Le vote communautaire catholique a contribué à la victoire de Fillon
François Fillon a obtenu 59 % des voix des catholiques pratiquants de droite au premier tour de la primaire et 83 % au second.
L’analyse détaillée des bureaux de vote permet de souligner la forte composante religieuse du scrutin ayant désigné le candidat de la droite.
Des catholiques très mobilisés et très fillonistes
36 % d’entre eux ont participé au premier tour de la primaire, contre 27 % pour l’ensemble des sympathisants Républicains. François Fillon s’est taillé la part du lion de cette composante, avec 59 % de ces catholiques pratiquants de droite, 10 points de plus qu’auprès de l’ensemble des électeurs LR.
Le poids du vote catholique
La carte du vote Fillon est une carte de la France de droite. « François Fillon a réalisé de très bons scores dans tout l’électorat de droite, analyse Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, que ce soit auprès des catholiques pratiquants, des non-pratiquants ou des sans-religion.
Cependant, puisque c’est chez les pratiquants qu’il est le plus fort, raflant presque 60% de leurs votes, on peut dire que les catholiques n’ont pas fait sa victoire, mais qu’ils y ont contribué. » Cette primaire aura au moins servi à une chose, estime encore Jérôme Fourquet: « Rappeler à ceux qui l’auraient oublié un peu vite que le vote catholique pèse encore fortement dans l’électorat de droite. »
Pourquoi on n’appelle pas ça le catho-droitisme ou le catholicisme politique.
Pourquoi il n’existe pas de tels mots chez les hommes politiques à l’endroit des cathos.
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Saint François Fillon.
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Analyse stupide puisque l’on a pas la proportion de catholiques pratiquants dans l’électorat ! Franchement, les églises sont vides : combien d’électeurs cela peut bien représenter ? Peut-être aussi que 90 % des amateurs de courses automobiles ont voté pour lui ou 80 % des joueurs de pétanque : ce n’est pas pour autant que leur vote a été décisif.
Dire que ce Jérôme Fourquet est « directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop »… Encore un pistonné…
C’est comme les pronostics pour les présidentielles : les sondages ne comptent que les gens qui savent déjà pour qui voter et c’est LOIN d’être significatif, tous le monde peut comprendre ça… Après on accusera les soudages d’être faux, alors que ce sont les analystes qui n’ont même pas les compétences de base.
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