Marine Le Pen fait appel à son père pour financer sa campagne présidentielle
Selon « Le Parisien », la présidente du Front national va emprunter de l’argent au microparti Cotelec, fondé par le cofondateur du parti Jean-Marie Le Pen.
Les querelles familiales n’empêchent pas la famille Le Pen de parler de politique. Alors qu’elle doit le retrouver devant le tribunal le 5 janvier 2017, Marine Le Pen peut toujours compter sur le micro parti de son père pour financer sa campagne en vue de la présidentielle de 2017. Boudée par les banques, elle peine à rassembler les sommes suffisantes pour lever des fonds et récolter les 12 millions d’euros nécessaires à sa campagne électorale.
Selon des propos de l’entourage de Jean-Marie Le Pen, publiés par Le Parisien samedi 31 décembre, « un accord constructif a été trouvé » entre le père et la fille. Selon le quotidien, des négociations avaient été entamées dès le mois de septembre 2016, mais Marine Le Pen avait d’abord refusé la proposition de son père, en tentant même de se débarrasser de cet encombrant donateur, que personne au FN ne veut voir revenir sur le devant de la scène politique.
Cotelec, le sauveur du FN
Pourtant, le cofondateur du Front national exclu du parti en août 2015, n’a pas dit son dernier mot et fait malgré tout toujours partie du Front national, du moins financièrement. Le patriarche est à l’origine de la création de Cotelec, un microparti qui collecte l’argent récolté par les sympathisants frontistes et dont le parti a encore largement recours pour financer ses campagnes. Lors des élections régionales en décembre 2015, BFM assurait que Cotelec avait versé entre 4 et 8 millions d’euros aux différents candidats FN.
Créé en 1988, Cotelec est un procédé légal, déclaré à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCCFP). Cotelec fonctionne comme une banque en remboursant les prêteurs avec des intérêts. Dos au mur, Marine Le Pen n’a pas eu d’autres choix que de se tourner vers son père. « C’est sûr, on préférerait se passer de lui », avouait au quotidien,Wallerand de Saint Just le trésorier du Front national. Comme lui, beaucoup de membres du FN ne veulent plus voir planer l’ombre du « menhir » au-dessus de la flamme du parti.
Début décembre, le secrétaire général du FN Nicolas Bay avait même encouragé les sympathisants à ne plus prêter de l’argent à Cotelec. Pourtant, l’actuel trésorier du FN a déjà figuré sur la liste des heureux bénéficiaires, tout comme Nicolas Bay. Selon des informations de BFMTV, Le secrétaire général du Front national d’était déjà vu attribuer un prêt de 300.000 euros de la part de Cotelec.
elle manque pas d’air,la flamme du parti il y de quoi se gausser
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