La CGT obligée d’annuler un meeting en raison de la menace de « paramilitaires nationalistes »

2014-03-18-Manif-cgt

Un Meeting devait se tenir à 12 heures à Jean Jaurès ce lundi 20 juin. La Préfecture a confirmé par courrier à la CGT qu’elle n’assurera pas la sécurité extérieure à cette manifestation.

L’argument est que le rencontre Russie /Pays de Galles  du soir verra la présence de groupes « paramilitaires nationalistes dans les rues de Toulouse et recherchant l’affrontement, qui plus est avec les drapeaux rouges de la CGT ».

Dans de telles conditions, « notre responsabilité première est de ne pas exposer les salariés et les jeunes en lutte » a déclaré la CGT dans un communiqué.

France 3

Un élu FN exige que la CGT soit interdite, après son affiche sur les violences policières

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« La police doit protéger les citoyens et non les frapper ! Stop à la violence. »

C’est avec ce slogan, sur fond de sang étalé au sol aux côtés d’une matraque et d’un logo de la police nationale, qu’une organisation de la CGT, Info’com CGT, a créé la polémique. Et révolté la classe politique. Presque dans son ensemble, puisque, seule, ce mardi 19 avril, Raquel Garrido du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon a défendu le syndicat. « Je comprends qu’un policier puisse se sentir choqué mais on est dans une société démocratique », a-t-elle expliqué.

Sans surprise, le FN s’est ajouté à la liste des politiques révoltés par cette campagne cégétiste. Florian Philippot, vice-président du parti frontiste, est ainsi « très choqué » par cette « affiche immonde ». Et il demande, comme Eric Ciotti, au ministère de l’Intérieur de porter plainte contre la CGT.

Et puis il y a Éric Vilain. Conseiller régional FN d’Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine (dans le groupe présidé par Florian Philippot), ce dernier demande que la CGT soit purement et simplement « interdite », au motif qu’elle serait « antirépublicaine ».

Europe 1