Meurtre raciste : un réfugié Nigerian battu a mort devant sa fiancé en Italie

Emmanuel Chidi Namdi, il 36enne nigeriano richiedente asilo in coma irreversibile a Fermo dopo un pestaggio da parte di un ultr‡ 35enne della Fermana, che prima aveva insultato la moglie dandole della "scimmia africana". Lui e la sua compagna Chinyery, di 24 anni, erano arrivati al seminario vescovile di Fermo, che accoglie profughi e migranti, lo scorso settembre. ANSA/ PER GENTILE CONCESSIONE DI IL REDATTORE SOCIALE ++HO - NO SALES EDITORIAL USE ONLY ++

Le drame s’est déroulé dans la ville de Fermo, dans le centre du pays. Emmanuel Chidi, un réfugié nigérian de 36 ans, a été battu à mort dans le centre de cette petite ville des Marches, a annoncé le maire Paolo Calcinaro, mercredi 6 juillet. Un crime au motif raciste, selon l’agence italienne Agi, qui présente l’agresseur comme un « ultra » de l’équipe de football local. 

Emmanuel Chidi se promenait avec sa fiancée, avec laquelle il avait quitté le Nigeria, quand il a été violemment pris à partie par un homme. Il a répondu verbalement à ses provocations racistes, explique l’agence, avant d’être frappé à la tête à de nombreuses reprises. Hospitalisé dans un état grave, le Nigérian est mort mercredi sans avoir repris connaissance.

Emmanuel Chidi et sa compagne se trouvaient à Fermo depuis huit mois, accueillis dans un centre de réfugiés de la Caritas, ONG catholique. Ils avaient fuit leur pays et la jeune femme avait perdu son bébé juste après une difficile traversée de la Méditerranée.

France TV

Olivier, Maxime et Dylan condamnés pour un début de lynchage

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«Ah, alors c’est vous qui vomissiez », gronde le tribunal correctionnel de Rouen à l’adresse de Maxime H., la vingtaine, qui en, compagnie de ses amis Dylan P. et Olivier R. avaient eu une bizarre et violente soirée dans la nuit du 5 au 6 décembre derniers.

Les trois compères avaient bu force alcool, étaient complètement saouls et se sont retrouvés à Buchy, sans aucun moyen de transport pour rentrer à leurs domiciles de Neufchâtel-en-Bray. Pourquoi Buchy ? Ils y avaient une amie, qu’ils voulaient entraîner dans une soirée. La mère de la jeune femme âgée de 17 ans s’y opposa fermement et vira les trois jeunes sans ménagement. Ces derniers en conçurent une certaine colère, allant jusqu’à donner des coups de pied dans la porte et à menacer de mort la maman qui appela les gendarmes.

L’affaire aurait pu en rester là, elle dégénéra.

Vers 3 h 30 du matin, ils croisent Johnny L., boulanger-pâtissier, qui se rend à son fournil. Ils sont à proximité d’une voiture garée sur un parking. « J’ai vite vu que ça allait mal se passer », témoigne le pâtissier. Les jeunes se défendent d’avoir eu l’intention de voler un véhicule mais l’un d’entre eux crie «c’est un indic ! » et les coups pleuvent. Trois jours d’ITT. La victime parvient à s’enfuir.

Ivres, ils s’en prennent à un passant

Quelques instants plus tard, les trois se retrouvent dans la propriété d’une femme dont la clôture a été défoncée. Ils exigent les clés d’un véhicule avant de reprendre la fuite. Les gendarmes les retrouvent, à pied, sur la route de Neufchâtel.

 

Au final le tribunal condamne Maxime H., au casier déjà chargé de huit condamnations, à 6 mois ferme. Dylan P. à quatre mois de prison assortis d’un sursis avec 105 heures de travail d’intérêt général. Olivier R., apprenti boucher et seul salarié de la brochette, écope de quatre mois de prison avec sursis.

Paris Normandie

Alain tabasse sa femme handicapée car son apparence n’est pas suffisamment soignée

Violence femme handicapée

Elle était trop laxiste avec les enfants, son apparence n’était pas suffisamment soignée, il n’y avait pas assez à manger à la maison… D’après Alain V., toutes les excuses étaient bonnes pour envoyer « une volée » à sa femme, malvoyante et malentendante, lui jeter un bibelot à la figure ou la taper à l’arrière de la tête.

Le 5 mai dernier, c’est pour une baguette de pain qu’une dispute éclate entre le couple, séparé depuis, vivant au Mée-sur-Seine. Énervé car elle lui avait interdit d’en manger avant l’heure du repas, Alain V. jette le pain encore congelé au visage de son épouse. Il lui fracture le nez, entraînant trois jours d’incapacité totale de travail.

L’homme bougeait aussi souvent les meubles dans la maison. « C’est mon péché mignon, j’aime bien le changement », explique froidement l’éboueur de la ville de Paris. « Ces changements étaient certainement faits pour désorienter son épouse handicapée à 80 % », avance quant à lui Cédric Le Grand, représentant du ministère public.

« Cette femme a subi des violences physiques, morales mais aussi humiliantes », plaide avec vigueur l’avocat de Simone. Des faits que les deux enfants du couple disent avoir vus « depuis toujours ».

De mauvais traitements pour lesquels cet homme de 52 ans a été condamné à 5 mois d’emprisonnement avec sursis pour violences aggravées par le tribunal correctionnel de Melun, ce lundi. Alain V. devra également verser 900 € à son ex-femme pour son préjudice moral.

Le Parisien

Gilles, Dominique et Roland tabassent un homme de 68 ans pour 48€

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« Regardez bien cette photo ». Elle montre le visage d’un homme aux lèvres boursouflées, aux deux yeux fermés par des coups, aux ecchymoses marquées sur les joues. « Ben moi, je n’ai donné que quelques claques, après avoir été frappé moi-même », s’enferre Gilles R., 51 ans. « La victime vous désigne, dit que c’était le plus petit le pire », s’indigne le tribunal.

Le 14 mai dernier, Gilles R. et Dominique W. s’étaient retrouvés au domicile de Roland L. Il est 10 h du matin et le rosé coule à flots chez ces quinquagénaires, ils convoquent alors la future victime, Michel L., 68 ans, qui leur devrait 48 €.

L’homme s’assoit dans le studio, refuse de payer une dette qu’il estime ne pas devoir et c’est Dominique W. qui porte les premiers coups. Avec vingt-deux condamnations au casier, presque exclusivement pour des violences, il semble adopter le rôle de bourreau chevronné. Les claques et les coups de poing pleuvent. Le vieil homme est laissé libre pour aller au distributeur bancaire, et dans la rue un témoin l’aperçoit en sang, suivi par deux de ses tortionnaires. La police est appelée.

Dominique W., qui a le plus lourd casier, écope en son absence de dix mois de prison. Gilles R., « le plus violent », de 12 mois dont 8 avec sursis. Roland L. est condamné à six mois de prison avec sursis.

Paris Normandie

Thierry David et Bernard aux assises pour avoir tabassé a mort Djamel

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C’était il y a deux ans, jour pour jour, le 5  octobre  2013. En fin d’après-midi, policiers, pompiers et Samu découvraient, dans un appartement de l’avenue du général Bonaparte, à Reims, le corps sans vie de Djamel Bouaza de 42 ans.

L’autopsie pratiquée par le médecin-légiste concluait que celui-ci était décédé à la suite de nombreux et violents coups de pied et de poings.

Trois hommes allaient rapidement être mis en cause au cours des investigations : Bernard Douguedroit, 56  ans, locataire de l’appartement mis à disposition par l’Udaf et qui hébergeait Djamel Bouaza depuis deux ans ; David Guignon, 45  ans, avec qui Djamel Bouaza aurait eu une dette de… 60  euros ; Thierry Evrard, âgé de 49  ans et ami d’enfance de David Guignon.

Ce 5  octobre, ces trois-là et la victime avaient bu. Une bagarre avait éclaté pour un motif dérisoire. Et avait coûté la vie à un homme.

Thierry Evrard et David Guignon sont aujourd’hui accusés de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Bernard Douguedroit, qui a toujours nié avoir frappé son colocataire, est, quant à lui, accusé de non-empêchement de crime, en n’intervenant pas lorsque son colocataire se faisait tabasser.

L’Union