Deux frères condamnés a de la prison ferme pour avoir tiré sur deux migrants

1011747422_B974655519Z.1_20150131132335_000_GVE3T09B5.1-0David et Tony S., un Wimereusien et un Boulonnais, ont été jugés ce vendredi en comparution immédiate pour avoir tiré sur deux migrants. Les faits se sont déroulés mercredi soir, route de Gravelines à Calais alors que les deux victimes, un Iranien et un Afghan, se rendaient à la distribution des repas au centre d’accueil Jules-Ferry. Les deux hommes ont été touchés à la tête, mais n’ont pas souhaité être pris en charge par l’hôpital.

À la barre, les deux frères, âgés de 32 et 28 ans, ont expliqué au tribunal qu’ils venaient d’acheter un fusil à billes (utilisé dans la pratique de l’airsoft) dans un magasin à Calais. L’arme factice est une reproduction d’un M4 et devait servir à faire du tir dans le jardin de l’aîné des deux frères. Les prévenus n’ont cependant pas attendu d’être rentrés pour essayer leur nouvelle acquisition. Pris par les remords, disent-ils. Ils voulaient s’assurer que personne n’avait été blessé.

Une version qui ne convainc pas le parquet, qui requiert huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour Tony et six mois de prison ferme sans détention pour David, du fait de son handicap. « Vous vouliez recommencer, estime le procureur. Mais la chasse aux migrants n’est pas ouverte. Ce sont des êtres humains dans une situation difficile »

Au moment du jugement, le tribunal est plus sévère que le procureur et condamne Tony S. (qui a déjà 19 mentions à son casier) à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt et son frère David à huit mois de prison ferme

La Voix du Nord

MàJ: Les armes des attentats de Paris seraient liées a l’extrême-droite

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Les trois personnes entendues la semaine dernière dans le cadre de l’enquête sur un trafic d’armes en bande organisée entre le Nord et la Belgique ont été mises en examen et écrouées, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Etaient cités en vue d’une mise en examen les chefs « d’exercice sans autorisation, en bande organisée, d’activité intermédiaire pour la fabrication ou le commerce de matériels de guerre, armes ou munitions » et « d‘association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits punis de dix ans d’emprisonnement« , notamment, dans un communiqué du parquet de Lille.

Le Figaro

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Ce trafic d’armes aurait un lien avec les actes terroristes qui ont secoué la France en ce début d’année, porte de Vincennes, dans le magasin Hyper Cacher. Entre les mains de Coulibaly, des armes de guerre fournies par un radical installé chez nous, en Belgique..

Le domicile cominois de Claude Hermant a été ciblé par les autorités car il était suspecté d’être une cache d’armes. Si l’opération n’a pas permis de mettre la main sur les armes recherchées, plusieurs « documents pouvant intéresser l’enquête » ont été saisis.

Selon de nouvelles informations fournies par nos confrères de la Voix du Nord, certaines armes de ce trafic auraient servi aux actes terroristes survenus à Paris entre le 7 et le 9 janvier. La police judiciaire de Lille se penche sérieusement sur l’affaire de la prise d’otage dans l’Hyper Cacher. Les armes en possession de Coulibaly pourraient provenir des stocks de Claude Hermant.

Sud Info

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La spectaculaire opération policière menée dans la soirée de mardi à Comines, à la frontière franco-belge, serait liée à un «trafic d’armes» et a été menée à la demande des autorités françaises, a indiqué mercredi le parquet de Tournai (ouest de la Belgique).

C’est la mouvance identitaire qui semble visée puisque, selon le journal Nord Eclair, une figure locale des ultras d’extrême droite, un certain Claude Hermant, ainsi que son épouse, sont en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lille.

L’opération a été exécutée par des policiers belges, accompagnés de deux collègues français. Les forces de l’ordre craignant la présence d’explosifs dans une maison, identifiée comme la possible cache d’un trafic d’armes, le service de déminage avait été appelé en renfort. Une trentaine d’habitations et plus de 80 personnes avaient été évacuées pendant plus de trois heures dans cette commune proche de la frontière française.

Début janvier, dans une enquête sur les extrêmes dans le Nord, Nord Eclair dressait le portrait de Claude Hermant : «mercenaire en Angola, Congo et Croatie, leader officieux de l’ex-Maison flamande à Lambersart, professionnel de la sécurité, notamment pour le Front national» lillois. Tout un CV.

Le Parisien