Allemagne : un foyer de réfugiés visé par une grenade

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L’engin n’a pas explosé et n’a donc pas fait de victimes, mais les violences contre les centres de réfugiés se multiplient outre-Rhin.

La police allemande a annoncé vendredi que des inconnus avaient lancé une grenade dans l’enceinte d’un foyer de demandeurs d’asile sans que l’engin explose, une première dans le pays où les attaques contre les centres de réfugiés se multiplient.

La grenade à main a été lancée par-dessus la clôture de ce centre situé à Villingen-Schwenningen, une ville de la Forêt-Noire (sud-ouest), selon un communiqué de la police. Une vingtaine de locataires de ce foyer de l’État régional du Bade-Wurtemberg ont été évacués après la découverte de cet engin explosif dans la nuit, vers 1 h 15, par des vigiles. La police judiciaire allemande (BKA) a souligné que c’était la première fois qu’un engin explosif était utilisé dans une attaque contre un foyer de demandeurs d’asile.

Le Point

Allemagne : Lisa, l’ado germano-russe a menti sur son viol par des migrants

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Les enquêteurs allemands ont pu établir que Lisa F., une adolescente de 13 ans, a menti sur un prétendu viol par des hommes de type « méditerranéen ». La communauté germano-russe, à laquelle elle appartient, s’est mobilisée et son témoignage a créé une petite brouille entre Berlin et Moscou.

L’Express


 Prétendue agression d’une adolescente par des réfugiés : elle dormait en fait chez un ami

L’adolescente germano-russe qui avait prétendu avoir été enlevée et violée par des «Méditerranéens» à Berlin a en fait dormi chez un ami allemand car elle craignait de rentrer chez elle en raison de «problèmes scolaires», a-t-on appris ce vendredi de source judiciaire.

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L’histoire de cette jeune fille de 13 ans a créé un incident diplomatique entre l’Allemagne et la Russie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ayant accusé Berlin d’avoir «très longtemps dissimulé» des informations sur le dossier.

 Cette dernière n’a «pas disparu de son plein gré pendant 30 heures», avait dit le diplomate, une thèse clairement contredite par les nouveaux éléments recueillis par la justice berlinoise qui déjà disait qu’elle n’avait été ni enlevée ni violée.

Des relations sexuelles consenties

La justice a par ailleurs pu établir que la jeune fille avait eu des relations sexuelles consenties, avant sa disparition, avec deux hommes d’une vingtaine d’années, «un ressortissant turc et un Allemand d’origine turque». Une enquête pour abus sexuels visant ces faits a été ouverte en raison du statut de mineure de la jeune fille, a précisé Martin Steltner.

Ces derniers développements «déminent clairement la propagande qui s’était développée ces derniers jours sur ce cas», a réagi Frank Henkel, sénateur berlinois chargé de l’Intérieur. Sans mentionner directement Moscou, il a rappelé que l’Allemagne était «un Etat de droit» et qu’aucune «pression politique venue de l’étranger» ne lui ferait «changer (ses) principes constitutionnels».

Les parents de la jeune fille ont toujours affirmé que les autorités avaient fait pression sur l’adolescente pour qu’elle revienne sur ses accusations de viol et d’enlèvement par des étrangers. Sergueï Lavrov avait lui sous-entendu que les autorités cherchaient à passer l’affaire sous silence à des fins politiques. Angela Merkel est en difficulté en raison de sa politique d’accueil des migrants jugée trop généreuse par ses détracteurs.

Le Parisien


L’extrême-droite accuse la police de taire une agression fictive d’une adolescente par des réfugiés

Les groupuscules d’extrême-droite accusent les autorités de vouloir taire l’enlèvement et le viol présumé par des réfugiés d’une adolescente de 13 ans. Agression fictive, assure la police.

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L’agression n’a pas eu lieu, selon la police allemande. Pourtant la télévision publique russe a relayé l’affaire: l’enlèvement et le viol présumé par des réfugiés d’une adolescente de 13 ans germano-russe. La jeune fille aurait été retenue 30 heures par ses trois ravisseurs «arabes». L’agression serait intervenue le 11 janvier dernier dans le quartier de Marzahn, à Berlin. L’histoire a enflammé les réseaux sociaux et réveillé les groupuscules d’extrême-droite, persuadés que les autorités cachent la vérité sur les dangers de l’immigration. Quelque 250 personnes ont manifesté lundi soir à Marzahn.

Face à la polémique et pour tenter de ramener le calme, le parquet a promis, mercredi, «d’examiner les versions contradictoires» de l’histoire. La famille de la victime présumée accuse la police d’avoir fait pression pour que la jeune fille se rétracte. Si celle-ci a bien disparue un temps, les enquêteurs assurent qu’il n’y a eu «ni enlèvement ni viol». Elle se serait contredite plusieurs fois durant son audition.

 

Le Figaro

A 72 ans, Claire condamnée à 2000 € pour avoir aidé des réfugiés

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Claire, maître de conférence niçoise de 72 ans, comparaît ce vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Grasse. 2000 euros avec sursis ont été requis.

Le 13 juillet dernier, elle avait conduit une ado de 15 ans et une jeune femme jusqu’à la gare d’Antibes. Elles devaient prendre le train pour rejoindre de la famille dans le nord de l’Europe.

Claire milite à l’association Habitat et citoyenneté, qui oeuvre pour l’accès aux droits des migrants en situation précaire.

Nice Matin