Le FN revendique un «boom d’adhésions» depuis l’attentat de Nice

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Quand on est résident français, il y a différentes façons de réagir à l’attentat de Nice. Certains vont déposer des fleurs sur la promenade des Anglais. D’autres relaient des avis de recherche sur les réseaux sociaux ou y critiquent le gouvernement. Quelques-uns pourraient bientôt rejoindre la « réserve opérationnelle » annoncée par Bernard Cazeneuve samedi 16 juillet. 

Et puis il y a ceux qui adhèrent au Front national. Dans un article du Parisien de ce dimanche 17 juillet consacré aux réactions de la droite après la tuerie, le secrétaire national aux fédérations du FN, Jean-Lin Lacapelle, affirme que son parti constate une explosion des adhésions depuis l’attentat :

Vu le contexte, on ne va bien sûr pas s’en réjouir, mais nous enregistrons aussi un boom d’adhésions depuis deux jours.

L’attentat de Nice va-t-il entraîner un renforcement du Front national ? Ce que semble craindre certains responsables de Les Républicains (LR), qui ont fait le choix de mettre en cause très vite la responsabilité du gouvernement. Et c’est ainsi qu’un membre du cabinet de Christian Estrosi justifie au Parisien ces prises de position rapides :

Juppé a bien fait de s’exprimer si tôt et si fort. On ne va quand même pas abandonner le terrain à Marine Le Pen !

Il est vrai qu’après les attentats de janvier 2015 puis novembre 2015, le FN a enregistré une poussée dans les urnes. De 4,7 millions de voix aux élections européennes de 2014 (24,9% des suffrages) – ce qui en faisait déjà le premier parti de France, le FN est passé à 6 millions de voix au premier tour des élections régionales de 2015, soit 27,7% des suffrages. Ce qui ne lui a pas permis pour autant d’arracher une région lors de cette élection.

Le Lab

Plus de 80% de porno sur les ordinateurs de Daesh, selon le chef du renseignement américain

La grande majorité des fichiers retrouvés par les enquêteurs américains sur les ordinateurs portables capturés chez des membres de Daesh contenaient de la pornographie, a révélé l’ancien dirigeant de l’Agence du renseignement de la défense (DIA).

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A la tête de la branche espionnage du Pentagone jusqu’en 2014, le lieutenant général Michael Flynn s’est confié au journal allemand Bild, qui publie une enquête sur sa longue expérience de la guerre contre le terrorisme.

«A un moment, nous avons en fait déterminé que le contenu des ordinateurs était à plus de 80% de la pornographie. Ces ennemis malades, psychopathes n’étaient pas seulement incroyablement hideux, mais aussi traîtres et tordus», continue Flynn.

Alors que Daesh punit officiellement le visionnage d’images ou de films pornographiques par des coups de fouet, le lieutenant général américain explique que cette découverte l’a aidé à «mieux comprendre l’adversaire».

Ces nouvelles révélations s’ajoutent à de précédentes découvertes sur les habitudes peu orthodoxes des martyrs de l’organisation terroriste. On avait par exemple appris qu’une «quantité considérable» de pornographie avait été retrouvée dans la cachette pakistanaise de l’ancien dirigeant du groupe djihadiste al-Qaïda, Oussama Ben Laden.

RT

Angleterre : Le chef du parti travailliste dresse un parallèle entre Israël et Daesh

Une vague de critiques a déferlé sur le chef des travaillistes à l’issu de ses propos polémiques. Ce n’est pas la première fois que le parti et son leader sont accusés par des médias et responsables politiques de tenir un discours « antisémite ».

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«Nos amis juifs ne sont pas plus responsables des actes d’Israël ou du gouvernement [du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou] que nos amis musulmans ne le sont d’Etats ou d’organisations soi-disant islamiques». La phrase, prononcée par Jeremy Corbyn à l’occasion de la publication d’un rapport sur les problèmes d’antisémitisme au sein du Parti travailliste, a provoqué l’indignation de certains responsables politiques et journalistes du Royaume-Uni, qui ont considéré que ces propos établissaient un parallèle entre Israël et l’Etat islamique.

Parmi eux, on trouve notamment l’élu local travailliste Sam Stopp (qui a appelé Jeremy Corbyn à démissionner de son poste).

L’intéressé a rejeté catégoriquement ces accusations, affirmant que «bien sûr que non», il n’avait pas souhaité établir un parallèle entre Israël et Daesh. «En tant que membres du parti travailliste, nous sommes libres de critiquer et de s’opposer à l’injustice et à l’abus partout où nous la constatons», a-t-il tenu à ajouter.

RT

Le FN fait sa promotion avec le drapeau de Daesh

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Repérée par le journaliste de l’AFP Guillaume Daudin jeudi 23 juin, elle semble avoir fait son apparition très récemment sur le site du FN. Contactés par Le Lab, ni Florian Philippot (numéro 2 du parti, vice-président chargé de la stratégie et de la communication), ni l’attaché de presse du FN ni son service communication n’avaient eu connaissance de son existence. Comme si ce visuel était apparu en ligne, adossé à une campagne d’adhésion et de dons, sans que personne ne soit au courant.

« Votez FN et Marine Le Pen en 2017, sinon le pays deviendra un État islamique français ». Seconde possibilité : « Votez FN et Marine Le Pen en 2017 pour retrouver notre pays, déjà devenu un État islamique français ».

Difficile de savoir avec certitude puisque les personnes supposément en charge de la chose ne sont pas au courant. Dans les deux cas, le visuel ne décrit rien de bien engageant si le FN n’est pas au pouvoir.

Le Lab

Syrie : une ONG porte plainte contre Lafarge pour financement de Daesh

Cinq mois après les révélations du Monde sur Lafarge, l’ONG Sherpa a déposé plainte à Paris contre le cimentier français notamment pour financement du terrorisme. Le quotidien avait publié en juin une enquête sur «les troubles arrangements» de Lafarge avec l’organisation Etat islamique. 

La plainte avec constitution de partie civile a été déposée mardi auprès du doyen des juges d’instruction, au nom de Sherpa, association spécialisée dans la «défense de victimes de crimes économiques», du Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l’Homme (ECCHR) et de onze anciens employés du groupe en Syrie, pour obtenir l’ouverture d’une information judiciaire.

Elle vise des faits de financement du terrorisme, complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mise en danger, exploitation abusive du travail et négligence.

Le Parisien


Comment le cimentier Lafarge a travaillé avec Daesh en Syrie

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La cimenterie du groupe français Lafarge à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, a payé des taxes à l’organisation Etat islamique entre 2013 et 2014, afin de continuer à fonctionner pendant la guerre. Inaugurée en 2010, la cimenterie de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, était le fleuron du cimentier français au Proche-Orient. Mais l’année suivante, la guerre civile a éclaté. La direction de l’usine a cherché à la faire fonctionner le plus longtemps possible dans un environnement dangereux et instable.

  • Financement indirect de l’organisation djihadiste

A partir de 2013, la présence de l’organisation Etat islamique (EI) dans la région a contraint la cimenterie à négocier des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Il a aussi fallu se fournir auprès des négociants en pétrole, dont les champs étaient tenus par l’EI. Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste. Jusqu’à ce que l’EI s’empare du site le 19 septembre 2014 et que Lafarge cesse ses activités.

  • L’usine abrite désormais les forces spéciales occidentales 

En février 2015, le site est pris par la milice kurde des YPG, soutenue par la coalition internationale contre l’EI. Désormais, la cimenterie désaffectée sert de base aux forces spéciales occidentales, françaises, américaines et britanniques, qui soutiennent discrètement les forces kurdo-arabes dans leur offensive en cours contre les djihadistes à Manbij et Rakka.

Le Monde

Magnanville: Zacharia le premier à avoir prodigué les premiers soins au policier tué

C’est un témoignage glaçant. Il a prodigué les premiers soins sur les lieux du crime. Cet homme a essayé de sauver Jean-Baptiste Salvaing, l’un des deux policiers qui auraient été tués par Larossi Abballa à leur domicile de Magnanville, dans les Yvelines, lundi dernier. Il se trouvait dans le complexe sportif juste en face de la maison du couple le soir du drame.

Zacharia se souvient qu’une femme est arrivée en courant, signalant qu’une agression venait de se produire non loin de là. L’homme n’a écouté que son courage et a foncé. Il témoigne pour BFMTV.

« Ce lundi soir, je m’entraînais dans le complexe sportif de Magnanville. Une femme nous a interpellés en disant qu’un homme s’était fait sauvagement poignardé. Le portail était fermé, donc il a fallu qu’on escalade ce portail de 3 mètres. On a escaladé le mur. Et finalement le policier était allongé dans la rue. Tout de suite on a porté les premiers secours. On a essayé de faire un massage cardiaque, des points de compression, il avait le pouls très faible. C’est à ce moment-là qu’on a crié: réveillez-vous! Réveillez-vous! Réveillez-vous! »

« Je représente l’Etat islamique »

C’est alors qu’il va se retrouver en face du terroriste présumé, qui a été tué dans l’assaut des forces de l’ordre.

« On a vu le Velux s’ouvrir, le Velux de la maison qui était en face de nous. Et c’est là que le terroriste nous a dit: « Je représente l’Etat islamique, vous avez attaqué chez nous. On va vous attaquer chez vous. J’ai un otage, je suis armé. »

Mais Zacharia n’abandonne pas la victime et continue d’essayer de le sauver. Malgré l’horreur de la scène et la terreur qu’il ressent, il garde des réflexes de survie..

« J’ai pris peur, mais on a continué le massage cardiaque. J’ai regardé s’il n’avait pas une arme, un pistolet ou une Kalachnikov à la main. Il avait juste une lacrymo et une matraque. Je l’ai vu droit dans les yeux. Car quand il s’est exprimé, il pensait qu’il y avait déjà les autorités. Et finalement, on était que tous les trois. C’est moi qu’il a regardé en face, j’ai bien vu le terroriste. Il a refermé le Velux, on a continué à faire les premiers gestes de secours, massage cardiaque. »

« On était vraiment en ligne de mire »

Puis, les secours arrivent. « La police et les pompiers sont arrivés et ils ont pris le relais. Ils ont rapidement enlevé le corps, on les a aidés à le retirer parce qu’on était vraiment en ligne de mire du terroriste, pour qu’ils puissent, en toute sécurité, poursuivre le massage cardiaque. »

Zacharia est musulman. Il ne comprend pas que des hommes puissent se revendiquer de sa religion et commettre de tels crimes.

« Je suis musulman pratiquant, je fais le ramadan. Et eux, ce n’est pas la religion que m’ont appris mes parents. Peut-être qu’ils pensent qu’ils sont musulmans, ils interprètent ça, une religion à leur façon. Mais moi, la religion que je pratique ce n’est pas du tout celle-là. »

Dimanche, plusieurs milliers de personnes ont participé à une manifestation à Mantes-la-Jolie à l’appel d’associations musulmanes pour montrer leur solidarité avec la police et les deux fonctionnaires assassinés.

BFM

Un député LR compare les casseurs à des  « Daech de l’intérieur »

Interrogé ce matin par la radio « France Bleu Provence », le maire de Hyères et député du Var Les Républicains, Jean-Pierre Giran, a réagi aux images de voiture de police brûlée mardi dernier par des casseurs. Des casseurs qu’il compare tranquillement… aux terroristes de Daech.

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« Ce n’est plus une manifestation, ce ne sont même plus des casseurs, ce sont des tentatives de meurtres« , martèle Jean-Pierre Giran, député du Var Les Républicains (LR). Les images de la voiture brûlée et des policiers aggressés à coup de barres de fer et de coktail molotov de mardi dernier, en marge de la manifestation des policiers contre la « haine anti-flic », ont marqué les esprits.

« De mon point de vue, ce qu’il se passe là c’est du terrorisme, ce sont des Daech de l’intérieur. Cette guerre qui est déclarée, il faut que la République la mène »  

Précision utile : Jean-Pierre Giran assure qu’il « ne remet pas en cause Nuit debout » et ne fait « aucun amalgame« . Pour lui, « il n’y a pas de rapport », « ce ne sont même pas des casseurs associés« . Il s’agirait plutôt « de bandes militarisées qui veulent prendre la République« .

La référence au terrorisme pour évoquer les casseurs commence à se répandre chez LR. Au micro d’Europe 1, ce jeudi, c’est l’ancien directeur de la police nationale, Frédéric Péchenard, désormais vice-président LR du conseil régional d’Ile-de-France, qui a affirmé : « Quand on a des casseurs politiques qui mettent des rasoirs dans des boules de pétanque ou qui attaquent des policiers, on est dans du pré-terrorisme« .

Marianne

Des armes israéliennes à destination de Daesh auraient été saisies en Syrie

Une source locale non identifiée aurait confié à l’agence d’information d’Etat syrienne Sana qu’un véhicule aurait été intercepté mercredi matin avec à son bord de nombreuses armes et munitions à destination des terroristes de l’Etat islamique.

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Le véhicule transportant du matériel militaire serait venu depuis la province de Dara’a – dans l’Est du pays en partie sous contrôle de Daesh – et aurait roulé en direction du désert de Badiya. Des mines antipersonnel, des lance-roquettes et leurs munitions, des obus pour canon B9, des mortiers de 120, 80 et 60mm, ainsi que des grenades et des munitions pour canon anti-aérien de 23mm auraient été saisies. Le conducteur aurait lui été tué lors de l’opération.

Les mines interceptées sont de type numéro 4 et de fabrication israélienne. Cet engin explosif contient 188 grammes de TNT et peut être utilisée de façon classique par pression camouflée dans le sol, contre des humains ou des véhicules légers, ou encore par traction dans le cadre de pièges.

Damas accuse régulièrement Israël de venir en aide, plus ou moins directement, à ses opposants. Dans le Golan, occupé par l’Etat juif, un hôpital de campagne a été créé en 2013 pour soigner les combattants désirant renverser Bachar el-Assad.

RT

Pour un ministre polonais, la Russie est plus dangereuse que la menace de Daesh

Les hommes politiques polonais continuent à prononcer des accusations bizarres contre la Russie. Cette fois, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la plus grande menace pour l’Europe était Moscou et non pas les djihadistes.

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«De toute évidence, l’activité de la Russie est une sorte de menace existentielle parce que cette activité peut détruire des pays», a mis en évidence Witold Waszczykowski, ministre polonais des Affaires étrangères, lors de la conférence annuelle sur la sécurité Globsec, qui s’est ouverte le 15 avril à Bratislava.

En répondant à une question sur la menace posée par les groupes terroristes, le ministre a déclaré avec assurance que Daesh était une «menace très sérieuse», mais «pas existentielle pour l’Europe, de même que les grandes vagues de migrants».

Il a également parlé du futur rôle de l’OTAN à l’échelle globale et proposé de raviver une fonction de l’Alliance qu’elle remplissait lors de la guerre froide : «Servir de rempart contre Moscou». En outre, il a réaffirmé son espoir que la présence des forces de l’OTAN soit renforcée dans les pays de l’Europe de l’Est vers le début du sommet de l’alliance à Varsovie prévu en juillet prochain.

«Ce serait un symbole de la détermination à défendre le flanc oriental», a-t-il conclu.

RT

 

Une société russe collabore avec Daech pour l’exploitation d’un champ de gaz en Syrie

Si vous doutiez de la complexité du conflit syrien, ces révélations faites par Foreign Policy et Le Monde devraient vous convaincre définitivement. 

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En février, la revue américaine avait dévoilé les liens étranges qui unissaient trois acteurs sur le dossier du champ de gaz de Twinan (75km au sud-ouest de Raqqa) : Daech, le régime de Bachar al-Assad et la société russe Stroytransgaz.

Ce mercredi 2 mars, Le Monde a livré plus de détails sur ce surprenant ménage à trois. Au départ, ce sont des activistes de l’opposition au régime qui avaient dénoncé dès 2014 un arrangement entre l’Etat islamique et Bachar al-Assad pour le partage de ce site gazier.

Puis, il s’est avéré que la société russe Stroytransgaz avait un intérêt dans ce dossier. Comment ? Il faut remonter à l’année 2007, au moment où la dictature avait passé un contrat à hauteur de 160 millions d’euros avec cette société pour comprendre cet accord. Stroytransgaz, propriété de Guennadi Timtchenko, souvent décrit comme « très proche » de Vladimir Poutine, a donc décroché ce contrat pour l’exploitation du champ de gaz de Twinan. Pour mener à bien ce projet juteux, Stroytransgaz a sollicité l’aide d’un sous-traitant, la société syrienne Hesco dirigée par l’homme d’affaires George Haswani, proche de Bachar al-Assad.

En marge de la révolution syrienne, la prise de ce site par le Front al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaida) vient gâcher les plans des deux entreprises, jusqu’à la reprise de l’usine en janvier 2014 par Daech. À ce moment, l’entreprise Hesco va reprendre les travaux sur le site.

Un loyer versé à Daech

Un an plus tard, au moment où ces travaux sont achevés, s’entament des négociations entre Hesco, l’EI et Damas. En ressort un accord sur le versement d’un loyer mensuel de 72.000 euros à Daech contre la protection du site par les jihadistes. À ce loyer, s’ajoutent des taxes perçues par l’EI. En résumé, Hesco exploite, Damas a l’assurance d’avoir du gaz et Daech se paie sur la bête. Aussi, Hesco et l’EI s’accordent sur le partage de la production de la centrale électrique d’Alep (aussi sous contrôle de Daech). Cette centrale (alimentée par le gaz de Twinan) va donc fournir en électricité 50 mégawatts pour le régime et 70 mégawatts pour l’EI. 

Durant l’année 2015, l’usine de Twinan produisait « jusqu’à un million de mètres cubes et 2 000 barils de condensat », détaille Le Monde. À noter aussi que George Haswani, le patron de Hesco, est aujourd’hui accusé par les États-Unis et l’Union européenne de s’être fourni en énergie auprès de l’EI pour le compte de Damas. Et donc, d’avoir contribué à la prospérité des finances de l’Etat islamique.

Huffington

Des espions russes envoyés en Syrie pour infiltrer l’EI, affirme Kadyrov

Des espions originaires de la république russe de Tchétchénie sont envoyés en Syrie pour infiltrer l’organisation Etat islamique et aider l’aviation russe à bombarder les jihadistes, a affirmé l’homme fort de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov.

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« Il est temps de parler de ceux qui, depuis le terrain, assurent au péril de leur vie le succès de l’aviation russe », annonce la chaîne publique russe Rossiya 1 dans un reportage sur Ramzan Kadyrov qui doit être diffusé dans son intégralité mercredi soir mais dont un extrait est déjà disponible.

Le reportage montre ensuite le président tchétchène dans un camp d’entraînement de forces spéciales en Tchétchénie. Selon Rossiya 1, M. Kadyrov affirme avoir envoyé ses « meilleurs hommes » en Syrie pour infiltrer les bases de l’organisation jihadiste.

Ce réseau d’agents rassemble des informations sur le nombre et l’identité des combattants de l’EI et aide à identifier les cibles pour l’aviation russe, qui a entamé une campagne de bombardements aériens en Syrie le 30 septembre.

« Malheureusement, nous avons des pertes. Mais ils savaient où ils allaient. Ils y sont allés pour que nous puissions ensuite vivre paisiblement sur le territoire de la république de Tchétchénie et dans la Russie dans son ensemble », déclare le président tchétchène.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de confirmer la véracité des affirmations du président tchétchène sur l’envoi de Tchétchènes, donc citoyens russes.

« Aucun d’entre eux n’est soldat de l’armée russe ou agent du ministère de l’Intérieur », a assuré cette source, confirmant que ces Tchétchènes se « faisaient passer pour des partisans de l’EI ».

En décembre, l’organisation jihadiste avait diffusé la vidéo de l’exécution d’un homme présenté comme un Russe tchétchéne travaillant pour les services secrets russes. M. Kadyrov avait à l’époque nié qu’il s’agissait d’un espion.

Environ 2.900 Russes, pour la plupart originaires des instables républiques du Caucase, combattent dans les rangs de l’EI en Syrie et en Irak, selon les services de renseignement russes.

L’Orient Le Jour

Le ministre de la Défense israélien « En Syrie, entre Daesh et l’Iran, je choisis Daesh »

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Pour Moshe Ya’alon, les djihadistes de l’Etat islamique ont des moyens militaires et stratégiques relativement limités contrairement à l’Iran qui représenterait une grave menace pour Israël s’il contrôlait la Syrie au cas où le pays venait à tomber.

«En Syrie, entre Daesh et l’Iran, je choisis Daesh, ils sont bien moins puissants», a déclaré le ministre de la Défense Moshe Ya’alon lors d’une conférence organisée par l’Institut d’études de sécurité nationale d’Israël à Tel-Aviv.

Moshe Ya’alon y a rappelé que «le régime iranien» était «le plus grand ennemi d’Israël» et qu’il lui avait «déclaré la guerre».

«L’Iran a essayé d’ouvrir un front de terreur contre nous sur le plateau du Golan», a-t-il ajouté, se référant aux efforts déployés par la branche iranienne du Hezbollah pour planifier des attaques contre Israël.

Selon Moshe Ya’alon, l’Iran a profité de l’accord sur le nucléaire passé avec les puissances occidentales en juillet dernier pour devenir un acteur principal en Syrie, ce qu’approuveraient notamment la Russie et les Etats-Unis.

Pour le ministre israélien, le conflit actuel dans la région de l’Irak et de la Syrie constitue un véritable «choc des civilisations» et une hégémonie iranienne en Syrie serait selon lui une catastrophe et un «énorme défi pour Israël».

«L’Occident refuse de regarder le problème en face. Evidemment, tous les musulmans ne sont pas des terroristes. En revanche, la majorité des terroristes sont musulmans», a martelé Moshe Ya’alon lors de la conférence.

RT

Israël serait le seul pays que craint Daesh, selon un journaliste ayant rencontré les terroristes

Le journaliste Jürgen Todenhöfer, qui a passé 10 jours avec des combattants de Daesh à Mossoul en 2015, a déclaré que le groupe terroriste ne craignait ni les Etats-Unis, ni les autres puissances occidentales, mais qu’il serait intimidé par Israël.

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C’est dans un livre que le journaliste qui a réussi à rencontrer des membres de l’Etat islamique, a donné cette information. Dans une interview réalisée pour le Jewish News, l’homme a déclaré que, pour Daesh, Israël ne faisait pas partie des pays «à envahir» au Moyen-Orient.

«Le seul pays que craignent les membres de Daesh est Israël», a-t-il assuré, ajoutant que les combattants de l’Etat islamique lui avaient à plusieurs reprises dit que l’Etat hébreu était «trop fort pour [eux]».

Selon les dires de Jürgen Todenhöfer, les membres de Daesh se vanteraient de pouvoir vaincre, au sol, des troupes  américaines ou britanniques, car ces dernières ne disposent pas d’une vraie expérience de la guérilla, contrairement à Tsahal, qui affronte la guérilla palestinienne depuis de longues années, a-t-il confié à The Independent.

Israël ne fait pas partie de la coalition menée par les Etats-Unis qui bombarde les positions du groupe terroriste en Irak et en Syrie.

RT