Gilles, l’auto-stoppeur s’attaquait aux poitrines des conductrices en les menaçant avec un couteau
Un homme de 46 ans ciblait les femmes dans les magasins avant de les agresser sexuellement. Obnubilé par leurs poitrines, il proposait de leur offrir un soutien-gorge pour les dédommager. Il a été condamné, jeudi, par le tribunal correctionnel de Rennes.
Le 4 août 2015, sur le parking d’un magasin, à Saint-Grégoire, une jeune femme est abordée par un homme qui lui demande de le prendre en stop. Réticente, elle finit tout de même par accepter de l’emmener.
Sur le trajet, la conversation dérive vers la taille de la poitrine de la conductrice… Puis, sortant un couteau, l’homme lui demande s’il peut toucher cette poitrine. S’arrêtant d’urgence sur la rocade, la jeune femme fait preuve de sang-froid et fait sortir l’homme de son véhicule.
Un soutien-gorge en guise de dédommagement
Le gobelet que l’homme avait oublié dans la voiture a permis aux enquêteurs de l’identifier, mais trop tard pour qu’il ne recommence pas.
En effet, trois jours plus tard, à Rennes, il s’attaque, selon le même mode opératoire, à une autre jeune femme. Cette fois-ci, il parvient à ses fins en l’agressant sexuellement alors qu’elle conduisait.
Pour dédommager les victimes après ce qu’il leur faisait subir, « l’auto-stoppeur » proposait de leur offrir un soutien-gorge.
Pulsion et stratagème
Âgé de 46 ans, Gilles Renard a été jugé, jeudi, par le tribunal correctionnel de Rennes pour ces faits.
« J’étais obnubilé par la jeune femme jusqu’à vouloir la toucher. C’est une pulsion. J’ai trouvé un stratagème pour avoir un contact, reconnaît-il à l’audience, J’ai beaucoup de mal à m’exprimer avec les femmes, alors j’utilise la violence. »
« Prédateur sexuel »
Décrit comme un « prédateur sexuel » par l’expert psychiatre, l’homme serait d’une « incontestable dangerosité en l’absence de traitement pour soigner ses pulsions sexuelles ».
Depuis son adolescence, il enchaîne les agressions sexuelles, ce qui lui a déjà valu de comparaître devant le tribunal correctionnel mais aussi devant le tribunal pour enfant.
Prison ferme
Une peine de deux ans d’emprisonnement ferme et un suivi sociojudiciaire avec injonction de soins pendant dix ans sont requis à son encontre.
Une peine que le tribunal augmente à trois ans de prison ferme, avec ce même suivi sociojudiciaire, en raison de la gravité des faits.
1 bonne injection létale serait bienvenue
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