
Le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, a été mis en examen lundi 21 septembre, pour recel d’abus de biens sociaux, dans l’affaire du financement du parti, annonce l’AFP, qui cite une source judiciaire. Tête de liste du FN aux régionales en Ile-de-France, il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour le délit de complicité d‘escroquerie au préjudice de l’Etat, lors des législatives de 2012.
Dans ce volet initial de l’affaire, les juges d’instruction soupçonnent le FN, mis en examen le 9 septembre, le micro-parti Jeanne, géré par des proches de Marine Le Pen, et le principal imprimeur du mouvement, Riwal, d’avoir mis en place un système d’enrichissement frauduleux avec de l’argent public.
Les juges ont déjà mis en examen six personnes dans ce dossier, dont le vice-président du FN, Jean-François Jalkh, le patron de Riwal et proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, ainsi que trois personnes morales, le FN, Jeanne et Riwal
Frédéric Chatillon, rouage essentiel de l’équipe de Marine Le Pen, a été mis en examen vendredi 23 janvier, à l’issue d’une garde à vue de quarante-huit heures, pour « faux et usage de faux », « escroquerie », « abus de biens sociaux » et « blanchiment d’abus de biens sociaux ».