Nouvelle plainte d’une étudiante contre le militant identitaire Boris Le Lay

Boris Le Lay condamné extreme droite

Deux nouvelles plaintes ont été déposées contre Boris Le Lay, militant d’extrême-droite, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis le 23 avril 2014. Stumdi, (organisme de formation au breton) et une stagiaire ont déposé plainte pour « diffamation envers un particulier en raison de sa race ».

Boris Le Lay s’en est pris à une jeune femme originaire du Kenya qui suit un stage de breton à Saint-Brieuc, dans le cadre des formations proposées par Stumdi. Elle a déposé plainte pour « diffamation envers un particulier en raison de sa race » dès le 2 décembre au commissariat de Saint Brieuc. L’organisme de formation Stumdi, également mis en cause, a déposé plainte à Brest le 5 décembre.

Dans son article du 2 décembre, Boris Le Lay se refère à un article du Télégramme sur cette jeune stagiaire. Il taxe Stumdi « d’organisme d’extrême gauche » et  attaque sur le thème : « Conseil Régional : des stages subventionnés  par le PS pour apprendre le breton à des migrants kenyans. »

France Bleu

 

Gérard Brillon, directeur de la prison de Bayonne suspendu pour dérapage raciste

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Le ministère de la justice a annoncé jeudi 3 décembre la suspension du directeur de la maison d’arrêt de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), après la diffusion sur son compte Facebook d’« images et propos à caractère raciste » moquant l’équipe de France de football.

Gérard Brillon avait posté une photo de grands singes semblant se détendre, picorer des graines ou s’épouiller dans une clairière, avec pour légende : « l’équipe de foot de France dans son milieu naturel ». Ce photomontage a ensuite été supprimé du compte, de même que d’autres images, tournant en dérision une femme en burqa ou encore le président François Hollande.

La députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques, Colette Capdevielle, a affirmé avoir « saisi la garde des sceaux » et « demandé une enquête » jeudi matin après avoir lu sur le site Mediabask « des commentaires racistes qu’aurait diffusés sur les réseaux sociaux Gérard Brillon ». Mediabask précise que la page Facebook de M. Brillon était ouverte au public jusqu’à mercredi.

L’administration pénitentiaire a confirmé avoir suspendu le chef d’établissement, « pour plusieurs mois », et annoncé l’ouverture d’une enquête interne.

Le Monde