Jaloux, Jonathan tabasse sa compagne et l’empêche d’aller travailler

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Les faits ont eu lieu au cours de la matinée du mardi 27 décembre. Jonathan Marel, 26 ans, vient de passer la nuit chez sa concubine, rue Maberly (quartier de la Hotoie). Le matin, la jeune femme doit se rendre à son travail, chez McDonald’s où elle est employée. Elle doit quitter le domicile à 11 heures. Mais le jeune homme découvre la veste de travail de sa concubine. Ce n’est pas la même que d’habitude, et elle ne sent pas son parfum. L’Amiénoise tente de lui expliquer que cette veste n’est pas sa propriété, qu’il est tout à fait possible qu’elle soit passée d’épaules en épaules au sein de sa société. Le jeune homme fait une crise de jalousie.

La jeune femme a l’interdiction de se rendre à son travail. Jonathan Marel lui bloque l’accès à la sortie.

Au fil des minutes, la victime parvient discrètement à envoyer un message à ses parents, leur demandant d’alerter la police. Le concubin s’en rend compte, il lui prend le téléphone et lui assène un coup de poing au visage, ce qui occasionnera une blessure à la lèvre à la victime.

Le père de la jeune femme comprend que quelque chose est en train de se passer. Il alerte un ami policier et se rend sur les lieux. Personne ne lui ouvre la porte de l’appartement. Il fait le tour, passe par la propriété d’un voisin. Mais, alors qu’il est en présence de son fils mineur, il tombe nez à nez avec le concubin de sa fille. Ce dernier a un fusil à la main. Il le met en joue et le menace. Le père ne peut que rebrousser chemin. La fille, pendant ce temps, a réussi à prendre la fuite. Elle s’est réfugiée chez des voisins.

Les juges l’ont condamné à un an de prison ferme

L’agresseur prend alors la fuite. Il se réfugie auprès de sa famille dans le quartier sud-est d’Amiens. Se sachant recherché, il a fini par se rendre au commissariat le jeudi 29 décembre.

Jonathan Marel a été jugé ce vendredi 30 décembre dans le cadre de la comparution immédiate. Le procès a été marqué par des menaces proférées par des membres de sa famille sur la victime et sa famille, ce que le représentant du parquet a exigé qu’il soit acté dans la procédure.

Dans le box des prévenus, Jonathan Marel nie tous les faits qui lui sont reprochés. Déjà condamné à de multiples reprises pour des faits de violences, notamment sur sa concubine, il était sorti de prison en septembre dernier. Selon lui, il n’y a eu aucune séquestration : «  C’est elle qui ne voulait pas aller travailler. » Le coup à la lèvre, confirmé par un médecin ? «  C’est elle qui se l’est fait.  » Les voisins, témoins de la scène, qui confirment les dires des plaignants ? Ils sont de mèche avec eux, ils ne l’aiment pas, et du coup cherchent à l’enfoncer. Les bandes de vidéosurveillance de la Ville dans lesquelles on le voit aller prendre le bus avec un étui de fusil à l’épaule ? Il ne s’agissait pas d’un fusil, mais de cannes à pêche.

Pour Me Stéphane Daquo, son avocat, la tâche est compliquée. Le parquet a requis 18 mois de prison, dont six assortis du sursis. Les juges ont décidé de suivre ses réquisitions. Jonathan Marel a rejoint la maison d’arrêt aussitôt après le procès.

Courrier Picard

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