Ouverture d’un salon de tatouage néo-nazi à Nancy

Jérémy Recagno NEO NAZI TATOUAGE

Ce mardi 5 avril marque l’ouverture à Nancy du salon de tatouage « Sanctus Tattoo », où officieront (au moins) deux néo-nazis notoires. La simple vue du flyer annonçant l’ouverture du salon suffit à mettre la puce à l’oreille : parmi les 5 photos de tatouages retenues pour l’illustrer, le choix d’un imposant tatouage inspiré du film 300 n’est pas anodin. Beaucoup de nationalistes se rêvent ainsi, tels une poignée de Spartiates, dernier rempart contre des hordes perses fantasmées qui chercheraient à envahir l’Europe.

En cherchant un peu, on découvre très vite le pot aux roses : aucun doute à avoir, les deux tatoueurs du salon sont néo-nazis. Nous voilà fixés.

Tout d’abord, le propriétaire du salon, un certain Jérémy Felt (alias Jérémy FT sur Facebook : facebook.com/profile.php?id=100009049339721). Celui-ci, du haut de ses 30 ans, possède déjà une entreprise de rénovation, la SARL Thiébaut-Felt, qu’il a créée avec Kevin Thiébaut. Kevin Thiébaut qui, d’ailleurs, n’est pas non plus un inconnu dans la scène facho locale : il s’agissait du perceur de l’ancien salon « Au Cœur de l’Encre », aussi établi à Nancy, qu’il partageait avec Grégory Fleurance, un autre tatoueur néo-nazi du cru. Décidément…

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Benoît, auteur de 13 agressions sexuelles condamné

Auteur début août en plein centre de Nancy de 13 agressions sexuelles, Benoît Lachat, 29 ans, a écopé hier de deux ans de prison mais a vu également le tribunal prononcer la révocation des 18 mois avec sursis qu’il traînait depuis décembre 2010. Sorti de détention en mars dernier, il va rester à l’ombre pour un bout de temps…

« Il y a eu une première série d’agressions le 5 août au matin », a détaillé la présidente Martine Capron. « Toutes avec le même individu et le même mode opératoire ». Les enquêteurs ont exploité les photos tirées des caméras de vidéosurveillance, ont renforcé leurs rondes et, le 13 août au matin, après deux nouvelles agressions, sont prestement tombés sur le paletot de Lachat.

Dans la salle, face au box désespérément vide, six des treize victimes. Cinq viennent se confier à la barre. « Je me rendais à mon travail en trottinette quand j’ai entendu quelqu’un courir derrière moi d’un pas lourd », confie l’une d’entre elles, « j’ai senti une main remonter ma jupe et toucher mon sexe. Je me suis dit : ‘’ C’est quoi, un alien ?’’. Et il a continué son chemin tranquillement… ». Main crispée sur la barre, une autre pleure à l’évocation de cette main inconnue venue la caresser. « J’ai hurlé. Je suis depuis sous anti-dépresseurs et je vois un psychiatre ».

Est Républicain