Mohamed, gardien de prison accusé a tort de trafic de drogue totalement blanchi
Mohamed Bendriss est un têtu. De ceux qui ne lâchent jamais une affaire, surtout quand ils estiment qu’ils sont dans leur bon droit. Et dans son cas, après avoir été reconnu définitivement innocent par la justice le 15 janvier dernier à la suite de cinq années de procédures judiciaires, du trafic qu’il était accusé d’avoir mis en place sur Béziers.
Après avoir effectué 159 jours de détention à la prison de Seysses (Haute-Garonne). Mohamed Bendriss veut réparation. Il a été accusé, sur dénonciation calomnieuse d’un détenu, le 22 juillet 2010, d’avoir organisé un trafic de stupéfiants, de téléphone, d’alcool et d’armes au sein de la prison de Béziers, au Gasquinoy.
« J’attends que mon honneur soit définitivement lavé et que l’on me réintègre de nouveau au centre pénitentiaire de Béziers.
Je veux passer cette porte la tête haute. Mais je veux surtout que l’on me paye les salaires non versés depuis 2010 et ma mise sous écrou. »
Il s’est rapproché de la direction de l’administration pénitentiaire à Paris, et a obtenu lundi dernier un rendez-vous avec la responsable des ressources humaines.La directrice aurait répondu à Mohamed Bendriss :
« C’est une affaire comme Outreau. J’ai pris acte de votre innocence et je ferai le nécessaire pour comprendre ce qui s’est passé à l’intérieur de la prison de Béziers. »
Un “collègue” de Bendriss pourrait être inquiété pour dénonciation calomnieuse, ainsi que le détenu qui est actuellement emprisonné au Mans, pour des faits d’escroquerie et d’exercice illégal de la fonction de kinésithérapeute. Il se faisait passer pour un praticien et cela, sous plusieurs identités
