Manuel se rend chez son employeur avec une arme pour demander des explications sur son bulletin de salaire
À première vue, Manuel Ringot n’a rien du forcené, ni du déséquilibré. Installé sur son canapé dans un appartement où il héberge sa mère et son neveu, l’homme a accepté de revenir sur son « pétage de plomb ». Calmement, l’ancien chauffeur des Astelles, titulaire d’un CAP plâtrier-plaquiste, explique « regretter (son) geste » mais qu’à ce moment-là il était à bout de nerfs.
Défendu par Me Caron, Manuel Ringot sera convoqué devant le tribunal de grande instance le 28 mars. Il s’expliquera, lui qui déplore et ne comprend pas pourquoi « des gens ont porté plainte contre (lui) alors qu’ils n’étaient même pas présents dans les locaux ». Contactée vendredi 6 janvier, l’association Les Astelles n’a pas donné suite à nos sollicitations.