Emmanuel, ex-instituteur a la tête d’un trafic d’arme condamné avec 4 complices
La cour d’appel de Paris a condamné, ce vendredi, à six ans de prison et 20.000 euros d’amende Emmanuel Toschi, un ex-instituteur reconverti dans l’armurerie, jugé avec quatre autres prévenus et accusé d’avoir vendu des armes de guerre au grand banditisme. et au nationalisme corse.
La cour a également condamné à une peine de sept ans de prison assortie d’une mesure de sûreté des deux tiers et 10.000 euros d’amende Jean-Marie Secrettand, 70 ans, figure du milieu de la banlieue sud de Paris, accusé d’avoir joué un rôle d’intermédiaire entre Toschi et le grand banditisme.
Une peine de cinq ans de prison dont un an avec sursis et 10.000 euros d’amende a été prononcée à l’encontre d’un autre intermédiaire présumé de Toschi, Christian Joanec, gérant d’une supérette de Haute-Corse soupçonné d’être lié au nationalisme corse. L’homme avait été interpellé en possession de dix fusils d’assaut Kalachnikov, d’un pistolet mitrailleur Scorpio et d’un pistolet automatique Walther PPK qu’il venait d’acheter à Toschi.
Enfin, la cour a condamné, Jean-Marie Cordonnier, un ami de Toschi qui avait stocké pour lui et pour son propre compte des armes chez sa belle-mère, à 30 mois dont 24 avec sursis et 15.000 euros d’amende, et Franck Busalb, chez qui les enquêteurs avaient saisi douze armes non-déclarées, à un an de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende.
Au total, quelque 3 à 7 millions d’armes illégales circuleraient sur le territoire, selon des spécialistes de l’armement.