Supporter bastiais blessé à Reims: information judiciaire ouverte pour « violences volontaires »

Le parquet de Reims a ouvert mercredi « une information judiciaire contre X pour violences volontaires » à la suite d’une manifestation au cours de laquelle un supporter corse a été grièvement blessé àl’oeil après le match de L1 Reims-Bastia samedi.

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L’information a été ouverte précisément pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail supérieure à huit jours », a précisé le parquet de Reims.

Elle a été confiée au juge Pascal Préaubert, qui « a saisi l’Inspection générale de la Police nationale ».

Ce délit est puni d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende, en vertu du code pénal.

Maxime Beux, 22 ans, a été atteint à l’oeil en tentant d’échapper à des policiers lancés à sa poursuite dans le centre de Reims alors qu’il venait de se montrer « menaçant » et avait tenté de dégrader un véhicule de police, avait affirmé lundi le procureur Fabrice Belargent.

Nice Matin

Thierry David et Bernard aux assises pour avoir tabassé a mort Djamel

Merutre amis alcool apartement

C’était il y a deux ans, jour pour jour, le 5  octobre  2013. En fin d’après-midi, policiers, pompiers et Samu découvraient, dans un appartement de l’avenue du général Bonaparte, à Reims, le corps sans vie de Djamel Bouaza de 42 ans.

L’autopsie pratiquée par le médecin-légiste concluait que celui-ci était décédé à la suite de nombreux et violents coups de pied et de poings.

Trois hommes allaient rapidement être mis en cause au cours des investigations : Bernard Douguedroit, 56  ans, locataire de l’appartement mis à disposition par l’Udaf et qui hébergeait Djamel Bouaza depuis deux ans ; David Guignon, 45  ans, avec qui Djamel Bouaza aurait eu une dette de… 60  euros ; Thierry Evrard, âgé de 49  ans et ami d’enfance de David Guignon.

Ce 5  octobre, ces trois-là et la victime avaient bu. Une bagarre avait éclaté pour un motif dérisoire. Et avait coûté la vie à un homme.

Thierry Evrard et David Guignon sont aujourd’hui accusés de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Bernard Douguedroit, qui a toujours nié avoir frappé son colocataire, est, quant à lui, accusé de non-empêchement de crime, en n’intervenant pas lorsque son colocataire se faisait tabasser.

L’Union