Vincent s’invite chez un couple et agresse sexuellement la femme
Il aime bien parler, Vincent Lemaire. Peut-être un peu trop. Beaucoup trop même. La semaine dernière, à la barre du tribunal correctionnel d’Arras, il raconte tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi d’ailleurs. Il est jugé pour agression sexuelle.
Les faits remontent au 6 décembre 2015 à Sainte-Catherine. Il est 23 h 30. Sans y être convié, le prévenu pénètre dans l’appartement de la victime qu’il connaît de vue. La porte n’était pas verrouillée. Il se vautre dans le canapé pendant que les occupants sont encore à table, apeurés. Il demande à la maîtresse de maison de lui servir un café. Elle s’exécute histoire qu’il parte au plus vite. Le souci, c’est qu’il reste, ce malotru, et devient même de plus en plus pressant. Discrètement, un voisin est appelé à la rescousse par le couple. Il se cache dans un coin de l’appartement et scrute la scène. Fortement alcoolisé, Vincent Lemaire s’énerve. De force, il embrasse sur la bouche la victime âgée de 30 ans, lui baisse la fermeture éclair de son gilet, lui caresse la poitrine et balance des propos crus puis… repart comme si de rien n’était.
Avec ses vingt mentions au casier judiciaire, Vincent Lemaire est davantage connu de la justice pour des faits de violences et menaces. « Je suis perdu dans cette société », lance-t-il à la barre comme une bouée qu’on jette à la mer.
Vincent Lemaire a été condamné à six mois d’emprisonnement ferme. Il a également été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).
C’est culturel.
C’est cul-tu-rel.
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