Présidence du FN : le négationniste Jean-François Jalkh remplacé par Steeve Briois poursuivi pour incitation à la haine
Steeve Briois assurera la présidence par intérim du Front national après le retrait de Jean-François Jalkh, mis en cause pour des propos négationnistes présumés, a annoncé vendredi Louis Aliot, vice-président du parti. Jean-François Jalkh, adhérent au FN depuis septembre 1974 et élu député européen en 2014, avait été promu à la tête du FN en début de semaine à la suite de la décision de Marine Le Pen de se mettre en congé de la présidence pour se consacrer à la campagne de l’entre-deux-tours de la présidentielle.
Des journalistes ont exhumé des déclarations de ce cadre historique dans lesquels il cite le théoricien négationniste Robert Faurisson, notamment concernant l’usage du gaz Zyklon B dans les chambres à gaz nazies. Ce vieux routier du FN est aussi le cerveau du système de financement des campagnes frontistes, qui est aujourd’hui dans le collimateur de la justice, comme l’expliquait Challenges.
Steeve Briois, maire et député européen FN renvoyé devant la justice pour provocation à la haine raciale
À la suite d’un signalement de la LICRA, le procureur de la République de Paris a décidé de renvoyer Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont et député européen, devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la haine raciale et diffamation raciale.
Ce procès, qui se tiendra le 11 octobre prochain, fait suite à un tweet publié par l’élu frontiste le 23 novembre dernier dans lequel il déclarait : « La répartition des #migrants a pour conséquence l’explosion des agressions sexuelles, en Allemagne, en Suède, en Autriche, etc.. » #PlenPE
« La répartition des #migrants a pour conséquence l’explosion des agressions sexuelles, en Allemagne, en Suède, en Autriche, etc.. » #PlenPE
— Steeve Briois (@SteeveBriois) 23 novembre 2016