Jacques, agresse sexuellement sa voisine enceinte car il aurait entendu une voix

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Jacques, 34 ans s’arrête de parler et pleure, le dos tourné à la salle d’audience, dans le box des accusés. Cet habitant de Serris explique avoir agressé sexuellement une voisine, responsable de son syndic de copropriété, parce qu’il a « entendu une voix grave » dès son réveil, le sommant d’agir ainsi.

Le 17 septembre, il appelle sa voisine, impliquée dans le syndic de la copropriété, pour une fuite d’eau dans sa salle de bain. Quand elle se penche devant la baignoire, Jacques l’attrape pour tenter de la violer. Sa voisine crie « Ne me faites pas de mal, je suis enceinte de cinq mois et demi ! »

Pas de quoi refréner les ardeurs de Jacques, qui ouvre son peignoir sous laquelle il est nu, plaque sa main sur la bouche de la malheureuse et sort un couteau de cuisine. La victime se débat et réussit à s’enfuir, abandonnant une chaussure dans l’appartement.

Jacques reconnaît les faits sans difficulté. Il est déjà connu pour exhibitions sexuelles, en 2009 et 2011. Placé sous curatelle renforcée et sous médicaments pour calmer ses pulsions sexuelles, il est aussi suivi par un psychiatre. Il entendrait régulièrement une voix d’homme qui lui ordonne ses pulsions.

Le tribunal a renvoyé Jacques en prison et le dossier devant un juge d’instruction, pour déterminer sa responsabilité dans cette agression. Les deux psychiatres qui l’ont vu depuis le 17 septembre pour se prononcer sur une abolition de discernement ont livré des expertises contradictoires.

Le Parisien

Il demande a son voisin de faire moins de bruit, Julien, Alexandre et Christophe le tabassent

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D’un côté, Omar A. père de famille décrit comme paisible par les voisins, qui rentre de vacances fatigué par la route et qui aspire à se reposer. De l’autre, Julien L., un trentenaire qui a invité deux de ses amis et qui compte bien faire la fête.

Le père de famille explique au tribunal que régulièrement des fêtes sont organisées. Ce qu’il supporte ordinairement. Mais ce soir-là il, il veut du repos. Il sonne une première fois chez le voisin pour réclamer un peu de calme. C’est Alexandre D., le plus jeune des trois amis, qui lui ouvre. Cette première entrevue se passe plutôt bien, promesse ayant été faite que la musique sera baissée. Voyant que le volume reste constant, Omar A. remonte. Cette fois encore, Alexandre D. lui ouvre, et très vite Julien L. le rejoint.

La discussion s’envenime, le ton monte, c’est la bousculade. Julien L. assène un coup de poing. Le père de famille dit alors avoir été repoussé dans la cour extérieure de l’immeuble. Les deux compères l’auraient roué de coups. Il aurait également été copieusement insulté, notamment par des propos racistes.

Au plus fort de l’agression, alors qu’Omar A. essaye de repousser ses agresseurs, Julien L. lui aurait attrapé le doigt avec ses dents. Un troisième ami, Christophe D., arrive, il commence à son tour à donner des coups, pour ensuite s’arrêter, voyant qu’il y a des témoins. Il tente par la suite de séparer le groupe.

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