De plus en plus de colons Français s’installent en Palestine Occupée au nom de «Yahvé»

Encouragés par Israël et poussés par leur intransigeance religieuse, de plus en plus de juifs venus de France décident de s’installer dans les Territoires palestiniens.

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La ministre de l’Alyah et de l’Intégration, Sofa Landver, se déplace sur le tarmac de l’aéroport pour les accueillir, et les médias locaux en suivent quelques-uns jusqu’à la porte de leur nouvel appartement d’Ashkelon, de Netanya, d’Ashdod ou de Tel-Aviv. En revanche, personne ne s’intéresse aux olim (nouveaux immigrants) qui choisissent la Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967 et qui participent à sa colonisation. Pourtant, il y en a de plus en plus, même s’ils restent minoritaires par rapport aux 60 000 juifs de l’Hexagone qui ont pris racine en Israël depuis 1989.

Ces dernières années, c’est surtout en «Samarie», selon la terminologie israélienne, la partie nord de la Cisjordanie, que ces colons «made in France» s’installent. On les retrouve dans les petites colonies dites «idéologiques» qui s’inscrivent dans le courant nationaliste-religieux représenté à la Knesset par le parti d’extrême droite Foyer juif.

«Vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe ici en ce moment si vous n’êtes pas croyant. Encore moins si vous n’êtes pas juif», assène P., un Parisien arrivé en 2014 avec femme et enfants«Pour nous, le retour sur cette terre que Dieu nous a donnée est une étape vers la gueoula [«rédemption», ndlr]. Rien n’est plus beau que de perpétuer l’histoire de son peuple par des actes, pas par des paroles.» Combien sont-ils ? Quelques centaines de familles. Les dernières viennent d’ailleurs de s’installer à Broukhin, une colonie créée en 1998 à quelques kilomètres de Naplouse. Avant eux, d’autres se sont posés à Yakir en 2014, puis à Peduel où le président de l’Etat hébreu, Reuven Rivlin, leur a rendu hommage en septembre. Dans la même zone, la colonie d’Eli est aussi fort prisée puisqu’elle compte plus de 300 Français.

Les petites colonies, que les autorités israéliennes appellent pudiquement yishouvim («localités»), se ressemblent toutes. Elles sont établies au sommet d’une colline, encerclées d’une barrière de « protection « et leur entrée est contrôlée par un poste de garde. A l’intérieur, des villas coquettes bénéficiant d’une vue à couper le souffle sur les paysages rocailleux et des rues aussi bien entretenues que dans les banlieues de la middle class américaine.

A leur arrivée, les olim français se voient d’abord attribuer une caravilla, une sorte de caravane de luxe censée fournir une solution provisoire en attendant que le ministère israélien de la Défense délivre de nouveaux permis de construire. Ensuite, ils sont pris en charge par des tuteurs qui les aident à franchir les obstacles bureaucratiques et à surmonter les difficultés sociales, économiques et psychologiques inhérentes à l’alyah.

«C’est le prix à payer pour vivre sur sa terre», lâche Simon, un Français étudiant dans une yeshiva (école talmudique) que nous avons pris en stop afin de discuter tranquillement.

A la caisse du supermarché, Sarah (nom d’emprunt) se déclare «enchantée de s’être installée en Judée-Samarie parce que la qualité de vie y est meilleure qu’en France» et que ses enfants «connaîtront une vie juive pleine et entière». Venue à la religion après des problèmes familiaux «compliqués», elle se déclare favorable à la poursuite de l’occupation«Si la paix arrive un jour avec l’aide de Dieu, les Palestiniens pourront rester, dit-elle. Mais seulement ceux qui se tiennent tranquilles et savent où est leur place.»

«Mais monsieur, nous sommes ici au cœur d’Israël, répète-t-elle. Tel-Aviv est à 40 km, Jérusalem à 60. Nous traçons des routes et les industries se développent. A Ariel [l’une des plus grosses colonies de Cisjordanie située à une dizaine de kilomètres], vous trouverez même une université. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Oui, cette terre est bien la nôtre et tous les juifs y ont leur place que cela vous plaise ou non.»

Libe

Des supporters stéphanois ont brandi des drapeaux Palestiniens contre une équipe israélienne « raciste »

Israel : aucun joueur arabe, musulman ou chrétien, ne peut jouer dans l’équipe du Beitar

L’affaire a fait du bruit au Royaume-Uni, mais au même moment, il est passé inaperçu que l’AS Saint-Étienne jouait en Coupe d’Europe contre le Beitar Jérusalem. Le Beitar Jérusalem: voilà un autre club où les tribunes sont violemment politiques.

En Israël, le Beitar, qui tire son nom du mouvement sioniste, représente le public de supporters les plus à droite de l’échiquier politique. Dans les tribunes, et même en dehors, le slogan « Mort aux Arabes » y est régulièrement chanté et aucun joueur arabe (y compris arabe israélien, qu’il soit musulman ou chrétien) ne peut jouer dans l’équipe.

Le principal groupe ultra, La Familia, est violent: de nombreux membres ont été condamnés en Europe et en Israël pour violences et le drapeau du Kach, le parti d’extrême droite israélien interdit, flotte régulièrement dans les tribunes.

Le Kach est considéré en Israël et par l’Union Européenne comme une organisation terroriste.


Des supporteurs de Saint-Etienne ont brandi des drapeaux palestiniens lors de match de Ligue europa face au Beitar Jérusalem. L’UEFA pourrait sévir.

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«Nous ne tolérerons aucun drapeau palestinien ou israélien dans le kop nord.» Si l’appel au calme lancé par les responsables d’une partie des supporteurs de l’ASSE a été respecté pour la venue du Beitar Jérusalem en Ligue Europa jeudi, une frange des fans stéphanois dans la tribune opposée a mis le feu aux poudres.

Après un quart d’heure de jeu, plusieurs dizaines de supporteurs appartenant au groupe des Greens ¬Angels 92, ont brandi des drapeaux palestiniens en direction de la vingtaine de fans israéliens ayant fait le voyage jusque dans le Forez. «La stupidité, c’est le Beitar. La tolérance, c’est mieux», pouvait-on lire (en anglais) ensuite sur une banderole qui, retournée, affichait ensuite le message, «tous les racistes sont des bâtards».

Les ambiances surchauffées, le Beitar Jérusalem y est rodé. À domicile dans son bouillant Teddy Stadium surnommé «l’enfer», mais aussi et surtout hors de ses bases. Lorsqu’il se déplace, le club fondé en 1936 par David Horn, ancien chef du Betar, un mouvement sioniste et nationaliste, soulève très régulièrement la colère des fans adverses. La faute à une réputation sulfureuse entretenue par le club depuis plusieurs dizaines d’années. Jamais un joueur d’origine arabe n’a pu se faire une place dans l’effectif jaune et noir. En 2013, un joueur tchétchène de confession musulmane est arrivé en prêt. L’expérience a tourné court. Les supporteurs ont quitté le stade en hurlant des chants racistes. Zaur Sadayev a fait sept apparitions avant de faire ses valises.

L’équipe «la plus raciste» et fière de l’être

La partie la plus virulente mais aussi la plus influente de ces supporteurs se regroupe sous la bannière de la Familia, qui affiche ouvertement sa haine des musulmans en entonnant à domicile des chants extrêmement violentss’autoproclamant équipe «la plus raciste dans le football». Sur l’échiquier politique local, ce groupe d’un gros millier d’individus se positionne à l’extrême droite en sortant régulièrement dans les tribunes des drapeaux à l’effigie du Kach, un parti nationaliste religieux pourtant interdit en 1994 par le gouvernement israélien.

Les incidents avec ces hooligans sont récurrents. Le dernier en date est survenu début août lorsque la police a inculpé 19 supporteurs pour violence, tentative de meurtre et délits racistes. Cette haine, la Familia l’exporte lorsqu’elle voyage en Europe.

Cet été, des centaines de drapeaux palestiniens avaient été brandis dans le stade du Celtic Glasgow lors du barrage de Ligue des champions contre les Israéliens d’Hapoël Beer-Sheva.

Une enquête de l’UEFA à venir?

Au milieu de ces polémiques, l’UEFA se retrouve très embarrassée. Alors que le drapeau palestinien, qui flotte devant le siège des Nations unis, est reconnu par l’ensemble de la communauté ¬internationale, l’instance associe sa présence dans les stades à un acte «illicite» et à un «un message de nature politique, idéologique, religieuse, injurieuse ou provocante» qui enfreint les règles. Une problématique qui n’est pas sans rappeler celle du burkini en France. En attendant, une enquête visant le Celtic Glasgow a été ouverte le 22 août. L’AS Saint-Étienne peut s’attendre à un traitement identique.

Le Figaro

Tsahal attaque à la bombe des civils palestiniens assis sur une terrasse de café

 

L’endroit et l’heure n’auraient pas encore été clairement identifiés mais l' »armée israélienne » a ouvert une enquête. La vidéo est devenue virale sur les réseau sociaux.

La vidéo provenant d’une caméra de surveillance montre un véhicule militaire de Tsahal s’arrêtant à hauteur d’un groupe de Palestiniens. Après avoir marqué l’arrêt quelques secondes, une grenade, qui semble être une grenade incapacitante, est jetée depuis le véhicule en direction d’un groupe de Palestiniens qui apparaissent comme étant des civils, et assis dans la rue sur des chaises.

Les Palestiniens, qui semblent ne représenter aucun danger, ont tout juste le temps de prendre la fuite avant l’explosion de l’engin dont le souffle disperse les chaises. L' »armée israélienne » a déclaré avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances.

RT

Foot : Les supporters du Celtic rendent hommage à la Palestine contre un club israélien

Mercredi soir, lors de la rencontre entre les Écossais du Celtic Glasgow et les Israéliens de l’ Hapoel Beer-Sheva, (5-2 score final en Ligue des champions), les membres de la Green brigade, un groupe ultra, ont brandi des dizaines de drapeaux palestiniens dans les tribunes.

 

L’initiative, lancée par le groupe des Celtic fans for Palestine, invitait les supporters des hommes de Brendan Rogers à militer pour « les droits démocratiques et pour afficher leur opposition à l’apartheid israélien, au colonialisme et aux innombrables massacres subis par le peuple palestinien. »

Une initiative qui devrait avoir deux conséquences. Premièrement, une sanction de la part de l’UEFA qui précise, dans l’article 14 de son règlement que « La propagande idéologique, politique et religieuse sous toutes ses formes est interdite ». Deuxièmement, les Écossais s’assurent une très grosse ambiance, la semaine prochaine, pour le match retour en Israël.

20 Minutes

Google retire la Palestine de ses cartes et l’a remplace par israel

La décision de Google de retirer la Palestine de ses cartes et de la remplacer par Israël a été tout de suite dénoncée par le Forum des Journalistes Palestiniens.

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Selon leur déclaration, la décision de Google faite le 25 Juillet est « une partie de la stratégie d’Israël pour établir son nom en tant qu’Etat légitime pour les générations à venir et rayer définitivement de la carte la Palestine« .

« Le déplacement vise également à falsifier l’histoire, la géographie, ainsi que le droit du peuple à avoir sa patrie, et aussi une tentative échouée de manipuler la mémoire des Palestiniens et des Arabes ainsi que du monde ».

D’après le forum, ce remplacement est « contraire à toutes les normes et conventions internationales », ce qui souligne que Google doit refuser ses actions.

Les internautes ont largement réagi à la décision de Google de remplacer la Palestine par Israël sur ses cartes.

Sputnik

Cisjordanie occupée: un palestinien abattu par Tsahal et un immeuble détruit au bulldozer

Un Palestinien, accusé d’être responsable d’une attaque ayant tué un Israélien, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi lors d’échanges de tirs avec des soldats israéliens en Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée israélienne.

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Un convoi de « militaires » est entré dans la localité de Sourif, au nord-ouest de Hébron, vers 23H00 et en est ressorti aux environs de 06H00, en emportant le corps du Palestinien tué, a rapporté un photographe de l?AFP.

Les soldats ont assiégé la maison dans laquelle cet homme se trouvait pendant des heures avant de lancer un assaut, aidés notamment de bulldozers, détruisant en partie le bâtiment de plusieurs étages, d’où des tirs sont partis, d’après le photographe de l’AFP.

Le Parisien

Palestine : un colon juif acquitté après avoir violenté des militants des droits de l’Homme

L’activiste d’extrême-droite Benzi Gopstein a été acquitté dimanche pour le «tabassage» de militants de gauche à Hébron en 2008, bien que l’épisode ait été filmé et visionné des dizaines de milliers de fois sur internet.

Selon le juge qui a rendu son verdict, la vidéo aurait corroboré la version de Benzi Gopstein, qui avait affirmé qu’il avait agi en état de légitime défense. Le président du groupe luttant contre l’assimilation des juifs Lehava, s’est réjoui de cette décision. Il avait notamment attrapé par la gorge «des Palestiniens et des anarchistes» qui s’étaient rendus dans la colonie illégale de Kiryat Arba. «Avec un peu de recul, j’aurai dû les frapper plus, mais peut être que j’aurai d’autres occasions», a-t-il ajouté.

Le magistrat de la cour de Jérusalem a statué : «Les circonstances de l’incident justifient un acquittement. Nous devons examiner si l’incident en question constitue une attaque ou de la légitime défense.» Il a ajouté que Benzi Gopstein avait vu de nombreuses personnes essayer de grimper la clôture de son quartier et avait pensé qu’il s’agissait de terroristes.

Le groupe Lehava reste dans le viseur des autorités israéliennes pour incitation à la haine après avoir qualifié les chrétiens de «vampires» devant être expulsés de la terre sainte. Précédemment, il avait aussi affirmé, en citant le talmud, que les églises présentes en Israël devaient être brûlées car elles constituaient des lieux d’idolâtrie.

RT