
Personne n’a oublié l’émotion provoquée aux Etats-Unis au début de juin par l’affaire Brock Turner. La condamnation pour viol de cet étudiant de l’université Stanford à six mois de prison, dont trois ferme, alors que le procureur requérait six ans de réclusion, avait déclenché une vague d’indignation. Deux mois après, une autre université se trouve au cœur d’un nouveau scandale en passe de prendre de l’ampleur, comme le révèle la presse américaine.
L’université Baylor, à Waco, au Texas, est accusée d’avoir cherché à étouffer plusieurs affaires d’agressions sexuelles impliquant des joueurs de son club de football américain. Le 31 juillet, l’agence Associated Pressrévélait que les responsables de l’université avaient tenté à plusieurs reprises de faire pression sur les victimes pour les contraindre au silence.
« Huit anciennes étudiantes de Baylor ont engagé des poursuites contre l’université, faisant état d’agressions sexuelles, dont la plus ancienne remonte à 2005. Elles affirment que leurs plaintes ont été ignorées ou qu’on a tenté de les dissuader de poursuivre les coupables », écrit l’agence de presse. Or, une loi fédérale oblige les universités à enquêter sur les faits de violence et de harcèlement sexuels, même lorsqu’ils ont été commis hors du campus.


