Antisémite, Homophobe, Nazi…, les invités sulfureux du colloque organisé par Robert Ménard
Antisémitisme : Dans son livre « La Campagne de France », Renaud Camus, idéologue d’extrême droite, compte les juifs et dénonce une surreprésentation juive au sein de la radio France Culture.
« Les collaborateurs juifs du ‘Panorama’ de France Culture exagèrent un peu tout de même: d’une part, ils sont à peu près quatre sur cinq à chaque émission, ou quatre sur six, ou cinq sur sept, ce qui, sur un poste national ou presque officiel constitue une nette sur-représentation d’un groupe ethnique ou religieux donné; d’autre part, ils font en sorte que une émission par semaine au moins soit consacrée à la culture juive, à la religion juive, à des écrivains juifs, à l’Etat d’Israël et à sa politique, à la vie des juifs en France et de par le monde, aujourd’hui ou à travers les siècles ».
Des propos qui ont été condamnés par le PDG de Radio-France Jean-Marie Cavada, la directrice de France Culture Laure Adler, mais aussi par la ministre de la Culture Catherine Tasca ou le MRAP.
Homophobie, complotisme : Béatrice Bouges, intégriste catholique et militante acharnée contre le mariage gay, n’est pas seulement soupçonnée d’homophobie mais également de complotite aiguë.
Le 24 mars 2015, Andreas Lubitz, pilote du vol 9525 de la Germanwings, précipitait son avion dans les alpes françaises. Des mois d’enquête ont révélè qu’Andreas Lubitz soufrait de multiples patrologies psychiatriques, dont des penchants suicidaires qu’il dissimulait a son employeur, pourtant Béatrice Bourges a une autre hypothèse toute trouvée qui se résume en 5 lettres : ISLAM.

Néonazisme, homophobie : Oskar Freysinger, élu suisse du parti d’extrême droite UDC, suscite régulièrement la polémique par ses frasques, l’homme qui déclare «l’homophobie n’a jamais causé le moindre problème» a plaidé l’élément décoratif quand la TV suisse SRF avait révélée qu’il possédait chez lui un drapeau néo-nazi.
C’était officiellement le drapeau impérial de guerre de l’armée du Deuxième Empire (Reich) allemand dès 1871. Aujourd’hui, cet étendard tricolore noir, blanc et rouge, orné de la croix de fer et de l’aigle impérial, est devenu l’un des emblèmes des néonazis. Et il en existe un exemplaire chez Oskar Freysinger.
En effet, l’émission «Reporter», de la télévision suisse alémanique SRF, a montré dimanche soir ce drapeau historique déployé au plafond dans la cave du conseiller national UDC et conseiller d’Etat valaisan fraîchement élu, rapporte le Tages-Anzeiger mardi.
Le politicien a expliqué l’avoir acheté il y a 15 ans à Lübeck, en Allemagne, lors d’une exposition sur un sous-marin. Les couleurs et les symboles lui ont plu, a-t-il raconté. «Pour moi, il s’agit avant tout d’éléments décoratifs qui n’ont rien à voir avec une idéologie.»
Le Lycée-Collège des Creusets, situé à Sion (VS), n’a pas fini de faire parler de lui. La récente décision de son recteur, Benjamin Roduit, de supprimer un atelier traitant de l’homophobie et du sexisme – parce que celui-ci ne correspondait pas au descriptif livré par l’animateur (lire encadré) – a suscité de vives réaction
«L’homophobie n’a jamais causé le moindre problème. Venir ici faire croire qu’on a affaire à un canton arriéré où les gens ne travailleraient pas dans la sécurité alors qu’il n’y a rien de plus sûr que les écoles valaisannes, c’est faux. La situation scolaire en Valais est stable. Personne n’est persécuté», a ainsi argumenté le Valaisan dans le débat qui l’opposait à Caroline Dayer, docteure et enseignante-chercheuse à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation à l’Université de Genève.
Autres invités sulfureux de ce colloque organisé par Robert Ménard, Xavier Raufer, ancien militant de l’organisation fasciste « Occident« , dissoute par le gouvernent après une série d’actions violentes, Alain de Benoit, défenseurs historique du régime d’apartheid en Afrique du Sud et de la colonisation…
