Des inconnus ont fait irruption samedi matin dans une mosquée de Stockholm, juste après la prière, taguant croix gammées et slogans haineux sur les murs, et jetant des pétards.
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Tourcoing : une croix gammée et «white power» tagués sur le volet de la mosquée
Très mauvaise surprise dimanche pour les fidèles de la mosquée Er-Rhama, installée dans une maison, rue Gambetta. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, ont été taguées sur les volets une croix gammée et une croix celtique représentant le « white power ».
Selon les représentants de la mosquée, qui ont porté plainte ce lundi matin, du jambon a également été retrouvé sur la porte.
La police scientifique est venue faire les relevés d’usage en fin de matinée, avant que ne soient effacés ces tags nauséabonds.
Les anciens ont été particulièrement choqués après la découverte des tags, dans un contexte difficile pour les musulmans. « On n’a jamais eu de problèmes jusque-là », explique un représentant de la mosquée, évoquant peut-être une plaisanterie de très mauvais goût de quelques jeunes manquant (sérieusement) de connaissances et de culture.
Violences urbaines à Pau : croix gammées et poubelles brûlées rue Jean-Jaurès
Le restaurant Chez Giovanni a particulièrement souffert de ces dégradations commise dans la nuit
Les habitants de la rue Jean-Jaurès se sont réveillés médusés ce samedi matin, à Pau. Les façades et les voitures de cette artère parallèle à l’avenue du Loup ont été recouvertes de croix gammées et d’inscriptions nazies.
« J’étais aux halles et mon cuisinier qui habite à côté m’a appelé pour me dire que le restaurant brûlait », raconte le patron de Chez Giovanni, le restaurant italien qui fait l’angle avec la rue Aristide-Briand. Il était alors 6 heures du matin.
Le restaurant n’a pas brûlé mais des poubelles rassemblées sur le trottoir ont toutes cramées. Plus bas dans la rue en direction d’Alsace-Lorraine, une voiture avait récemment brûlée dans une petite cour intérieure. Sa carcasse est encore à l’endroit du sinistre.
« Cela fait deux mois environ que ça dure, se désole le chef cuisinier. ça a commencé avec des poubelles, place Peyroulet. Puis rue Emile Zola. Puis il y a eu la voiture brûlée et de nouveaux des poubelles devant chez moi. C’est incroyable, on n’a jamais vu ça à Pau. »
Les habitants devraient tous déposer plainte dans la journée au commissariat. Les policiers se sont déplacés sur les lieux vers 6 heures. Une enquête est en cours.
Menaces de mort et injures racistes : une aire de jeux dégradée et taguée avec des signes chrétiens et nazis
Les jeux pour enfants, des bancs, le sol ont été dégradés et tagués avec des sigles à connotation nazie et raciste.
Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 octobre, l’aire de jeux pour enfants du parc de Drouille de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) a été vandalisée par de très nombreuses inscriptions à caractère raciste et xénophobe. La quasi-totalité des jeux, mais aussi des bancs ou même le sol, ont été dégradés et tagués avec des sigles à connotation nazie (comme des croix gammées), mais aussi religieuse, sans compter des menaces de mort et autres injures à connotation raciste… peintes à la bombe noire.
Ce n’est malheureusement pas la première dégradation dont est victime cette aire de jeux, puisqu’il y a quelques mois, les nouveaux grillages qui avaient été posés avec été vandalisés, abîmés… et la municipalité avait finalement décidé de les enlever face aux dégradations récurrentes.
Dès ce jeudi matin, la municipalité a déposé plainte contre X auprès du commissariat de Police, « après avoir fait constater par la Police Municipale et la Police Nationale » a confirmé le premier adjoint au maire de la ville de Manosque, Bernard Diguet.
«white power», croix gammées : 2 jeunes Condamnés pour avoir peint des tags néo-nazis
Ils sont deux, à la barre du tribunal. Le premier est sans emploi, le second travaille dans un laboratoire. Nuques rasées, vêtements de sport sombres, le verbe rare. D’ailleurs, l’un d’eux décidera même de rester muet à la barre, comme la loi l’y autorise, refusant de s’expliquer ou de répondre aux questions de la présidente Sylvie Balanca-Buge.
Le second est à peine plus bavard. Les deux jeunes hommes, âgés de 23 et 25 ans, ont réalisé des tags néonazis à Pamiers, au mois d’août dernier, bombant la façade des services techniques et un abri de jardin avec des croix gammées, parfois réalisées à l’envers. Et deux lettres : WP, pour «white power» (1).
Le plus jeune a joué de la bombe de peinture, le second a fourni le matériel et son véhicule. Mais un témoin a relevé le numéro de plaque et même reconnu formellement l’un des deux hommes. En garde-à-vue, ils n’ont pas tardé à reconnaître les faits. Et aussi à reconnaître une idéologie néo-nazie brouillonne.
«À les entendre, on pourrait presque croire qu’ils ont fait ces croix gammées sans savoir ce que représente ce symbole, s’indigne Lisa Bergereau, procureur de la République. Mais quand on peint ce genre de choses blessantes pour la société, pour la Nation, pour les passants, dont ils insultent l’histoire et le passé, il faudrait au moins être capable de l’expliquer ! Avoir suffisamment de capacités intellectuelles. Ce n’est pas le cas. Pourtant, quand on a fouillé leurs portables, ils étaient remplis de propagande pro-nazie».
Le tribunal l’a ramenée à 100 heures de TIG, assortie d’une peine d’un mois de prison en cas d’inexécution de cette sanction. Les deux hommes devront se mettre au service d’une association. Pour des individus qui répandent des idées de haine et d’exclusion, c’était tout trouvé.
(1) Le pouvoir aux Blancs. L’un des symboles les plus répandus dans le milieu néo-nazi.