Expulsé samedi, un hooligan russe revient en France et nargue la police sur twitter

Le chef des hooligans russes Alexandre Chpryguine a été interpellé ce lundi soir à Toulouse alors qu’il assistait au match Russie-Pays-de-Galles, a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
Problème : cet ultranationaliste avait été expulsé de France samedi, après les violences en marge de la rencontre de l’Euro-2016 Angleterre-Russie à Marseille. 19 autres supporters avaient été, comme lui, reconduits à la frontière le même jour.
Avant l’annonce de son interpellation ce lundi soir, Alexandre Chpryguine avait publié sur Twitter des vidéos du stade de Toulouse :
#EURO2016 #???????????? #??????????? ? ?????? ??? ?????? ? ????. ???????? ???????????- pic.twitter.com/AvRkItDk2K
— ????????? ??????? (@Shprygin) 20 juin 2016
Comme le racontait « l’Obs » lors de sa reconduite à la frontière samedi, Alexandre Chpryguine n’est pas un supporter lambda. Né en 1977, ancien hooligan du Dynamo Moscou et figure de l’extrême droite russe, il est même identifié par le « Guardian » comme un des pionniers de l’introduction du néo-nazisme dans les stades à la fin des années 1990.
Qualifié par « Télérama » d' »homme le plus indésirable de l’Euro 2016« , Alexandre Chpryguine est aussi un proche de Vladimir Poutine et du ministre russe des Sports, Vitali Mutko. Des connexions qui ont permis à sa troupe de supporters de voyager gratuitement vers la France.