Rixe en Corse : SOS Racisme dénonce la réaction «très ethnicisée» des pouvoirs publics et politiques
Rixe en Corse: SOS Racisme dénonce les «lourdes défaillances» des pouvoirs publics. L’association dénonce une vision «très ethnicisée» de cette affaire…
Les pouvoirs publics ont montré de « lourdes défaillances » dans la gestion de la rixe samedi à Sisco (Haute- Corse) entre des villageois et une famille d’origine maghrébine, qui ont conduit à une vision « très ethnicisée » de cette affaire, a dénoncé mercredi soir SOS Racisme.
Dans un communiqué, le président de SOS Racisme Dominique Sopo « s’interroge sur le rôle des pouvoirs publics qui ont chacun à leur manière montré de lourdes défaillances ». Il met notamment en cause le maire PS de Sisco, qui à la suite des violences, a pris un arrêté interdisant les burkinis sur les plages de sa commune « alors que là n’est pas l’objet de la rixe sur lequel toutes les zones d’ombre devront être levées ».
«Consternation » vis-à-vis « des partis nationalistes»
SOS Racisme fait également part de sa « consternation » vis-à-vis « des partis nationalistes, majoritaires à l’Assemblée de Corse et donc responsables de l’exécutif local » qui ont selon lui appelé à un rassemblement de soutien aux deux villageois de Sisco placés en garde à vue avant d’être remis en liberté.
Les présidents nationalistes du Conseil exécutif territorial, Gilles Simeoni, et de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, ont pris part à un rassemblement de plusieurs centaines de personnes mercredi soir à Borgo où étaient entendus les deux villageois, ont constaté des journalistes de l’AFP.
L’attitude « plus que tendre » des pouvoirs publics
« Il est peu admissible que des partis aujourd’hui en charge de l’exécutif local et donc représentants des pouvoirs publics épousent une logique de défiance vis-à-vis de l’enquête en cours ou, même, laissent penser que certaines personnes n’auraient par nature aucun compte à rendre à la justice et aux forces de l’ordre », juge l’organisation antiraciste.
SOS Racisme dénonce également l’attitude « plus que tendre » des pouvoirs publics lors des « démonstrations de force antimaghrébines qui, dans une logique proche de l’auto-« justice », se sont déroulées dimanche dans le quartier de Lupino de Bastia aux cris notamment de « On est chez nous » ». Au lendemain de la rixe, des manifestants à Bastia avaient menacé de se rendre dans ce quartier populaire et métissé, criant « aux armes, on va monter parce qu’on est chez nous » mais en avaient été empêchés par les gendarmes.
Les Corses et les maghrébins.
Ils ne seraient pas des Corses.
Il y a les bons Corses. Les deux de souche. Les vrais Corses.. Puis il y a les autres. Les bougnoules, les métèques.
Et ça ne vient pas de l’extreme droite. Les Corses et les maghrébins, ce sont nos médias traditionnels qui ont écrit ça.
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Les Corses et les Arabes. Lol.
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Si les politiques ne condamnent pas les propos racistes de l’un des leurs comment ensuite peuvent-ils prétendre le dénoncer chez un quidam.
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