Les musulmans ne peuvent être français que sous condition, juge Marion Maréchal-Le Pen

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« Qui n’a pas vibré au sacre de Reims et à la fête de la Fédération n’est pas vraiment Français », a déclaré la députée FN et candidate en Paca.

Pour la candidate Front National en Paca Marion Maréchal-Le Pen, les musulmans ne pouvent être Français « qu’à la condition seulement de se plier aux moeurs et au mode de vie » hérités de l’histoire notamment chrétienne du pays. « Qui n’a pas vibré au sacre de Reims et à la fête de la Fédération n’est pas vraiment Français », a lancé la députée FN, lors d’un meeting à Toulon (Var).

Pendant plusieurs siècles, les rois de France ont été sacrés dans la cathédrale de Reims, symbole de l’alliance entre le pouvoir royal et l’Eglise catholique. La fête de la Fédération est elle un symbole républicain, la célébration du premier anniversaire de la prise de la Bastille.

« Nous ne sommes pas une terre d’Islam, et si des Français peuvent être de confession musulmane, c’est à la condition seulement de se plier aux moeurs et au mode de vie que l’influence grecque, romaine, et seize siècles de chrétienté ont façonné », a-t-elle ajouté : « Chez nous, on ne vit pas en djellaba (longue robe à capuchon traditionnelle dans les pays arabes, ndlr), on ne vit pas en voile intégral et on n’impose pas des mosquées cathédrales ».
La France de Charles Martel

Avant ce discours centré sur « l’identité », le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard s’était exprimé à la tribune, affirmant vouloir « retrouver » la France de Charles Martel. « Je veux retrouver notre France, celle de Louis XIV, de Napoléon, et celle, si le ministère de l’Intérieur me l’autorise, de Charles Martel », souverain des Francs qui a affronté les armées musulmanes lors de la bataille de Poitiers en 732, a-t-il lancé.

« Je veux continuer à vivre dans un pays ou l’on parle Français et non pas un espèce de sabir de banlieue », « je veux continuer à me promener dans des villages bâtis à l’ombre des églises, je veux une crèche dans mon hôtel de ville », a poursuivi le maire de Béziers.

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