Pourquoi Badinter n’a jamais appelé au boycott des enseignes exploitant des ouvriers et des enfants?

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Elisabeth Badinter appelle au boycott des marques se lançant dans la mode musulmane

Il n’y a pas que Laurence Rossignol qui exprime son opposition aux marques qui se lancent dans la « mode islamique » ou « musulmane ». Dans une interview au Monde, la philosophe Elisabeth Badinter a elle aussi fustigé ces enseignes, estimant « que la ministre du Droit des femmes a parfaitement raison sur le fond ».

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« Je pense même que les femmes doivent appeler au boycott de ces enseignes », a ajouté cette figure historique du féminisme hexagonal. Dans un entretien à l’AFP, Elisabeth Badinter persiste et signe, jurant que « pour ce qui regarde (ces) marques vestimentaires qui veulent vendre la tenue islamique, il n’y a qu’une seule réponse: le boycott« .

Elle considère en outre qu’on ne peut pas se dire féministe et défendre le port du voile. Les « dites ‘féministes islamiques’, elles oublient qu’en guise d’égalité elles doivent rester à la maison, que l’héritage est divisé par deux dans les pays musulmans et la polygamie admise dans le Coran dont elles se réclament », estime la philosophe.

« On ne doit pas banaliser un vêtement qui, quoi qu’on en pense, n’est pas anodin pour l’image de la femme », a confié la créatrice Agnès b. au Parisien. « La mode est laïque et universelle, porteuse de liberté et d’espoir. (…) Parler de mode et de religion me paraît discriminant », a réagi auprès de l’AFP Jean-Charles de Castelbajac, qui a dessiné des vêtements liturgiques catholiques.

Du côté des défenseurs de la mode islamique, on met en avant la réelle demande qui existe sur ce créneau ainsi que la dimension « multiculturelle » véhiculée par ces vêtements, qui pourraient (à long terme) faciliter le dialogue inter-religieux.

Huffington Post

«Ne diabolisez pas Israël» : le Canada adopte une motion contre l’appel au boycott et BDS

Le Premier ministre Justin Trudeau a apporté son soutien au texte proposé par les Conservateurs visant à condamner «toute tentative» de promouvoir le boycott contre l’Etat hébreu, à l’intérieur et à l’extérieur du Canada.

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Le projet de loi, passé lundi à 229 contre 51 votes, appelle le gouvernement à sévir contre les organisations, groupes ou individus canadiens soutenant la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS). Selon le texte, celui-ci promouvrait «la diabolisation et la dé-légitimation» d’Israël.

BDS est un mouvement citoyen qui tente de faire pression sur l’Etat hébreu pour que celui-ci «se plie au droit international et aux droits des Palestiniens». S’inspirant de la campagne ayant aidé à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud, BDS prône le boycott des produits et sociétés qui tireraient profit de la violation de ces droits. La campagne cible aussi des institutions culturelles et universitaires israéliennes.

Pour le directeur-général du Centre consultatif des relations juives et israélienne, la campagne de boycott «ne contribue pas à la paix», mais est plutôt une «discrimination basée sur la nationalité» qui «cause du tort aux Israéliens comme aux Palestiniens en écartant encore les deux parties», comme il l’a déclaré au journal israélien The Times of Israel.

Trudeau poursuit le rapprochement avec Israël

Justin Trudeau, du Parti libéral, semble marcher sur les pas de l’ancien Premier ministre canadien Stephen Harper, qui entretenait des liens chaleureux avec Israël. L’actuel Premier ministre avait d’ailleurs déjà affiché publiquement son opposition au mouvement de boycott en mars 2015 sur Twitter, en affirmant que le mouvement BDS n’avait pas sa place sur les campus canadiens.

En 2014, Trudeau s’était prononcé en faveur du droit d’Israël à se défendre durant l’opération Bordure protectrice, pendant laquelle 2 200 Palestiniens avaient été tués après 50 jours de conflit.

RT

Roger Waters : «Les musiciens ont trop peur de perdre leur carrière s’ils critiquent Israël»

Dans sa première interview consacrée à son engagement pour la cause palestinienne, la star du groupe Pink Floyd et soutien de BDS explique l’auto-censure que les musiciens doivent s’imposer de peur d’être taxés d’antisémitisme.

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«Les musiciens américains qui soutiennent le boycott d’Israël à cause du problème des droits des Palestiniens sont trop terrifiés de parler de peur que leurs carrières ne soient détruites», explique Roger Waters dans The Independent. «Je suis bien placé pour le savoir, cela fait dix ans que l’on me traite d’antisémite et de Nazi» ajoute -t-il.

La star de Pink Floyd, éminent militant en faveur de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) ciblant Israël depuis son lancement il y a 10 ans, a évoqué sa propre expérience : «La seule réponse au BDS est de dire que c’est antisémite,» déplore Roger Waters dans The Independent.

Selon lui, c’est ce déchaînement à son encontre du lobby pro-israélien qui a incité les autres artistes à se taire, car ils seraient terrifiés de subir les mêmes accusations. Les artistes engagés se compteraient sur les doigts de la main : «Il y a moi et Elvis Costello, Brian Eno, Manic Street Preachers, un ou deux autres, mais il n’y a personne aux Etats-Unis où je vis. J’ai parlé à beaucoup d’entre eux, ils ont peur à se c**er dessus» poursuit-il.

RT

Jackie Mason demande aux juifs d’Hollywood de mettre sur une liste des célébrités anti-Israël

« Si les Juifs n’avaient pas créé l’industrie à Hollywood, tous ces gens n’auraient jamais eu de job », explique un célèbre comique juif.

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Des Juifs dans l’industrie du divertissement américaine devraient utiliser leur influence pour mettre sur une liste noire les célébrités qui soutiennent le boycott d’Israël, a déclaré Jackie Mason, le légendaire comédien juif, dans un entretien radio diffusé dimanche.

« S’ils ont l’intention de persécuter Israël, pourquoi ne pouvons-nous pas les persécuter ? Pourquoi ne pouvons-nous pas les mettre hors des affaires ? Pourquoi devrions-nous les laisser s’en tirer à bon compte ? », a demandé Mason sur « Aaron Klein Radio d’Investigation », qui est diffusé à New York et Philadelphie.

Il a affirmé : « Une fois qu’ils savent que c’est le prix à payer pour cela, je vous garantis que vous n’entendrez plus parler du boycott d’Israël ».

Si les Juifs n’avaient pas créé l’industrie du cinéma, ces gens qui critiquent n’auraient pas de travail, a affirmé Mason, selon des organes de presse américains.

« Ces gens ont profité toutes leurs vies de Juifs, de réalisateurs juifs, de producteurs juifs. Les Juifs ont créé l’industrie », a-t-il déclaré. Si les Juifs n’avaient pas créé l’industie à Hollywood, tous ces gens n’auraient jamais eu d’emploi et n’auraient jamais travaillé. Les Juifs les ont soutenu toutes leurs vies. Et les Juifs leur ont donné la possibilité de gagner leur vie ».

En outre, Mason a déclaré aux auditeurs, que plutôt que du boycott, les vedettes devraient célébrer Israël.

« S’ils avaient la moindre décence, ils feraient ce qu’ils peuvent pour aider le peuple juif et pour sauver le peuple juif parce que l’Etat d’Israël représente les gens qui leur ont donné la possibilité de devenir une célébrité dès le départ. Sans eux, vous seriez en train de mourir de faim aujourd’hui ».

Mason a aussi eu des paroles dures contre le mouvement anti-israël Boycott, Cession et Sanctions (BDS), qui cherche à isoler et à délégitimer Israël sur la scène internationale. Une tactique courante est de mettre la pression sur des célébrités qui visitent, ou ont l’intention de visiter, l’Etat juif.

« Ces gens veulent boycott un pays assiégé qui est persécuté chaque jour par les Palestiniens, a-t-il déclaré. Et ils sont eux-même convaincus que les Palestiniens sont les victimes alors que les Juifs aident des Palestiniens chaque jour. Un Palestinien en Israël peut vivre confortablement, peut être citoyen et peut même faire partie dans le gouvernement, et nous les traitons comme des rois ».

Des artistes qui ont cédé à la pression du BDS et annulé des participations au cours de récentes années incluent Lauryn Hill et Elvis Costello.

Concernant ce phénomène, Mason a demandé aux auditeurs : « Comment peuvent-ils compatir avec des meurtriers au lieu du peuple qui essaie d’apporter la paix sur terre, d’apporter la paix même à ses propres ennemis, et les aide aussi à gagner leur vie ? C’est la chose la plus dégoûtante que j’aie jamais entendue dans ma vie ».

Time Of Israel

Glenn Greenwald, journaliste américain fustige l’hypocrisie de la France sur Israël

Glenn Greenwald

Ancien avocat spécialisé en droit constitutionnel et journaliste autodidacte à l’origine de l’affaire Snowden, Glenn Greenwald a fustigé la France dans une tribune publiée le mardi 27 octobre par le site The Intercept

Le motif ? La condamnation prononcée le 20 octobre par la Cour de Cassation à l’encontre de 12 militants pro-palestiniens du collectif « Boycott-Désinvestissement-Sanctions »

Dans son papier intitulé «Le militantisme anti-israélien criminalisé dans le Pays de Charlie Hebdo et de la « Liberté d’expression »», Greenwald souligne l’incongruité consistant à pouvoir aisément prôner le boycott de l’Iran ou de la Russie mais pas celui d’Israël et dénonce la tendance «autoritariste, et même fasciste» de la France dans le fait «d’abuser du droit pénal pour rendre illégal le militantisme» au sujet «d’un pays et d’un pays seulement»

The Intercept