« Moi, le Coran, je m’en tape » les jihadistes sont attirés par l’ultraviolence, pas par l’islam

« Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle », confie à l’AFP Peter Harling, du groupe de réflexion International crisis Group (ICG). « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».
Un policier spécialisé a confié à l’AFP que, pendant un interrogatoire, un apprenti-jihadiste lui avait déclaré: « Moi, le Coran, je m’en tape. Ce qui m’intéresse, c’est le jihad ». Cette thèse de l’instrumentalisation de l’islam par des jeunes jusqu’au-boutistes en quête d’un idéal violent est également défendue par le politologue spécialiste de l’islam Olivier Roy, qui dans une tribune intitulée « Le jihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste », explique que « Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle ».
« Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam mais de l’islamisation de la radicalité ». Les chefs du groupe État islamique, parmi lesquels figurent des anciens des services secrets irakiens de l’ère Saddam Hussein, ont compris comment canaliser et utiliser cette violence.
« C’est un mouvement très flexible, qui peut récupérer tout un tas de dynamiques », ajoute Peter Harling. « Il se passe d’un soubassement idéologique solide et parvient à représenter beaucoup de choses très différentes pour beaucoup de gens très différents ».
Des musulmans , pas un converti ,les francais de souche sont incapables de faire ces atrocités
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Ah bon? Maxime huchard, Quentin Lebrun ça te dit quelque chose?
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