Jean-Jacques accusé de violence ayant entraîné la mort de Sylvie
Un huis clos sur fond d’alcool et de violence récurrente. Hier, la cour d’assises a ausculté le couple Conquet-Roy et le scénario de la soirée tragique.
Pour Jean-Jacques Roy, accusé de violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner, Sylvie Conquet a été « l’amour de [sa] vie ». Il l’a répété hier, au fil d’une deuxième journée de procès. Il n’assistera pourtant pas à son enterrement.
Et la violence apparaît, que ce soit à Gien ou lors de leur retour à Montlouis. Lui continue à pouvoir travailler. Elle, non. Son état se détériore. Sérieusement.
A de nombreuses reprises, la victime sera retrouvée à moitié dévêtue dans sa rue, mise à la porte. Sur son corps, des marques de coups
Comment expliquer alors les ecchymoses, abrasions et hématomes sur les autres parties de son corps ? Et ces trois lésions à la forme particulière ? L’une pose question : sur le flanc droit, une marque en forme de T. Un impact, violent, qui a entraîné une hyperpression de l’abdomen, la rupture de l’intestin grêle, une péritonite aiguë, avant une septicémie et la mort.