«On va tous vous cramer comme à Paris» Brandon Charlot frappe la police et fait l’apologie du terrorisme
La semaine précédente, fortement alcoolisé, un homme avait accueilli les policiers par un flot d’injures, faisant bêtement l’apologie du terrorisme et exhibant ses parties sexuelles. C’est escorté qu’il comparaissait devant le tribunal correctionnel, mercredi.
Moins d’une semaine s’est écoulée entre l’interpellation et la comparution du prévenu, sous bonne escorte, au tribunal correctionnel. À la barre, il regrette. Mais il n’y était pas allé de main morte. Jeudi 27 octobre, à 16 heures, lorsque les policiers du commissariat de Beaune sont venus interpeller le frère du prévenu, sur un campement de la communauté des gens du voyage, il n’a pas accepté. Durant 25 minutes, il les a injuriés, outragés, prônant Daesch, hurlant « on va tous vous cramer comme à Paris », allant jusqu’à leur montrer son sexe.
Le procureur Chemin retrace le comportement caractériel d’un prévenu récidiviste de 21 ans, cinq fois condamné. Ces quatre jours d’incarcération ont refroidi le prévenu qui légitime ses excès par la forte consommation d’alcool (rosé, vodka, bières) et de cannabis (10 à 15 joints par jour).
La présidente Cellier martèle : « le RSA couple n’est pas fait pour cela ! ». Son avocat, commis d’office, préfère parler de provocation vis-à-vis des forces de l’ordre. Finalement, le tribunal correctionnel condamne Brandon Charlot pour outrage et apologie du terrorisme à dix mois de prison dont cinq avec sursis et mise à l’épreuve durant deux ans, avec obligations de soins, de travail et d’indemnisation des victimes, octroyant 200 € à chacun des quatre policiers et 450 € pour leurs frais de justice. L’homme n’est pas maintenu en détention.