Adrien Desport, l’élu FN incendiaire, condamné à trois ans de prison ferme
Adrien Desport comparaissait aux côtés de cinq autres militants du parti d’extrême droite, qui ont été condamnés à des peines allant de 18 mois de prison ferme à six mois avec sursis – son ex-petite amie, qui avait été la première à dénoncer les agissements de la bande, a été dispensée de peine.
Après son expédition pyromane, Adrien Desport avait publié sur son blog une lettre ouverte dénonçant « la montée de l’insécurité » et pointé du doigt la municipalité communiste. Des « gamineries », s’était-il maladroitement défendu à la barre du tribunal correctionnel de Meaux, le 2 septembre. Une « manipulation politique », avait corrigé le procureur de Meaux.
L’ancien militant, qui se plaisait à se présenter comme un cadre du parti chargé de la communication dans le 77, avait admis avoir mis le feu à une seule voiture. Ne se souvenant pas « des douze autres », tout en déclarant « assumer l’ensemble ».
Outre les incendies de voitures, Adrien Desport et ses comparses âgés de 19 à 25 ans – son ex petite-amie, trois étudiants et un commercial – étaient également jugés pour avoir participé à une association de malfaiteurs, dénoncé une agression imaginaire, ou encore consommé des produits stupéfiants.