAGOULET A BRAQUE LE PETI

«La violence a commencé avant même qu’il n’y ait quoi que ce soit. J’ai été frappé tout le long, se souvient, devant les juges, le gérant d’une supérette de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, braqué le 24 novembre 2014.

Aussitôt, le quinquagénaire est gazé. « Je n’y voyais plus rien », résume-t-il. Parce que cela ne suffit pas aux braqueurs, le plus grand cogne.

Pendant que le premier frappe, les deux autres cherchent de l’argent et des bouteilles d’alcool. Le tiroir-caisse est vide. Ils se rabattent sur un rangement où se trouvent quelques dizaines d’euros et des jeux à gratter. Enfin, les voleurs vont finir par repartir, sous les yeux d’un témoin. Près de l’église, ils appellent un taxi pour redescendre au Havre.

Les enquêteurs remontent à Johann Jaisson, instigateur du braquage aux six antécédents pénaux. Chez lui, on retrouve un plan du déroulement du vol griffonné sur un papier, au cours de la soirée précédente.

Dans cette bien mauvaise affaire, son frère Steven l’a suivi et a gazé le commerçant.

Tom Brenant, dix condamnations au casier dont l’une aux Assises, a aussi violenté.

Trois ans de prison ferme sont prononcés à l’encontre de Johann et de Tom. Ils sont récidivistes du vol, contrairement à Steven qui écope de dix-huit mois ferme et d’autant avec sursis.

Paris Normandie

Braquage à la ceinture d’explosifs: la police recherche un homme de « type européen »

1485167424_B977277842Z.1_20151208150043_000_GEJ5P1953.1-0

Un homme d’une quarantaine d’années a braqué le bureau de poste de la rue Charles Thielemans à Woluwe-Saint-Pierre avec une ceinture d’explosif.

Voici l’avis de recherche lancé ce mardi par la police  :

http://www.rtl.be/videos/page/rtl-video-en-embed/640.aspx?VideoID=559603

« Le 18 août 2015 vers 14 heures, une attaque vraiment particulière a été commise au bureau de poste situé rue Charles Thielemans à Woluwe-Saint-Pierre.

L’auteur est entré dans la poste et s’est directement avancé près des comptoirs. Il a pris son temps et a attendu que la poste se vide de ses clients. Une fois qu’un client a eu terminé ses opérations avec le guichetier, il s’est avancé à son tour au guichet. Il a tendu un papier à l’employé. Sur ce manuscrit étaient gribouillés quelques mots dans un français très approximatif, stipulant des menaces de tout faire exploser s’il ne recevait pas d’argent.

Il ouvre sa veste, dévoilant les explosifs

Aux écrits, il a joint la parole et les gestes en ouvrant sa veste et en laissant apparaître une ceinture avec trois poches d’explosifs de part et d’autre, et un détonateur à la main.

Il a alors déposé un sac en plastic rouge sur le comptoir afin que les employés y glissent l’argent des caisses. Les deux guichetiers ont vidé leurs caisses et ont remis le butin au malfrat qui a quitté les lieux calmement en n’omettant pas de remercier la Poste.

L’auteur semble être d’origine des pays de l’Est. Il mesure environ 1m80, et est âgé de 45 à 55 ans. Il est de corpulence maigre. Il a les yeux bleus, le visage creusé et était mal rasé.

Au moment des faits, il était vêtu d’une veste brune et d’un pantalon foncé. Il portait une casquette de couleur grise.

Si vous avez plus de renseignements concernant ce fait, nous vous invitons à prendre contact avec la police via le numéro gratuit 0800/30.300 .

Le Soir

Marc, braqueur multirécidiviste, condamné a 10 ans de prison

ce-proces-est-une-veritable-therapie-pour-marc-beauvineau-selon-son-avocate-photo-cedric-jacquot-1449044727

Muet comme une carpe durant toute l’instruction et son premier procès, Marc Beauvineau a parlé ce lundi, s’est expliqué, a reconnu les faits et, forcément, cela change pas mal de choses au moment de l’addition. Sa peine a hier largement été revue à la baisse.

Ce mardi, la cour d’assises en appel de Meurthe-et-Moselle, présidée par Catherine Hologne, a en effet condamné ce braqueur multirécidiviste, auteur de quatre vols à main armée dans les Vosges en janvier 2011, à 10 années de réclusion criminelle.

Marie-Claude Weiss rappelle que Beauvineau a déjà été condamné à deux reprises par une cour d’assises pour des braquages. « La justice lui a déjà tendu de nombreuses perches. Elle a prononcé des confusions de peines, lui a accordé une permission de sortie qu’il a mise à profit pour refaire des vols à main armée… Il parle d’une vie gâchée mais c’est de son propre fait ».

Un peu plus tôt dans la journée, Steve Rémy, avec lequel il avait commis ces quatre braquages mais qui, lui, n’avait pas fait appel de sa condamnation à 12 ans (pour un total de 11 faits), était venu apporter son écot à la défense de Beauvineau : « On s’est connus en détention, à Toul. En fait, il ne voulait plus faire de braquages, c’est moi qui lui ai demandé ».

Vosges Matin

Sebastian, condamné pour avoir carjacké une dame de 67 ans

carjacking-prevention-true-carjacking-story-NAPA-Know-How-blog

L’homme qui avait braqué une femme de 67 ans sur le parking de Match rue de Solférino a été jugé jeudi après midi en comparution immédiate. La procureure a requis quatre ans de prison pour « des faits glaçants ».

« Il a attendu que quelqu’un arrive. Délibérément, il a choisi une personne vulnérable puis lui a pointé une arme sur la poitrine, à quelques centimètres » La procureure Elodie Buguel insiste sur « l’absence totale de remise en question du prévenu ».

Face au ministère public, dans le box des prévenus, Sébastien Nowak ne bronche pas. Le corps maigre et le visage émacié, ce Lillois de 36 ans est jugé pour avoir braqué une automobiliste sur le parking de Match mercredi à 13 h.

Il a brandi une arme qui s’est révélée un pistolet à pétard. La victime a été terrorisée. « Au point, dira son avocat Me Gaspard Okitadjonga, que depuis, elle reste terrée chez elle ». Un passant est intervenu et a fait fuir le voleur.

Sébastien Nowak a un passé judiciaire chargé : « Seize mentions dont quatorze pour des atteintes aux biens » rappelle Élodie Buguel. Le tribunal a condamné Sébastien Nowak à trente mois de prison. Il a été incarcéré.

La Voix du Nord

Hervé, condamné pour le braquage d’un supermarché

braquage_14

Nous sommes au supermarché DIA, rue Jules Michelet, à Outreau, le 18 novembre 2014. Le commerce va fermer. Au lieu de se trouver face la caissière, qui vient de s’enfuir, apeurée, les derniers clients tombent nez-à-nez avec un homme habillé de noir, cagoulé, armé, qui exige la caisse. Il plonge la main dans celle-ci et se sert en billets : un butin de 85 euros après avoir mis la trouille à tout le monde.

Le responsable du commerce le poursuit sur le parking, héroïquement, dans une zone d’ombre, où le prévenu le braque encore, décagoulé, pour mieux fuir… Mais au lieu de cela, il ose poursuivre l’employeur, qui rend les armes, face à un agresseur qui fair mine de charger la culasse de son arme de poing, menaçant et déterminé.

Hervé Baptista, 25 ans, est interpellé dans le véhicule Peugeot 306 de sa compagne, venue le rechercher… et qui ne savait rien de l’affaire.

Les victimes ne sont pas sorties indemnes de cette affaire : stress, insomnies, réminissences, « et une caissière qui sursaute au moindre bruit, qui s’étonne face à un client au comportement qu’elle juge bizarre…même s’il ne l’est pas ».

Hervé Baptista écope de 48 mois de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve.

La Semaine dans le Boulonnais

Tout juste sorti de prison, Sylvain est jugé pour braquage avec arme

image

Sorti de prison le 13 mai dernier, Sylvain F., Havrais de 40 ans, y retourne inévitablement. Une trentaine de condamnations au casier judiciaire, il a admis devant le tribunal correctionnel du Havre, hier, être le braqueur du magasin Carrefour City de Montivilliers. Parce qu’il a demandé un délai afin de préparer sa défense, il est placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement programmé au 22 février

Sous la menace d’un revolver

Ce père de famille sans travail plaide d’ores et déjà le besoin matériel pour expliquer son geste. Vers 20 h 30, porteur d’une chapka et de gants, le visage dissimulé, il réclame la caisse à une employée du commerce. Puis, il exige le coffre, à la même victime et à une de ses collègues. Le tout sous la menace d’un revolver.

Paris Normandie